L’Ukraine est aujourd’hui victime d’un conflit oublié. Les épreuves qu’elle traverse se noient dans les infortunes qui frappent certaines parties du monde et les aléas de la vie quotidienne, auxquels chacun est confronté. C’est pourquoi l’Ukraine doit se faire connaître. Pour y arriver, elle a besoin d’espoirs, de victoires pacifiques et d’amis. Gagner les cœurs et le respect, c’est bien ce qu’ont réussi à faire, dans une petite ville bretonne…
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Société civile de France, réponse à son Excellence Oleg Shamshur
De leur côté, si désireux d’appeler la compassion à leur égard, les Ukrainiens manifestent-ils de façon déterminée cette compassion pour les autres victimes du chaos mondial? Appuyée par la victoire de Jamala à l’Eurovision, l’Ukraine s’émeut du sort des Tatars de Crimée pour mieux revendiquer son intégrité territoriale. Mais que fait l’ancienne « Eglise du silence », l’Eglise grecque-catholique notamment, à l’égard des Chrétiens du Levant, aujourd’hui victimes de persécutions ethnocidaires, qui les balaieront de cette région du monde, la première évangélisée?
Règlement de comptes à « Putin-Corral »
Nous avons tous en mémoire la résolution soumise, à l’Assemblée nationale, par Thierry Mariani, le 28 avril 2016, en faveur de la levée des sanctions frappant un pays dirigé par une mafia d’anciens du KGB. A son habitude, le porte-parole de Poutine au sein du Parlement français se montrait un zélé agent de l’étranger plutôt qu’un digne Représentant du peuple et des enjeux de notre pays.
Maintenir les sanctions en abandonnant Minsk?
Les Dirigeants occidentaux subordonnent, à ce jour, la levée des sanctions contre la Russie à l’application intégrale des accords de Minsk. Néanmoins, une vaste majorité des Ukrainiens considère, que ces accords ne sont pas applicables: cessez-le feu non respecté, armes lourdes dans les zones d’exclusion, approvisionnement des « séparatistes » en argent et en munitions par Moscou, présence de militaires du rang et d’officiers généraux russes dans le Donbass, « ministères » du Donbass à Moscou etc.
Mariani et la Crimée: lâcheté, solidarité de classe et omerta parlementaire
Thierry Mariani s’est rendu illégalement en Crimée, une partie du territoire ukrainien occupé militairement par la Russie. Il se permet de s’en vanter devant l’Ambassadeur d’Ukraine en France. Et mieux, il annonce une prochaine visite.
Mariani, le Parlementaire de la honte
Dix députés français vont se rendre trois jours en Russie puis en Crimée. Ils seront menés par Thierry Mariani
Mariani, the MP of the shame
A delegation of 10 French parliamentarians was on its way to Russia on Wednesday for a three-day trip which will also involve a visit to the annexed peninsula of Crimea near the end of the week, French daily newspaper Le Monde reports. They will be lead by Thierry Mariani.
Maïdan, la jeune fille au foulard rouge
Le 16 février 2014, la tension était palpable dans Kyiv. Le romantisme avait quitté Maidan. Pravy-Sektor était réticent à quitter l’Hôtel de Ville occupé depuis le début des événements. Au milieu des activistes, dont on ne pouvait plus dire s’il s’agissait seulement d’auto-défense, des yeux annonçaient les sacrifices à venir.
Maïdan, de la révolution romantique à la révolution du sacrifice
Maidan, la Révolution de la Dignité ukrainienne: souvenirs d’un Nantais. Comment un embrasement romantique, libéral et national a soulevé Kiev avant de basculer en une révolution du sacrifice, dans l’incompréhension occidentale?
Maïdan, petite brisure d’écorce calcinée et meurtrie, ne rompt pas
A Kyiv, capitale ukrainienne, la journée du 18 février 2014, marque un tournant dramatique, aussi bien par la cruauté de la répression menée dans le Parc Marinsky que par l’assaut donné au camp du Maidan. Au cours de la nuit suivante, la Révolution de la Dignité, ne tenait plus, au milieu des flammes, qu’un bout de la place de l’indépendance. Elle a dû sa survie miraculeuse au fait qu’une poignée d’activistes était prête au sacrifice et au fait que le fragile cordon ombilical de la rue Krechtchatik n’a pas été coupé. Le pouvoir défait sur le terrain a, alors, abattu sa dernière carte par le massacre de la rue de l’Institut, le 20 février. L’armée ayant refusé de suivre le président Viktor Ianoukovitch dans sa folie meurtrière, ce dernier avait pris la fuite le 22 au matin.