Tusion, the hidden gem of Pamir

During the first days of August 2013, while I came back from Afghanistan, I met with Zhandiya from “PECTA” in Khorog. She was surprised to see such a fast return. I explained what limited my trip in Afghanistan. I said I wanted to get off tourist tracks and I wanted to share the life of local people. She suggested me to go to Tusion, which is a beautiful village in a scenic environment. Moreover, Tusion, not far from Khorog, is accessible by marshrutka.
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Russian tourism in Pattaya, the reverse side of an exotic paradise

The call of Asia

B_ Grua 20090105b_035 (c) Bernard Grua - Copies ForbiddenWhen I was a child, I listened to my very old great-grand-uncle, a former Navy officer, a former optic inventor and finally a Benedictine monk. He talked me the unsurpassed beauty of Along Bay he discovered with the French Navy more than 100 hundred years ago. Lire la suite « Russian tourism in Pattaya, the reverse side of an exotic paradise »

« Hay qué precioso lo del flamenco!! »

Madrid, l’héritière infortunée

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Metropolis, Madrid

Passer une semaine, en février, à Madrid est une perspective agréable. Toutefois, Madrid, en tant que capitale, n’a pas de chance. Barcelone est une ville de taille équivalente. Elle est bordée de plage. Elle a un patrimoine architectural très supérieur. Le « Bari Gotic » est le centre médiéval le mieux conserve d’Europe. A la fin du XIXème, Madrid a tenté de se donner un lustre capital dans une architecture « pompier » que l’on retrouve partout, y compris sur le « Ring » de Vienne.

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Informations sur Jean-Pierre Alibert et les Soyots – Information about Jean-Pierre Alibert and the Soyot People

Supplément à l’article: « Sibérie: la mine perdue de Batagol et le pays secret des Soyots » Lire la suite « Informations sur Jean-Pierre Alibert et les Soyots – Information about Jean-Pierre Alibert and the Soyot People »

Visiting Baikal Lake in winter – February/March 2007

Back to Baikal

225519_10150182573279803_843286_nAfter my Transiberian trip in Summer 2006, I was back on Baikal Lake between February 23 and March 11, 2007. I want to say a very special thank to those who helped me to prepare it. Because of them, I could plan everything, without using any travel agency avoiding « packages »; I must once again specially mention my Irkutsk friends, the unique Igor Ushakov and the precious Ekaterina Slobodchikova. Lire la suite « Visiting Baikal Lake in winter – February/March 2007 »

From Moscow to Vladivostok with Trans-Siberian and BAM train – Summer 2006

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On 08/07/06, I landed in Moscow Sheremetyevo. Pasha, sent by Baikal Complex, was there for my transfer to the homestay. This homestay was well located, at a walking distance, 2 metro stations, from the Red Square. Lire la suite « From Moscow to Vladivostok with Trans-Siberian and BAM train – Summer 2006 »

Sabordage des Mistral: Comment le kremlin a-t-il manipulé l’opinion francaise »

Addendum préliminaire :
Une revue, très postérieure, de cette chaîne de manipulations nous permet de découvrir une surprise inattendue. Le Kremlin a, dès le premier jour, démenti la faisabilité d’une telle hypothèse et a même démoli, en phase avec les arguments de « No Mistrals for Putin », la nécessité d’une océanisation des BPC. Toutefois, ces communications furent publiées seulement en russe avant d’être oubliées très promptement pour, au contraire, systématiser un discours pro-sabordage en cas de non-livraison des Mistral Vladivostok et Sébastopol à la Russie de Poutine. De nouvelles perspectives sont présentées dans le texte : Pourquoi le Kremlin et le Front National exigeaient-ils le sabordage des Mistral Vladivostok et Sébastopol? En effet, l’objectif de la mystification, à la vue des événements subséquents, s’avère plus large que ce qui est exposé dans le présent article datant de mai 2015.

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Maïdan, de la révolution romantique à la révolution du sacrifice

Maidan, la Révolution de la Dignité ukrainienne: souvenirs d’un Nantais. Comment un embrasement romantique, libéral et national a soulevé Kyiv avant de basculer en une révolution du sacrifice, dans l’incompréhension occidentale?

