La tchaïka cosaque, Presvyata Pokrova, construite en 1992, à Lviv, a porté le pavillon aux couleurs azur et or sur toutes les mers et voies navigables d’Europe. Puis, il y a dix ans, elle a trouvé un port d’attache accueillant à Pont-Aven, petite cité maritime bretonne. Le poids de l’âge faisant son œuvre, d’importants travaux de restauration y ont été menés avec l’appui désintéressé et bienveillant de compétences locales. Avant que le navire cosaque puisse reprendre son rôle d’ambassadeur hauturier, il reste à remplacer la paroi extérieure de la coque sous la ligne de flottaison. Le projet n’a pas pu se matérialiser à Camaret ainsi qu’il était prévu. C’est finalement à Châteaulin que la galère ukrainienne, comme on l’appelle parfois, va entrer en chantier grâce à d’amicaux soutiens.
Mais pour cela, il faudra des financements que l’équipe de Lviv ne peut assumer seule. Nous faisons ici un appel aux dons et au partenariat de mécènes.
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Sommaire
- Une tête de taureau dans la brume
- Le salut à la Vieille
- Bénédiction puis coup de Trafalgar à Camaret
- Le récit de Mariana
- Les anges gardiens de la rivière de Châteaulin
- La diplomatie du Борщ
- Vidéos d’Oleh Pankiv et images de Julian Kukhlevskyyiv
- Fortunes de mer
- Appel aux dons
- Pièces jointes
Une tête de taureau dans la brume
L’Île aux Moutons est un ensemble de pointes de roches inhabitées, dont la partie émergée est surmontée d’un phare. Elle déborde l’archipel des Glénan dans son Nord-Est. Seuls y nichent des sternes et des goélands. Le 4 septembre 2021, lorsque se déchire le brouillard, cette population ailée voit soudain apparaître une tête de taureau aux cornes impressionnantes. Elle reconnaît peut-être la sauvage figure de proue de Presvyata Pokrova. À 4:20 heures du matin, la « galère ukrainienne », comme on l’appelle à Pont-Aven, a en effet quitté la cité des peintres, qui fut son port d’attache pendant une dizaine d’années. C’est en fouillant l’obscurité et la brume, à la lampe torche, que la tchaïka cosaque s’est déhalée de bouée en bouée afin de cheminer dans les vire-courts et le mouvant chenal de la belle rivière. Elle a bien eu conscience de passer entre les quais de Rosbras et de Kerdruc. Mais elle n’a rien vu de la Pointe de Penquernéo sur bâbord (à gauche d’un bateau en regardant vers l’avant) et de Port Manec’h sur tribord (à droite). Puis, Taras Beniakh, le capitaine-otaman a senti, aux mouvements doux et lents de son bateau, qu’il était sorti de l’estuaire et naviguait désormais au large.




Le salut à la Vieille
L’île aux moutons et l’archipel des Glénan dans le jour levant, le spectacle incite à la contemplation. Pourtant, il ne s’agit pas de louvoyer ou de mettre en pêche. Il faudra arriver à temps dans le Raz de Sein (passage souvent très agité).
Le sillage s’allonge vers cette étape importante sur une mer inhabituellement lisse, éclairée d’une sublime lumière. Seule une très légère brise se lève du Nord. Au loin, on devine la pointe de Beg Meil et l’embouchure de l’Odet. Puis les brisants de la Pointe de Penmarc’h sont largement contournés. Dans la cale, le ronronnement de la « risée Volvo » continue, sans défaillance, à suppléer au souffle d’Eole. Un homme est à la barre pendant que l’équipage termine sa nuit sur le pont. La Baie d’Audierne est avalée.
Pour espérer rejoindre Camaret dans la soirée, il faut franchir le Raz de Sein. Là, la profondeur diminuant brutalement et les courants pouvant être particulièrement violents, il arrive que la mer lève très rapidement. Un navire et son équipage risquent soudain de se trouver en grand péril. C’est pourquoi il était prévu de franchir le passage à 16 heures, à l’étale de marée haute.
C’est avec une heure d’avance, avant la fin du flot, que les marins de Lviv saluent la Vieille et la Plate, le phare et la tourelle débordant les dangers de la pointe du Raz. Le courant reste fort, mais le clapot est très raisonnable.

