URL courte – https://bit.ly/la-rochelle-russe
Après un été 2023 de rémunératrices prestations commerciales dans différents festivals maritimes français, le navire russe « Shtandart » est de retour à La Rochelle, épicentre d’une étonnante collaboration franco-russe. En effet, c’est dans ce port qu’a été élaborée la remarquable mise en scène justifiant le contournement des sanctions européennes prises suite aux massacres russes de Boutcha.
Ce dossier a pour objet d’apporter des informations documentées à ceux qui tentent de dépasser les seules affirmations péremptoires émises de part et d’autre en ce qui concerne une affaire aux multiples ramifications.
- Les prestations commerciales d’un navire russe basé à La Rochelle
- Des textes russes contredisant l’habile scénario rochelais
- Un potentiel risque pour la sécurité nationale
- Le « Shtandart », une affaire internationale
- Un navire entrant dans le champ des sanctions européennes
- De probables complications pénales
- Une longue marche vers la restauration de l’État de droit
- Personnes publiques s’étant exprimées pour le “Shtandart”, malgré les sanctions UE, et/ou ayant recouru à ses prestations commerciales
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I. Les prestations commerciales d’un navire russe basé à La Rochelle
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-prestations
Le « Shtandart » appartient à la société « Shtandart Project », domiciliée au n°1 Ploshchad’ (place) Morskoy Slavy, n°1, appt a, district du port municipal, 199106 Saint-Pétersbourg, Russie. Ses porteurs de parts sont Vladimir Martus (60.34%), Andreï Akhmatov (17.88%), Lidia Plekhanova (15.64%), Sergueï Neustupov (3.07%) Sergueï Alekseev (3.07%).
Depuis le 8 juin 2022, ce navire, immatriculé à Saint-Pétersbourg, Russie, occupe le port de La Rochelle avec les encouragements, du maire, du préfet et du directeur du Port Atlantique, ainsi qu’avec ceux d’une presse locale complaisante.

A La Rochelle, et dans le département de la Charente-Maritime en général, le manque d’indépendance de la presse et ses carences professionnelles ont eu pour conséquence d’obscurcir le débat autour de « Shtandart », quand ils n’ont pas contribué à désinformer l’opinion publique. En revanche, la qualité des journalistes de la Galice espagnole y a permis de clore l’affaire, en juillet 2022, en moins de quinze jours. Voir :
- El Faro de Vigo, 10/07/2022, Una fragata rusa capea las sanciones y se dirige a Vigo.
- Galicia@PRESS, 31/07/2022, La fábula anti-Putin que permitió a la fragata rusa Shtandart atracar en Galicia
Chaque lecteur peut observer que, contrairement à ce qui est fréquemment mis en avant, le « Shtandart » n’est pas un navire-école. Son programme montre qu’il ne s’éloigne temporairement de La Rochelle que pour réaliser des prestations commerciales dans différents festivals maritimes français ou pour proposer des promenades touristiques de quelques heures dans les pertuis charentais.


Au cours de ses vagabondages portuaires, sauf interdiction expresse des autorités locales, le « Shtandart » arbore pavillon et flamme de guerre russes. Néanmoins, après l’adoption des mesures restrictives, juste avant sa première arrivée à La Rochelle, il a désactivé (06/06/2022) son AIS*. Ce comportement, visant à mieux dissimuler ses mouvements, est conforme à celui des autres navires russes contournant les sanctions internationales.

Note : l’AIS*, autrement dit “Automatic Identification System” est un outil et une aide à la navigation. Il permet de transmettre aux navires, les informations relatives aux navires émetteurs dans un certain rayon. Il permet surtout aux navires qui émettent d’être visibles malgré des conditions difficiles et d’éviter les collisions. Il affiche : nom de bateau, pavillon, numéro MMSI (numéro d’identification propre à chaque bateau), position du bateau, cap, vitesse, port du départ et d’arrivée.
II. Des textes russes contredisant l’habile scénario rochelais
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-scenario
Les textes russes, dont certains de la main de Vladimir Martus, montrent que celui-ci, propriétaire majoritaire et capitaine du « Shtandart », entretient des liens étroits, dont financiers, avec le pouvoir russe, comme l’évidencent déjà les quelques exemples suivants:
1) Le litige technique, et non pas politique, du «Shtandart» avec le ministère des transports russe a été réglé en faveur de Vladimir Martus par une intervention au sommet de l’État russe, en juillet 2020.
- Voir compte Instagram du « Shtandart » au 14/07/2020 – Хорошая новость – фрегат « ШТАНДАРТ » получил полновесную…
- Voir site web du « Shtandart » au 20/07/2020 – Ждём «Штандарт» в Петербурге!
- Voir Fontanka.ru au 21/07/2020 – «Когда российский корабль не может зайти в Россию — это непорядок»: капитан «Штандарта» о пути домой длиной в 11 лет”
2) Moins de six mois avant le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, alors que les bruits de bottes russes devenaient assourdissants, le «Shtandart» a, en octobre 2021, mené une très officielle mission de représentation de la Fédération de Russie en mer Égée pour le compte de la Société Russe de Géographie, sous la direction de Sergueï Choïgou, le ministre responsable de la guerre en Ukraine. L’expédition avait pour objectif de célébrer le 250e anniversaire de la victoire de Tchesmé contre l’Empire ottoman.
- Voir le rapport de la Société Russe de Géographie 01/11/2021 : The butterfly effect: why the appearance of the russian sailing frigate excited Greece
- Voir le rapport d’Andrei Maslov, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Russie en Grèce 18/02/2022: Андрей Маслов: для антироссийской пропаганды почва в Греции не благоприятна


