Élisabeth Borne et le navire russe « Shtandart », contrevenant aux sanctions portuaires européennes

Depuis le 8 juin 2022, le navire Shtandart, basé a La Rochelle, poursuit ses activités commerciales dans les différents ports français en dépit du 5e volet des sanctions pris à la suite des massacres de Boutcha. Cette occupation de nos cités maritimes n’a jamais reçu d’autorisation officielle. Pourtant, le réseau d’influence du navire russe n’aLire la suite « Élisabeth Borne et le navire russe « Shtandart », contrevenant aux sanctions portuaires européennes »

Fraude du navire russe « Shtandart », révélations à l’attention des Élus de la République

L’exception rochelaise, concernant le navire russe Shtandart, est bien une fraude ayant des protections à la tête de l’appareil d’État. Nous livrons leurs noms aujourd’hui, car voici plus de deux ans et demi que dure cette collaboration inacceptable, particulièrement dans le contexte de la guerre d’invasion génocidaire en Ukraine et des actions de guerre hybride menées dans notre pays par la Russie, puissance chaque jour plus hostile. Il appartient à nos élus, députés et sénateurs, de dénoncer ce dysfonctionnement de l’appareil d’Etat au service d’intérêts russes.

Éric Banel, Directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture, partie prenante du contournement des sanctions UE par le « Shtandart » russe

Le navire russe Shtandart occupe illégalement les ports français depuis la mise en place des sanctions européennes. Ceux qui, dans les cercles du pouvoir, ont permis ce contournement des mesures restrictives se sont bien gardé d’émettre des autorisations officielles. Ils ont tenu à rester dans l’ombre et ont préféré pousser au premier plan les préfets de départements, voire les préfets maritimes. C’est le cas d’Éric Banel, Directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture. Mais leurs noms ont été révélés par le bénéficiaire de leurs passe-droits. Il ne leur reste, aujourd’hui, qu’une porte de sortie, comme l’explique le courrier présenté ici. Sauront-ils saisir cette dernière chance qui leur est offerte ?

Qui s’est joué du Commandant en chef pour l’Atlantique au profit de la fraude aux sanctions du navire russe Shtandart ?

Le 13 mars 2023, Éline le Bars, Lieutenant de Vaisseau à la Préfecture Maritime de Brest, envoie un email présentant la situation du “Shtandart” eu égard aux sanctions internationales. Il est étonnant que ce soit un officier subalterne, en charge de la “communication régionale”, qui engage CECLANT/Premar Atlantique sur un sujet de politique internationale et de sécurité nationale

Les 14 victoires du collectif « No Shtandart In Europe » au cours de l’année 2024

Il aura fallu deux ans pour que l’État de droit, en France, se mette en marche contre le scandale du navire Shtandart violant les sanctions UE, tant y sont puissants les réseaux d’influence russes. Nous le devons à l’exemple espagnol, à une petite poignée de journalistes professionnels ainsi qu’à un rappel à l’ordre du Conseil européen. Grâce à eux, l’année 2024 aura été celle de 14 très belles victoires.

Signalement, aux autorités européennes, de l’escale illégale du « Shtandart » russe à La Rochelle avec la complicité de Brice Blondel, préfet de Charente-Maritime.

Le 24 juin 2024, le Conseil européen a explicitement confirmé que les « répliques de navires historiques » entraient dans le champ des sanctions portuaires. L’objectif était de mettre fin à la réécriture fallacieuse du règlement de l’Union par le réseau d’influence du navire russe Shtandart sévissant au sein de l’appareil d’Etat français. Dans certains départements, la clarification a été prise en compte. En revanche, la fraude aux sanctions se poursuit à La Rochelle avec la complicité de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime. C’est ce dont témoigne l’escale des 5 et 6 août derniers.

Demande d’application de l’interdiction européenne faite au navire Shtandart d’entrer dans les ports de Charente-Maritime

Le navire russe Shtandart, sous pavillon des Iles Cook, est explicitement et officiellement banni des ports européens par le Conseil de l’Union européenne. Il est de la responsabilité de la Directrice du port Atlantique La Rochelle et du Préfet de Charente-Maritime de faire cesser sa fraude au 5e volet des sanctions dans leur département, à l’image de ce qu’a réalisé le préfet du Finistère, dont l’arrêté a été confirmé en justice. En agissant rapidement, ils s’épargneront, de plus, les actions illicites, le chantage et les troubles à l’ordre public causés à Brest ainsi qu’en Galice espagnole par le capitaine et par l’équipage de ce navire.

ALERTE SANCTIONS ! Didier Lallement, Secrétaire général de la mer, se moque de la récente décision du Conseil européen et continue à encourager la fraude du navire russe « Shtandart ».

Le collectif No Shtandart In Europe fait appel à la Commission européenne pour casser la fraude du navire russe Shtandart, orchestrée par Didier Lallement, Secrétaire général de la mer.

M. le Préfet maritime de l’Atlantique, il devient urgent de mettre fin au comportement irresponsable de vos services concernant l’affaire du navire russe « Shtandart »

Le règlement européen n°833/2014 dans son article 3 sexies bis interdit, depuis le 16 avril 2022, la présence de TOUT navire immatriculé sous pavillon russe dans les ports de l’Union. La préfecture maritime de l’Atlantique s’est récemment exprimée, dans le journal Ouest-France, sur le cas du navire russe « Shtandart » qui viole depuis deux ans ce 5e volet des sanctions pris à l’unanimité des pays de l’UE suite aux massacres russes de Boutcha. Les explications données par vos services et leurs tentatives de justification de cette fraude montrent une profonde méconnaissance du sujet, tant en ce qui concerne le cadre légal ou opérationnel qu’en ce qui concerne la véritable nature du navire russe. On y lit un préoccupant amateurisme auquel il convient de remédier au plus vite pour la dignité de notre pays et pour son intérêt national.

Retour du « Shtandart » à La Rochelle: lettre au directeur du port Atlantique, au préfet et au maire

Le « Shtandart », basé à La Rochelle, exerce ouvertement une activité commerciale touristique, sans préjuger d’autres missions qui lui seraient éventuellement confiées. Des sources russes, vérifiables en ligne, montrent la proximité de ce navire et de Vladimir Martus, son capitaine-propriétaire, avec le Kremlin. Elles contredisent les éléments de langage qui ont été mis en avant afin de les présenter comme des « opposants », voire comme des « réfugiés ». Les réseaux d’influence de Vladimir Martus, s’étendant jusqu’au cœur de l’appareil d’État français, ainsi que les caractéristiques de son navire, peuvent potentiellement présenter un risque pour la sécurité nationale. Le Quai d’Orsay confirmant que le « Shtandart » est interdit d’accès dans les ports européens depuis le 16 avril 2022, cette affaire suscite de nombreuses interrogations. Le Conseil européen, pour sa part, déclare que le contournement des mesures restrictives prises à l’égard de la Russie est un délit pénal. En conséquence, le collectif franco-ukrainien #NoShtandartInEurope poursuit sa campagne jusqu’au rétablissement de l’État de droit en ce qui concerne le « Shtandart » et ses affidés.