On peut alors mettre un peu d’Est dans la route. Le foc (voile d’avant), en appui du moteur, permet une vitesse s’établissant entre 6 et 7 nœuds. Sur tribord, se déploie le miroir bleu de la baie de Douarnenez, où le Cap de la Chèvre annonce la presqu’île de Crozon. Enfin, après la pointe de Penhir et ses Tas de Pois, puis celle du Toulinguet, les passes de Camaret sont franchies à 18 heures, soit deux heures plus tôt que les prévisions les plus optimistes.
Bénédiction puis coup de Trafalgar à Camaret

Camaret serait déjà un port de carte postale avec sa Tour Vauban, l’arc de cercle de ses façades colorées et sa grande tradition maritime. Et pourtant, il y manquerait l’émouvante chapelle Notre Dame de Rocamadour qui, parée de ses nombreux ex-votos marins, orne le sillon. Le dimanche suivant son arrivée, l’équipage y vit un moment de grâce inattendue en assistant à la messe du Pardon (fête religieuse bretonne) annuel.

À l’issue de la célébration, derrière les bannières, devant les sonneurs de bombarde et de cornemuse ainsi que devant Daniel Moysan, président de la communauté de communes, François Sénéchal, maire, les maires du canton ou leurs représentants et les officiels en uniformes (dont un amiral), chemine le prêtre doyen de la presqu’île de Crozon, Yvon Le Goff, qui a célébré la messe. Ils vont porter une gerbe de fleurs au monument des disparus en mer. Ensuite, ils embarqueront sur le canot de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) pour une bénédiction de la mer et des bateaux dont la «Sainte Intercession de la Vierge » (Presvyata Pokrova), qui a été fort remarquée.
Ouest France, 7 septembre 2021. Camaret-sur-Mer. Un pardon de Camaret dans la tradition
La foule était au rendez-vous, dimanche, pour la fête de Notre-Dame-de-Rocamadour, anciennement Notre-Dame-du-Roc, comme cela est indiqué à l’entrée de la chapelle située au sillon de Camaret. Une délégation du groupe Kameled ar Son a assuré le côté musical de la procession, près de la chapelle jusqu’au canot tous temps de la station SNSM de Camaret, Notre-Dame-de-Rocamadour. Le bateau a embarqué élus, autorités religieuses et militaires, pour un hommage aux disparus en mer. Des membres d’équipage d’une réplique ukrainienne du XVIIe siècle, construite en 1991, et un amateur de stand-up paddle étaient aussi de la cérémonie.
Lire aussi: La foule au pardon de Notre-Dame de Rocamadour


Photo de droite: Surprise cette année : la participation d’un stand-up paddle lors de la cérémonie de lancer des gerbes en hommage aux disparus en mer. (Photo Ouest-France)
Ce sont des moments de plénitude entourés de sympathie et d’attention. Malheureusement, le capitaine du port s’oppose aux soutiens techniques annoncés et aux accords passés avec le Conseil municipal, malgré les engagements écrits préalables. Le prétexte invoqué est que la tchaika serait trop étroite pour être remontée à terre avec l’aide du slipway. Ses dimensions figuraient pourtant bien dans les documents adressés à l’avance et qui avaient servi de base aux accords. Les habitants présents, les touristes de passage (certains connaissant déjà la tchaïka depuis Pont-Aven) et l’équipage du canot SNSM sont indignés. Pour ce qui est du maire, il devient injoignable. L’équipage, qui doit mettre le bateau au sec dans un chantier avant son prochain départ, voit son plan sabordé. Quant à un hivernage à flot, il n’est pas envisageable tant que la coque n’aura pas été remise dans un complet état d’étanchéité.
En effet, dans le port de Camaret, les fuites sont si importantes, qu’un jour l’équipage manque de se réveiller (ou pas) dans les profondeurs marines. A quelques heures près, la tchaïka aurait sombré, et cette fois-ci sans possibilité d’attendre la marée basse pour pouvoir la renflouer. C’est seulement grâce à la vigilance d’Alex Kalytyn (motoriste du bord), qu’un tel sinistre a été évité. Il a remarqué une entrée d’eau massive au milieu de la nuit et a alerté tout l’équipage. Il a ainsi permis de sauver le bateau. Le soir même, il faut échouer la tchaïka sur la grève pour calfater, à marée basse, la brêche sous la ligne de flottaison. On ne peut imaginer, sans frémir, ce qu’il serait advenu avec une telle avarie dans un Raz de Sein agité. On comprend mieux la présence d’un Zodiac à bord pendant cette navigation.