3) Soulignons enfin que l’expédition égéenne du « Shtandart » s’est déroulée sous les auspices de Vladimir Poutine. Elle a été financée par le Fonds de Subvention de l’Administration Présidentielle russe, c’est-à-dire par la cassette personnelle de Poutine.
- Voir la présentation de la mission par la Société Russe de Géographie 06/07/2020: Путешествие сквозь века: в год 250-летия чесменского сражения к греческим островам отправится уникальная экспедиция

Il n’en reste pas moins que Michel Balique, président de l’association « Amis des Grands Voiliers » et VRP du Shtandart, Patrice Bernier, directeur du port de plaisance de La Rochelle, et Ludovic Pacciarella, agent de Vladimir Martus, malgré le fait qu’ils soient en conflit d’intérêt, ont promu avec succès, et avec la bienveillance de la municipalité de La Rochelle, la fable d’un navire et de son capitaine qui seraient « exilés », « soutiens de l’Ukraine » ainsi qu’« opposants viscéral à Vladimir Poutine depuis 13 ans« .

Pour être plus certains d’imposer ce narratif, ils ont instrumentalisé l’aide humanitaire à l’Ukraine, recourant à l’assistance de leurs relations au sein des services de sécurité de l’État, à la diffamation, au harcèlement, voire aux menaces à l’égard de la communauté ukrainienne rochelaise. Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle, n’a pas tenu compte de l’alerte qui lui a été envoyée, à ce sujet, dès le 17 juin 2022, par Oleksiy Goncharenko, député d’Odessa à la Verkhovna Rada et membre de la délégation parlementaire permanente de l’Ukraine au Conseil de l’Europe. En conséquence de quoi, il a écarté les informations concernant les pratiques du trio susmentionné. Il lui a laissé carte blanche, sans même avoir répondu à l’aimable invitation de l’élu ukrainien.

Pour ce qui concerne Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, on se souvient des propos tenus par son prédécesseur, Nicolas Basselier, au cours de l’été 2022, auprès de Vadym Omelchenko, l’ambassadeur d’Ukraine en France. Selon nos sources, il lui a affirmé que le « Shtandart » était un « problème réglé ». Dans les faits, il avait seulement donné l’ordre au navire russe d’aller, très provisoirement, se cacher dans l’ancienne base sous-marine allemande de La Pallice. Cet emplacement est, ainsi, devenu le symbole d’une collaboration franco-russe, qui n’est pas sans en rappeler une autre.
III. Un potentiel risque pour la sécurité nationale
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-securite-nationale
Vladimir Martus, proche du pouvoir russe, jouit d’un prodigieux réseau d’influence dans le milieu maritime, dans la haute administration française, dans le personnel politique, chez les organisateurs de festivals maritimes et dans les administrations locales. Il ne peut qu’intéresser les services spéciaux d’un gouvernement hostile à la France et avide de leviers d’ingérence.
De plus, son navire doté de deux pods de 560 chevaux est surmotorisé et particulièrement manœuvrant. Il bénéficie d’un faible tirant d’eau et est gréé d’un grand mât de 33 m de haut. Ces éléments pourraient faire du « Shtandart » une excellente plateforme de renseignement acoustique, radio et optique à l’heure où les autres navires russes sont bannis de nos rivages.


En cette période, où il n’y a pas de semaine sans que la Russie ne nous menace de l’apocalypse nucléaire, nous avons là des zones de risques à ne pas négliger. Quoiqu’il en soit, depuis juin 2022, le « Shtandart », AIS déconnecté, montre un fort intérêt pour la rade de Brest et pour la presqu’île de Crozon. Par le passé, il ne semble pas les avoir visitées avec une telle fréquence.