1. L’Ukraine une « Petite Russie »?

Monastère du Sauveur-Saint-Euthyme sous la neige à Souzdal, anneau d'or, Russie © Bernard Grua 2010
Monastère du Sauveur-Saint-Euthyme sous la neige à Souzdal, anneau d’or, Russie photo Bernard Grua 2010

J’ai voyagé dans différents pays de l’ex-URSS, Tajikistan, Kirghizstan, Ouzbékistan et, bien sûr, Russie. J’ai visité ce dernier pays de nombreuses fois, principalement la Sibérie, en été et en hiver.

Village sur la route de la Kolyma, Iakoutie, Sibérie - 27/12/2010 - photo Bernard Grua DR
Village sur la route de la Kolyma, Iakoutie, Sibérie – 27/12/2010 – photo Bernard Grua DR

J’ai beaucoup d’amis russes. J’ai cherché à mieux comprendre les origines de leur pays. M’étant penché sur l’histoire officielle, j’ai cru comprendre, à tort, que pour connaître les racines russes il convenait de s’intéresser à l’Ukraine. Avant les événements de ces derniers mois, j’ai donc eu l’occasion d’aller deux fois, là aussi en en été et en hiver, en Ukraine : Kyiv, Ivano-Frankivsk, Loutsk, Lviv, Carpates, région de Shatsk.

Montagnards des Carpates se rendant au marché du lundi, Kosmach, Carpates, Ukraine 26/12/2011 - photo Bernard Grua DR
Montagnards des Carpates se rendant au marché du lundi, Kosmach, Carpates, Ukraine 26/12/2011 – photo Bernard Grua DR
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Maïdan, petite brisure d’écorce calcinée et meurtrie, ne rompt pas

La journée du 18 février 2014

A Kyiv, capitale ukrainienne, la journée du 18 février 2014, marque un tournant dramatique, aussi bien par la cruauté de la répression menée dans le Parc Marinsky que par l’assaut donné au camp du Maidan. Au cours de la nuit suivante, la Révolution de la Dignité, ne tenait plus, au milieu des flammes, qu’un bout de la place de l’indépendance. Elle a dû sa survie miraculeuse au fait qu’une poignée d’activistes était prête au sacrifice et au fait que le fragile cordon ombilical de la rue Krechtchatik n’a pas été coupé. Le pouvoir défait sur le terrain a, alors, abattu sa dernière carte par le massacre de la rue de l’Institut, le 20 février. L’armée ayant refusé de suivre le président Viktor Ianoukovitch dans sa folie meurtrière, ce dernier avait pris la fuite le 22 au matin.

Il faut, tout d’abord, présenter deux catégories d’individus qui ont joué un rôle important.

Les Berkouts sont des policiers anti-émeute choyés par le pouvoir de Ianoukovitch. Ils forment une sorte de garde prétorienne.

Les Titouchky, pluriel de Titouchko, sont des jeunes voyous payés par le pouvoir pour créer du désordre et de la violence, ceci allant jusqu’ à la torture et jusqu’au meurtre, afin de justifier la répression des forces de sécurité, terroriser les activistes et discréditer la révolution. Au cours de la matinée du 18 février 2014, une importante foule a quitté Maïdan pour manifester devant la Rada (le Parlement). Plutôt que de s’y rendre directement, elle s’est vue imposer un large détour pour remonter presque l’intégralité de la rue de l’Institut (Institutskaya Vulitsia), avant de rejoindre le Parc Marinsky en tournant par la rue Kriposniy. Toutes les rues latérales sur la gauche de celle de l’Institut étaient barrées par des camions derrière lesquels se trouvaient des compagnies de Berkouts. Plus loin, sur la droite, et en retrait, se trouvait aussi un très large groupe de Titoushky et de Berkouts pour tenir le terrain menant au bâtiment de l’administration présidentielle. L’étirement de cette foule importante, la rendait sujette à des embuscades, à une prise en étau et à une atomisation en plus petites cellules. Aujourd’ hui, certains se demandent si cela n’était pas un piège délibéré et si des provocateurs n’étaient pas chargés de mettre le « feu aux poudres ».

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