Sortie en mer d’Iroise depuis Camaret, dimanche 5 septembre 2021, texte et photos de Mariana Gevak.
Pendant mon enfance et mon adolescence, j’ai, entre autres, lu des livres sur les campagnes des Cosaques. Leur courage ainsi que leur charisme m’enchantaient, et leurs aventures excitaient mon imagination. Mais même dans mes fantasmes les plus fous, je n’ai jamais osé rêver de naviguer sur une tchaïka cosaque !
Et pourtant, j’ai eu cette chance. Grâce à notre amie Inna Vlasyuk, qui nous a fait découvrir Taras Beniakh, nous avons pu sentir le souffle libre de l’air marin qui gonfle la voile de la « Presvyata Pokrova ».




La tchaïka, selon les marins embarqués à son bord, a été construite en 1992 près de Lviv. C’est la réplique exacte d’un navire cosaque du XVe siècle. La pose de la quille de la tchaika cosaque a eu lieu en 1991 lors de la fête de la Sainte Intercession (Presvyata Pokrova). Cela explique la pertinence du choix de son nom de baptême. La tchaïka a été réalisée sur la base d’anciennes descriptions et de plans conservés dans les archives issues de la construction de la flotte cosaque du Danube, celle qui a participé à la prise de la forteresse turque d’İşmasıl (Izmaïl).
La tchaÏka n’a pas seulement une valeur historique et culturelle. Elle est aussi un outil efficace en vue de nouer des contacts internationaux. Hier, nous avons vu le vif intérêt des Français (NDT: des Bretons!), qui n’hésitaient pas à approcher et à poser des questions. La tchaïka est quelque chose de si unique, qu’elle ne peut être attribuée à aucune autre culture, en particulier celle avec laquelle nous sommes souvent confondus (NDT: c’est-à-dire la culture russe qui s’attribue le mérite de nombre d’éléments du patrimoine ukrainien.). Presvyata Pokrova a effectué environ 15 expéditions maritimes, participé à divers concours, festivals, tournages de films et célébrations.



Malheureusement, ces dernières années, pour diverses raisons (NDT: Révolution de la dignité, guerre d’agression de la Russie, COVID) la tchaïka n’a pas reçu tous les soins requis. L’équipage a été contraint de délaisser le bateau de 20 mètres, qui séjournait dans la ville de Pont-Aven en Bretagne. C’est là que nous l’avons vu pour la première fois, l’année dernière. La tchaïka peut être fière de son merveilleux équipage, qui est prêt à faire des miracles pour elle. Nous remercions ces marins pour cette merveilleuse navigation sur les eaux bretonnes.


Bientôt, le bateau sera restauré. Nous prévoyons de soutenir le chantier et nous vous invitons à le faire. Préservons un si beau témoin de l’histoire et du patrimoine ukrainiens.
Il y a plusieurs façons d’aider. Les transferts d’argent, bien sûr, sont les plus faciles et les plus pratiques pour tout le monde. Ceux qui auraient une âme d’aventuriers ont la possibilité de travailler, sur le bateau, de leurs propres mains. C’est notamment le cas de ceux qui vivent en Bretagne ou à proximité.
Et un jour, grâce à vous, la tchaika, dans toute sa beauté, pourra à nouveau conquérir les océans et porter haut le pavillon de la diplomatie culturelle.