IV. Le « Shtandart », une affaire internationale
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-affaire-internationale
En Ukraine, le cas du « Shtandart » n’est pas considéré comme un fait divers rochelais. Il est pris pour une affaire concernant le pays agressé, l’envahisseur russe, l’Union européenne et la France, dont les « en même temps », « il ne faut pas humilier la Russie », « il faut dialoguer avec Vladimir Poutine », etc. inquiètent.

Dans le cadre de l’affaire du navire russe «Shtandart» dans le port de La Rochelle, la municipalité de Lviv demande à l’administration présidentielle ukrainienne, au groupe d’expert Yermak-MCFaul et à la Commission européenne de vérifier, dans tous les ports de l’Union européenne, qu’il n’existe pas d’infraction au cinquième volet des sanctions européennes.


V. Un navire entrant dans le champ des sanctions européennes
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-sanctions
Alors que la France assurait la présidence du Conseil de l’Union européenne, celui-ci adoptait, à l’unanimité des États membres, le 5e volet des sanctions suite aux crimes russes de Boutcha. Il est formalisé dans l’article 3 sexies bis du règlement européen n°833/2014. Son paragraphe 1 stipule : « Il est interdit de donner accès, après le 16 avril 2022, aux ports et, après le 29 juillet 2022, aux écluses situés sur le territoire de l’Union à tout navire immatriculé sous pavillon russe, à l’exception de l’accès aux écluses pour quitter le territoire de l’Union. »
Notons bien que le texte parle de « TOUT navire » et non pas de certaines catégories de navires. Par ailleurs, le « Shtandart » relève bien de nombre des conventions pertinentes mentionnées à l’alinéa « a » du paragraphe 3 de l’article 3 sexies bis du même règlement européen.
Alinéa « a » du paragraphe 3 de l’article 3 sexies bis du règlement européen n°833/2014
- Aux fins du présent article, à l’exception du paragraphe 1 bis, on entend par navire:
a) un navire relevant du champ d’application des conventions internationales pertinentes;
De plus, le 5e volet n’opère aucune distinction en ce qui concerne la nationalité de l’armateur, du capitaine ou de l’équipage. Seul compte le pavillon d’immatriculation du navire. Enfin, aucun élément, fut-il réel, de la fiction entretenue autour de ce navire ne pourrait le rendre éligible aux dérogations, qui y sont limitativement énumérées.
Par conséquent, les « justifications » formulées par Nicolas Basselier, le prédécesseur de l’actuel préfet, en tandem avec Catherine Léonidas, première adjointe au maire de La Rochelle, sur France 3, sur Sud-Ouest ainsi que sur Libération, en décembre 2022 et janvier 2023, n’ont pas de valeur juridique.
Elles étaient données à une presse docile, qui n’avait pas lu le texte des sanctions. Leur but était de faire accepter le navire russe par l’opinion publique et de contrer la mobilisation du collectif franco-ukrainien, #NoShtandartInEurope, appelant au respect des engagements européens dans le cadre de la guerre d’agression russe en Ukraine.
À la différence des directives européennes qui doivent être transcrites dans les législations nationales, les règlements s’appliquent, sans modification, de façon identique, dans tous les États de l’Union. L’interdiction qu’a le « Shtandart » d’accéder aux ports européens est bien mise en œuvre par tous les autres pays depuis juillet 2022.
Mais il n’y a qu’en France, et principalement à La Rochelle, que le navire russe peut encore contourner la loi grâce à des relais d’influence au sein des autorités locales et au sein de l’appareil d’État français. Le passe-droit non signé de la DNRED (Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières) en est l’illustration.
VI. De probables complications pénales
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-delit-penal
Selon la Commission européenne, la coordination générale des sanctions relève du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il est important de noter que ce même Quai d’Orsay contredit logiquement les déclarations de l’ex-préfet Nicolas Basselier ainsi que celles de Catherine Léonidas. Il serait judicieux d’en tenir compte.
Quelle que soit la position du préfet actuel et de Michel Puyrazat, directeur du Grand Port Maritime de La Rochelle, qui est aussi le directeur, par intérim, du Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire, il semble, que Jean-François Fountaine, le maire de La Rochelle, gagnerait à se désolidariser de cette infraction au règlement européen.

