Non, Commandant Martus, le « Shtandart » n’est pas un navire anti-Poutine.

Non content de jouir d’une couverture médiatique fort complaisante et peu regardante, Vladimir Martus, le capitaine du Shtandart aimerait donner quelque substance à la fable qu’il promeut. Il souhaite être coopté par le cercle des activistes anti-poutine engagés dans des actions concrètes depuis de nombreuses années. Cette tentative d’infiltration et de récupération, à l’image de ce qui a été réalisée avec l’association « Aidons l’Ukraine 17 », se heurte à une fin de non recevoir et à unevigoureuse mise au point.

Réponse à Monsieur Grua et son article sur les «trolls 2.0» – Contextualisation

Guy Troisbord, contributeur d’AgoraVox, a tenté de faire une réponse à l’article « Balance ton Troll 2.0 », que j’ai fait paraître sur le même support. J’y partageais les enseignements issus des 672 commentaires ayant été publiés sous un texte précédent: « Les idées reçues des Occidentaux concernant l’Ukraine ». On observera que Troisbord me donne raison sur mes observations factuelle. En revanche, il s’égare, dans la défense de ses trolls, en une harangue politique mélenchonienne, déconnectée du sujet et qui, dans une certaine mesure, peut induire le lecteur en erreur sur mon discours et sur mes motivations.

« L’Ukraine est notre voisin », l’association/site-web d’Hélène et Philippe de Lara

Le couple Philippe de Lara et Hélène Roudier de Lara lance, en 2018/2019, une association et un site web intitulés « L’Ukraine est notre voisin ». Les objectifs affichés sont ambitieux. Ils se placent à la hauteur du rôle que se reconnaissent leurs deux initiateurs dans le monde de l’activisme anti-Poutine et pro-Ukraine. Les créateurs revendiquent un partenariat avec deux fondations importantes et le soutien de personnalités qui font autorité, pour ce qui est des sphères russes et ukrainiennes, en termes géopolitiques, historiques, culturels et sociaux. Pourtant, la « star » (sic) annoncée se révélera être une coquille vide. En novembre 2020, Philippe de Lara indique la transformation du projet sous une forme encore plus réduite. Mais, fin mars 2021, il faut bien reconnaître que la communication de l’automne précédent annonçait, hélas, la déroute des illusions originelles et la révélation d’un douloureux sabordage.

Un criminel de guerre au fort de Brégançon

Emmanuel Macron a invité Vladimir Poutine à venir le rencontrer, le 19 août 2019, au Fort de Brégançon, lieu de retraite estivale des présidents de la République Française. Recevant un tel « interlocuteur », qui n’est pas un homme de dialogue mais un adepte du passage en force et un dirigeant connu pour son non respect de la parole donnée, ainsi que pour son mépris des règles du droit international, il est difficile de voir ce que notre pays pourrait en attendre de positif.

Le poutinisme s’est déplacé, et nous sommes aveugles

Que ferons-nous demain, quand un continent entier nous haïra? Soit qu’il soit Salafiste, soit qu’il soit Poutiniste, et qu’il sera trop tard pour s’en inquiéter.

Règlement de comptes à « Putin-Corral »

Nous avons tous en mémoire la résolution soumise, à l’Assemblée nationale, par Thierry Mariani, le 28 avril 2016, en faveur de la levée des sanctions frappant un pays dirigé par une mafia d’anciens du KGB. A son habitude, le porte-parole de Poutine au sein du Parlement français se montrait un zélé agent de l’étranger plutôt qu’un digne Représentant du peuple et des enjeux de notre pays.