Les anges gardiens de la rivière de Châteaulin
La providence veille. Si Presvyata Pokrova est une remarquable ambassadrice de la patrie de Chevtchenko (figure nationale de la langue ukrainienne), son originalité, ses dimensions, 20 mètres, et son caractère historique attirent les visites et les sympathies. Ceci est particulièrement vrai dans cette Mer d’Iroise (portion de l’Atlantique qui baigne la pointe de Bretagne), dont les riverains ont largement été à l’origine du renouveau d’intérêt mondial pour le patrimoine maritime. Sur un voilier voisin, Bernard del Valle Deneiro (dit Berny) s’intéresse à la tchaïka depuis longtemps. Sans jamais avoir mis le pied sur son pont, ni rencontré son chef de bord, il en connaît les fortunes et infortunes ainsi que les inconcevables périples. Indigné par le refus du port de Camaret, il envisage Châteaulin, son lieu de résidence, ou le village mitoyen de Port-Launay, comme planche de salut. Après quelques coups de téléphone passés sans succès, il accompagne Taras pour aller directement, par voie de terre, y plaider la cause de la belle ukrainienne. L’accueil est bienveillant et cordial.
Le 11 septembre 2021, Presvyata Pokrova, quitte Camaret. Elle franchit le goulet de Brest et s’enfonce dans la rade du même nom. Elle laisse sur tribord la pointe de l’île Longue, base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français. Elle passe au pied de Landévennec, l’illustre abbaye bretonne, fondée par Saint Guénolé, conseiller spirituel du roi Gradlon.
Pilotée par Berny, son nouveau protecteur, elle attaque les méandres de l’Aulne après le remarquable pont suspendu de Terenez. Enfin, elle traverse l’écluse de la rivière, qui marque l’extrémité du canal de « Nantes à Brest », avant de franchir une des arches du grand viaduc de la ligne de chemin de fer joignant Quimper à Brest. A l’issue de huit heures d’une navigation, plus bucolique et sylvestre que marine, les amarres sont noués aux anneaux du quai faisant face à la mairie de Port-Launay. Rapidement, apparaît un deuxième personnage crucial. Il s’agit de Thomas Bittel. Passionné de bateaux, il réside sur la place de la mairie et garde un œil expert sur cette embarcation, si différente de celles constituant la vaste et éclectique flottille traditionnelle bretonne.
Armelle Pichon, une active et souriante Port-Launiste, se joint à Thomas et à Berny pour s’occuper du règlage des aussières, de veiller sur les pompes jour et nuit, d’en rajouter une plus efficace et d’installer la lumière sous le pont pour pouvoir inspecter les fonds en cas d’obsurité. Le trio a même mis en place un panneau solaire pour être certain que la batterie, qui s’est déjà retrouvée immergée, ne lâchera pas! Ce sont vraiment les « nounous de la tchaïka » comme le dit Taras.
La diplomatie du Борщ







Le dimanche, lendemain de son arrivée, l’équipage cuisine un grand bortsch (Борщ, spécialité culinaire ukrainienne et non pas russe comme on le pense à tort). Il y invite ses nouveaux amis, les gens de passages et les curieux. On monte à bord. On s’assoit, en famille, pour déjeuner. On prend son temps. On bavarde. De nouveaux liens se tissent. C’est l’occasion d’expliquer que la construction de la tchaïka a été lancée en 1991-1992 par une équipe d’artistes passionnés. Ils la voyaient comme un symbole et comme un outil de représentation internationale de leur pays, dont l’indépendance venait tout juste d’être acquise. De là, découle le récit de ses milliers de milles parcourus le long des côtes et sur les voies navigables de l’ Europe, avant l’évocation d’une période plus tourmentée.

Les images de Julian Kukhlevskyy et les vidéos d’Oleh Pankiv
Photographies de Julian Kukhlevskyy, avec son aimable autorisation. Abonnez-vous au compte Instagram de Julian.
Vidéos d’Oleh Pankiv: « Хто ти, човне? Що ти, човне? Відки і куди пливеш? » – « Goodbye Pont-Aven » – « Goodbye Camaret » – abonnez-vous à la chaîne YouTube d’Oleh
Fortunes de mer
Du fait de la révolution de la dignité et de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, la tchaïka a été délaissée. Elle a été gagnée par la pourriture ainsi que par les champignons et a sombré à plusieurs reprises. L’ancienne municipalité de Pont-Aven a voulu se débarrasser de ce qu’elle considérait comme une épave. Mais Taras, Laurent Lesiourd, Jean-Marc Tanguy, Maurice Le Reste et l’association la Belle Angèle (association pontavénienne du patrimoine maritime) ont organisé son grutage. En mars 2016, elle fut mise au sec sur le quai Théodore Botrel, dont l’extrémité prit le célèbre nom de « Palette-Aven ».