Il serait plus prudent, pour le premier magistrat de La Rochelle, de s’inspirer de la courageuse prise de position de David Samzun, maire de Saint-Nazaire.
En effet, il est souligné que, depuis le 28 novembre 2022, le Conseil européen a ajouté la violation des mesures restrictives à la liste des infractions pénales de l’UE. Le viol des sanctions rejoint donc des crimes tels que « le terrorisme, la traite des êtres humains et l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, le trafic illicite de drogues, le trafic illicite d’armes, le blanchiment d’argent, la corruption, la contrefaçon de moyens de paiement, la criminalité informatique et la criminalité organisée ».
Le 9 juin 2023, le Conseil européen a précisé que : « Parmi les actes que les États membres qualifieront d’infractions pénales figurent: aider des personnes qui font l’objet de mesures restrictives de l’Union… » et « Une circonstance aggravante serait, par exemple, le fait que l’infraction a été commise …par un agent public. »


VII. Une longue marche vers la restauration de l’État de droit
Url courte – https://bit.ly/Shtandart-etat-droit
Du côté du collectif, #NoShtandartInEurope, il est observé, maintenant, que la presse étudie attentivement le texte européen relatif aux mesures restrictives. Elle ne se limite plus aux seules allégations d’hommes politiques ou de représentants de l’État. Elle est en mesure de comprendre le caractère éventuellement fallacieux d’une telle communication. Ci-dessous, on trouvera une première liste d’articles montrant un vrai travail de journaliste.
On s’éloigne de plus en plus de l’époque où le seul quotidien local de La Rochelle publiait le galimatias à prétentions juridiques, qui lui était dicté.
- La Croix (abonnés) – Raphaël Baldos – 18/03/2023 : Dans le Morbihan, un collectif s’oppose à la venue d’un navire russe
- Ouest-France (abonnés) – Benoît Robert – 16/08/2023 : La venue du Shtandart interroge à Saint-Nazaire
- Ouest-France (libre) – Arthur Quentin – 23/08/2023 : Le navire russe « Shtandart » a-t-il le droit d’entrer dans les ports français ?
- Hit-West (libre) – Gianni Castillo – 05/09/2023 : La Rochelle. Peut-on autoriser l’entrée du navire russe « Shtandart » dans les ports français ?
Pareillement, comme rappelé au début de ce texte, le collectif #NoShtandartInEurope a mis en ligne les documents russes montrant le caractère fictionnel de la mystification relative à Vladimir Martus. Il ne faut exclure la possibilité qu’ils soient exploités prochainement par des journalistes d’investigation. Ce sera la fin de la fable du « Shtandart » « opposant de Poutine », « navire apatride », « navire russo-ukrainien », « dissident », « organisation caritative », « victime de la guerre russe au même titre que les Ukrainiens », « soutien de l’Ukraine », etc. Toutes ces assertions, bien que ne valant pas dérogation, avaient permis de distraire l’opinion d’un schéma de fraude aux sanctions remarquablement sophistiqué.
Par ailleurs, le collectif #NoShtandartInEurope est en relation avec les services de David O’Sullivan, envoyé spécial international de la Commission européenne pour la mise en œuvre des sanctions de l’UE. Il travaille aussi à informer les députés de l’Assemblée nationale sur ce cas de contournement. Une action devant un tribunal administratif sera probablement lancé à courte ou moyenne échéance. Le délit pénal que constitue le fait d’être complice de la fraude du « Shtandart » n’est pas, non plus, oublié. Le collectif #NoShtandartInEurope n’arrêtera son action que lorsque l’État de droit s’appliquera au « Shtandart », à Vladimir Martus et à leurs affidés.
Ceci sous réserve que des Ukrainiens venus spécialement d’Ukraine ne se chargent pas directement de ce qui est, selon eux, une cible légitime, tant sa propagande leur paraît toxique. Il est à espérer que la raison, la légalité et la morale prévaudront rapidement. Les autorités, comme le collectif, auraient beaucoup à perdre dans le cas d’une fin non-maîtrisée et brutale de cette collaboration franco-russe tournant en dérision la signature internationale de la France.

IIX. Personnes publiques s’étant exprimées pour le “Shtandart”, malgré les sanctions UE, et/ou ayant recouru à ses prestations commerciales
https://bit.ly/shtandart-corruption
- François Cuillandre, maire de Brest,
- Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Loire-Atlantique,
- Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne
- Xavier Brunetière, préfet de la Manche,
- Stéphane Sorre, président de Granville Terre et mer (festival des Voiles de travail),
- Pierre Morvan, président du festival du Chant de Marin, Paimpol,
- Jacques Billant, préfet du Pas-de-Calais,
- Marcel Charpentier, président de la Fédération Régionale pour la Culture et le Patrimoine Maritime (festival Escale à Calais),
- François-Xavier Camenen, président de la Maison de l’Europe, Vannes,
- David Robo, maire de Vannes,
- