Dossier de presse du navire russe « Shtandart », 28/08/2024

Vladimir Martus, capitaine et propriétaire de facto du navire russe Shtandart, partage sur Facebook, le 28 août 2024, un dossier de presse pour appuyer la poursuite de son contournement des sanctions portuaires européennes. Le discours n’apporte pas d’éléments nouveaux par rapport à la fiction promue depuis mars 2022. En revanche, certaines annexes inédites sont riches d’enseignements sur la façon dont a pu se construire cette invraisemblable affaire.

Commentaires sur l’article d’Ouest-France : « Quel est ce navire russe qui s’amarre dans les ports français alors qu’il n’est pas le bienvenu ? »

Le 8 mars 2024, Laetitia Jacq-Galdeano a publié, sur le site web d’Ouest France, « Quel est ce navire russe qui s’amarre dans les ports français alors qu’il n’est pas le bienvenu ? » Cet article montre un professionnalisme digne de louanges. Il est le premier, en France, à véritablement chercher à démêler le faux du vrai dans le narratif sophistiqué qui entoure le navire russe Shtandart.

En puertos españoles, la fragata rusa Shtandart vuelve a violar las sanciones impuestas tras las matanzas de Bucha.

El colectivo « No Shtandart In Europe » hace un llamamiento a todos los ucranianos y amigos de Ucrania residentes en España a OPONERSE, por todos los medios posibles, a la ocupación de sus puertos por el buque ruso Shtandart, embajador de un régimen genocida.

Dans les ports espagnols, la frégate russe Shtandart viole à nouveau les sanctions prises suite aux massacres de Boutcha

Le collectif No Shtandart In Europe appelle tous les Ukrainiens et tous les amis de l’Ukraine résidant en Espagne à S’OPPOSER, par tous les moyens possibles, à l’occupation de leurs ports par le navire russe Shtandart, ambassadeur d’un régime génocidaire.

L’Institut Catholique de Vendée au service de la propagande russe

L’Institut Catholique d’Enseignement Supérieur de Vendée (ICES), en annonçant une conférence « Anne de Russie, reine de France » par Raphaëlle Auclert, spécialiste (sic) d’histoire russe, ressort un marronnier de la propagande moscovite, lourd de sens alors que la guerre d’agression russe fait rage en Ukraine. Il interroge sur le révisionnisme et sur l’orientation idéologique de cet établissement ainsi que sur ses liens avec un État d’où partent régulièrement des menaces d’apocalypse nucléaire contre notre pays.

Site web pour la mobilisation nationale du 24 février 2024

Le 24 février 2024 marquera le dramatique deuxième anniversaire du déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, portant à son paroxysme une guerre lancée dès 2014. À cette occasion, l’Union des Ukrainiens de France lance une mobilisation nationale par la création du collectif Ensemble le 24 février / Разом 24 лютого.

Le 24 février prochain, osons parler haut, fort et clair.

Le 24 février 2024, marquera le sinistre anniversaire du déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Fédération de Russie, tournant paroxystique d’une guerre d’agression lancée il y déjà dix ans. À cette occasion, les associations françaises soutenant réellement l’Ukraine ont décidé de lancer une journée de mobilisation nationale. Je livre ici quelques idées sur ce que pourrait en être la communication. Je remercie Oxana Melnychuk, Victoria Nikolenko, Jean-Pierre Pasternak et Florent Murer qui m’ont aidé dans cette réflexion, étant entendu que, sauf citation explicite, ces propos n’engagent que moi-même, à titre individuel.

Non, M. le Maire de Brest, l’équipage du « Shtandart » russe n’est pas composé, pour moitié, d’Ukrainiens.

Prétendre que le navire Shtandart, son capitaine-propriétaire ou son équipage, seraient russo-ukrainiens est un des maronniers de la fable destinée à « justifier », auprès de l’opinion, le contournement des sanctions européennes. François Cuillandre, maire de Brest, s’est récemment joint au choeur des camelots propageant ce boniment. Voici la réponse ciconstanciée qui lui a été adressée.

Très prochaines escales illégales du navire russe « Shtandart »: Brest, Camaret, ou Douarnenez et Concarneau, Quiberon, Belle-Île ou l’Île d’Yeu ainsi que Saint-Nazaire – 27/08/23

Les projets d’escale du Shtandart, au service d’intérêts russes, ne sont pas compatibles avec les engagements européens de la France. Ils s’appuient sur un texte fallacieux sans valeur juridique, sur un tissu de connivences opaques ainsi que sur une imposture morale. Nonobstant d’éventuelles conséquences pénales, ils posent un problème d’image et un problème politique à ceux qui les toléreraient voire les encourageraient. Ils peuvent potentiellement représenter un risque pour la sécurité nationale.

L’aide des communautés russes aux réfugiés ukrainiens

En France, les réseaux pro-russes se sont remarquablement adaptés au contexte lié à l’invasion à grande échelle déclenchée par la russie en Ukraine, le 24 février 2022. Sans renoncer à leurs objectifs, ils y ont gagné un surcroît de visibilité, de reconnaissance et d’efficacité. Notre contributrice ukrainienne, Anna Shevchenko, nous fait part de son expérience concernant les mécanismes internes de ce processus. Il s’agit là d’un témoignage unique très précieux et riche d’enseignements pour des Français qui ne perçoivent que la fine communication externe d’une mise en scène judicieusement organisée.