Au cours de l’été 2016 et du suivant, d’importants travaux ont été réalisés. Le moteur a été remis en état en Pologne. L’accastillage: poulies, caps de moutons, jeu de voiles, hiloires et ont été refaits à Lviv. À Pont-Aven, l’otaman et son équipe ont retaillé une partie des membrures (structure tenant les bordés, planches extérieures de la coque), changé le pont, ses barrots (montant transversaux soutenant le pont), ses panneaux (capots se positionnant sur les hiloires) ainsi que la plupart des bordés situés au niveau et au-dessus de la ligne de flottaison. Le 19 août 2017, son Excellence Monsieur Oleh Shamshur, ambassadeur d’Ukraine, a assisté à la remise à l’eau lors de la fête de la Belle Angèle. Le navire était, à nouveau, superbe même s’il restait encore des travaux à mener. Cela ne l’a pas empêchée de participer, de façon remarquée, aux autres fêtes de la Belle Angèle en 2018 et en 2019.
Le bateau fut à nouveau privé de la visite de son équipage pendant deux années, en raison du COVID. Ce qui était nécessaire devint urgent. En 2020, il fut noyé une nouvelle fois. Après l’immersion, Patrick, motoriste naval de Pont-Aven, a su parfaitement et bénévolement sortir le moteur du bateau, le remettre en état, l’hiverner puis le remonter à bord. Mais il était devenu inévitable de changer les bordés (planches externes) situés sous la ligne de flottaison. C’est la raison de sa mise en chantier à Chateaulin. Le bateau y sera prochainement sorti de l’eau (septembre ou octobre 2021).

APPEL AUX DONS ET AUX BONNES VOLONTES
Pour achever la restauration de la tchaika cosaque, Presvyata Pokrova, et lui permettre de retrouver ses fonctions d’ambassadrice populaire de l’Ukraine, l’aide de tous est sollicitée. Un chantier sera lancé au printemps 2022, à Châteaulin, Finistère, Bretagne.
La tchaïka a besoin de supports financiers et de vos dons. Ceux qui ont des compétences en charpenterie sont les bienvenus. Enfin, la fourniture de bois de chêne serait providentielle.
Merci d’avance pour tout geste que vous voudrez bien faire en ce sens. Merci de relayer ce message et d’y impliquer les mécènes auxquels vous pourriez penser.
- Pour faire un virement en UKRAINE merci de vous adresser à Taras Beniakh: +380937181837, beniakh@yahoo.com. Veuillez préciser « Tchaïka » dans l’objet du virement.
- Pour faire un virement en UNION EUROPEENNE merci de vous adresser à Guillaume Alamy: +33641153081, guillaume.alamy@gmail.com. Veuillez préciser, aussi, « Tchaïka » dans l’objet du virement.
Bernard Grua, Nantes, le 24 septembre 2021
Avec l’aide et les informations de Taras Beniakh ainsi que les conseils et la relecture de Monique Lesiourd.

« Une tchaïka cosaque totalement à l’Ouest » de Bernard Grua est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
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Coup de chapeau à Pont-Aven
Remerciements de l’otaman Taras Beniakh à la ville de Pont-Aven
La tchaïka sur l’Aven et en mer
Fête de la Belle Angèle
Revue de presse

- WZ-Lviv, 28 décembre 2021: Козацька чайка – як інструмент народної дипломатії
- Le Télégramme, 9 novembre 2021, La tchaïka cosaque en réparation à Châteaulin
- Ouest-France, 22 septembre 2021, Port-Launay. La galère ukrainienne Presviata Pokrova en escale pour travaux
- Le Télégramme, le 17 septembre 2021: La tchaïka Presviata Pokrova, réplique de bateau de combat cosaque en escale à Port-Launay
- Le Télégramme, le 6 septembre 2021: Pont-Aven: le bateau ukrainien a quitté leport après plus de dix ans à quai.
- UNN, le24 août 2021: Козацька « Чайка »: Google присвятив дудл Дню Незалежності України
- Stop Fake, le 21 décembre 2020: Фейк: У Франції знайшли старовинні фрески з зображенням козацької чайки
- Cуспільне, le 28 mars 2020: Іван Хомішак: « Я у дитинстві ніби переглядав мультик « Як козаки на чайці мандрували »
- Bateaux, le 13 février 2020: Les 20 voiliers incontournables des Fêtes Maritimes Internationales de Brest 2020
- Le Télégramme, le 26 août 2019: Pont-Aven: tchaïka. Une balade en mer avec les Ukrainiens
- Tribun, le 15 octobre 2018: « Пресвята Покрова » и « Гетман Сагайдачный » – история украинской нации
- Le Télégramme, le 26 août 2018: Pont-Aven: la Belle Angèle. Un feu d’artifice d’émotions
- Ukraine Crisis Media Center, le 27 février 2018: Qui est Taras Beniakh, l’Otaman de la tchaïka cosaque «Presviata Pokrova»?
- UA Modna, le 23 août 2017: ЛЕГЕНДАРНА КОЗАЦЬКА ЧАЙКА « ЗАСВІТИЛАСЬ » НА ПАРАДІ ВІТРИЛЬНИКІВ У ФРАНЦІЇ
- Le Télégramme, le 22 août 2017: Chajka. L’ambassadeur salue la restauration
- Ouest-France, 22 août 2017: Pont-Aven: Remerciements de l’ambassadeur d’Ukraine pour la tchaïka
- Le Télégramme, le 19 août 2017: Pont-Aven: Presviata Pokrova. Remise à l’eau
- Art Ukraine, le 30 juin 2017: Виставка у Львові допоможе відновити легендарну козацьку чайку
- Radio Svoboda, 26 juin 2017: Українські художники об’єднались, щоб зібрати гроші на ремонт козацької чайки «Пресвята Богородиця»
- LvivPost, le24 juin 2017: Історія і реальність “Пресвятої Покрови”
- Zaxid Net, le 23 juin 2017: Для рятунку козацької чайки «Пресвята Покрова» у Львові продають мистецькі твори з її частинками
- Ouest-France, le 17 juin 2017: Pont-Aven: La galère ukrainienne sera remise à l’eau cet été
- Vesti DP, le7 juin 2017: Унікальний човен допоможуть врятувати дніпровські художники (Фото)
- Egoist Magazin, 10mars 2017: КОЗАЦЬКА ЧАЙКА У XXI СТОЛІТТІ
- Gazeta, le 6 janvier 2017: « Розповідали, що маємо давнішу історію, ніж Росія »
- Volym.com, décembre 2016: Чи вдасться відновити козацьку чайку «Пресвята Покрова»?
- Daily Lviv, le 13 décembre 2016: Митці збирають у Львові кошти на ремонт козацької чайки
- Portal Lviv, le 23 Novembre 2016: Польські музиканти заспівають у Львові, щоб зібрати гроші на реставрацію козацької чайки
- Ukraine Crisis Media Center, le 3 août 2016 : Tchaïka, la diplomatie fraternelle des Cosaques en Bretagne
- Zaxid Net (video), le 2 août 2016: Львівську чайку «Пресвята Покрова» залишили у Франції
- Gazeta, le 3 août 2016: Загнали росіян у клітку. В душ і туалет водили під автоматом
- Zbruc, le 2 août 2016: Чайка «Пресвята Покрова» зимуватиме у Франції.
- Ouest-France, le 31 juillet 2016: La galère ukrainienne reprend vie à Palette-Aven (!)
- Le Télégramme, 15 juilet 2016: Temps fête. Contre-la-montre pour la tchaïka
- Dyvensvit, le 21 juin 2016: У ФРАНЦІЇ ВІДРЕСТАВРУЮТЬ КОЗАЦЬКУ ЧАЙКУ
- Kyiv.Ridna, 1 juin 2016: “Пресвята Покрова”: український човен, що став першою копією легендарних чайок
- Radio Kyiv, le 1er Juin 2016: “Пресвята Покрова”: український човен, що став першою копією легендарних чайок
- 24 TV Lviv (video), le 31 mai 2016: « Пресвята Покрова »: український човен, що став першою копією легендарних чайок
- RFI, le 27 avril 2016: Un bateau cosaque échoué en Bretagne
- Xazid Net, le 18 avril 2016: Львівська козацька чайка представить Україну на міжнародній морській арені
- Le télégramme, le 13 mars 2016: Pont-Aven. Port. La chajka sortie de l’eau
- Ouest-France, le 12 mars 2016: A Pont-Aven, la galère ukrainienne au sec
- Xazid Net, le 4 février 2016: Козацька чайка «Пресвята Покрова» потребує коштів для повернення в Україну
- InformNapalm, le 26 janvier 2016: Il faut sauver Tchaïka, la réplique du bateau cosaque, amarrée à Pont Aven
- Ouest-France, le 7 janvier 2016: Pont-Aven. Le bateau ukrainien prié de bouger
- France Bleue, le 29 décembre 2015: À Pont-Aven, la galère ukrainienne prend l’eau
- Ouest France, le 28 décembre 2015: Pont-Aven. La galère ukrainienne en mauvaise posture
- Le Télégramme, le 28 décembre 2015: Port de Pont-Aven Il faut sauver la galère ukrainienne
- Ouest-France, le 27 décembre 2015: La galère ukrainienne de Pont-Aven a coulé
- Xazid Net, le 7 octobre 2015: Львівська козацька чайка «Пресвята Покрова» потребує капітального ремонту
- Le Télégramme, le 23 septembre 2015: Pont-Aven. La galère ukrainienne. Un appel à l’aide
- Ouest-France, le 16 septembre 2015, Pont-Aven. La Presviata Pokrova attire les regards dans le port
- Ouest-France, le 12 mars 2014: Pont-Aven. La réplique de galère ukrainienne hiverne au port
- Mayak ZP, le 10 octobre 2013: В ЗАПОРОЖЬЕ ПРОХОДИТ ВЫСТАВКА «ПРЕСВЯТА ПОКРОВА» В РАМКАХ КАЗАЦКОГО ФЕСТИВАЛЯ «ПОКРОВА НА ХОРТИЦЕ»
- Український погляд, le 22 décembre 2012: Перегляд фільму про походи чайки «Пресвята Покрова»
- City Admin Lviv, 2010: Громадська організація Товариство «КІШ»
- Le Télégramme, 28 septembre 2010: Belle-Île-en-Mer (56). Une galère ukrainienne en transit
- Le Télégramme, le 4 septembre 2009: Auray. Galère ukrainienne. Ils voulaient rester cet hiver, la mairie dit oui
- Le Télégramme, le 25 août 2009: Saint-Goustan. Une galère après la goélette?
- Le Télégramme, le 24 août 2009: Arradon (56). Une étrange galère ukrainienne en escale
- Ouest-France, le 15 août 2009: Une belle galère ukrainienne pour Vannes
- Portal Hetman Tv, le 3 février 2008: Сучасне козацтво: ПІД ВІТРИЛАМИ « ПРЕСВЯТОЇ ПОКРОВИ »
- Unian, le 8 septembre 2007: Козацкая чайка ”Пресвята Покрова”
- Kreschatic.Kiev, le 9 juin 2006: Козацькою чайкою — через Атлантику
- Governmental Portal, le 31 août 2005: Ukrainian Foreign Minister visits Ukrainian ship Presviata Pokrova within framework of his stay in Gdansk, Poland
- Polkie Radio, le 4 septembre 2004 : “Пресвята Покрова” і “Сварог” в Польщі
- DailyLviv, 17 janvier 2004: Коли чайка не йде до Європи, Європа йде до чайки…
- Portal Lviv, le 14 janvier 2004: Козацьку чайку встановили біля Оперного театру
- Факти, 23 août 2001: Cтранствовавшую по миру, задержали возле плотины днепрогэса, найдя на ее борту… Восемь пушек
- Postup/Brama, le 14 août 2001: Козацький похід на Київ
- Le Télégramme, 23 août 1996: La galère ukrainienne hiverne au Berly (Rivière d’Auray, Le Bono)
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Найкращі побажання доброго моря та сприятливого вітру чайці “Пресвята Покрова ” у 2022 році
Законність і доля, викована «Пресвятою Покровою», виходять за межі нас. Ми тут просто перехожі. Однак, нещодавно я чув такі висловлювання, як: «Проблема Понт-Авена…» або «У чому я звинувачую Понт-Авен..». Ці речення, які, звісно, не сказані українцями, мене хвилюють. Вони фрагментують, а не зближують. Проект такого масштабу, тривалості та цінності, як українська Козацька Чайка, може продовжуватися…
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La destinée que s’est construite Presviata Pokrova nous transcende. Nous n’en sommes que des passeurs. Un projet de l’ampleur, de la durée et de la valeur de celui de la tchaïka cosaque ukrainienne ne peut se poursuivre que dans l’altruisme, le respect, la reconnaissance et la fédération des bonnes volontés passées, présentes ou à venir.…
Lire plusХто ти, Човне ? Що шукаєш ? Звідки і куди пливеш ?
« Фініс-Террае » козацької чайки: р.Авен, о-ви Ґленан, мис Пенмарк, затока Одьєрн, Ра де Сен, Море Іруаз, Брестська Затока, р.Ольн Козацька чайка «Пресвята Покрова», побудована у 1992 році у Львові, підкорила усі моря та водні шляхи Європи під своїм лазурно-золотавим стягом. А згодом, десять років тому, знайшла гостинний порт у невеличкому бретонському містечку Понт-Авен…
Lire plusНазустріч тиші великого голосу України у Франції
Завдяки своїм знанням французької мови, а також історії та культури Франції, Його Екселенція, Пан Олег Шамшур, – це особистість, що зуміла завоювати повагу, як влади, так і впливових людей та громадян Франції. З листопада 2014 року цей посол представляв Україну у Франції. Україну слухали і чули…
Lire plusParole de l’Ukraine en France, une page se tourne
Son Excellence, Monsieur Oleh Shamshur, par sa connaissance de la langue, de l’histoire et de la culture française, par ses compétences et par ses qualités relationnelles est une personnalité qui a su se faire respecter autant qu’estimer par les autorités, les personnes d’influence et les citoyens français. Cet ambassadeur a porté…
Lire plusQui est Taras Beniakh, l’Otaman de la tchaïka cosaque « Presvyata Pokrova »? Interview.
Taras Beniakh s’intéresse aux autres. Quand il parle, il s’agit généralement de l’Ukraine, de création artistique, de la tchaïka (appelée la « galère ukrainienne, à Pont-Aven), de son équipe, re-devenue équipage, ou de nombreux lieux et connaissances, qui lui sont chers. Cet homme, grand par l’esprit et petit par la taille, court toujours et partout…
Lire plusTchaïka, travaux nécessaires et contraintes rencontrées avant une remise à l’eau
Selon Taras Beniakh, 70 % des travaux de reconstruction ont été réalisés entre la mi-juin 2016 et la fin juillet 2016. Les 30 % de la dernière partie devraient être réalisés en mars 2017 si l’équipe peut obtenir les visas obligatoires auprès de l’Ambassade de France à Kiev, qui n’est guère pressée, voire réticente, de…
Lire plusQuelques confidences de la tchaïka Presvyata Pokrova
En cet été 2016, à Palette-Aven, l’Otaman, c’est Taras. Il est épaulé par le savoir-faire de Myron Humenetskyy et par une équipe de jeunes volontaires ukrainiens. Au cours d’un rare instant de repos qu’ils s’autorisent, en face d’une tasse de café, à tour de rôle, Myron et Taras racontent ce qu’ont été et ce que…
Lire plusQuand un Français du XVIIe siècle nous parle de la tchaïka cosaque
On dispose de peu d’éléments d’informations sur les tchaïkas, navires des Cosaques zaporogues du XVème au XVIIème siècle. Il est assez intéressant d’observer que nous devons ces renseignements à un ingénieur français, Guillaume Le Vasseur de Beauplan, qui fut au service du roi de Pologne entre 1630 et 1647. Dans sa » Description d’Ukranie, qui…
Lire plusTchaïka, la diplomatie fraternelle des Cosaques en Bretagne
L’Ukraine est aujourd’hui victime d’un conflit oublié. Les épreuves qu’elle traverse se noient dans les infortunes qui frappent certaines parties du monde et les aléas de la vie quotidienne, auxquels chacun est confronté. C’est pourquoi l’Ukraine doit se faire connaître. Pour y arriver, elle a besoin d’espoirs, de victoires pacifiques et d’amis. Gagner les cœurs…
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Merci,BERNARD.C est super chouette , fantastique travaille de ta part ….ENCORE ENCORE ENCORE …..
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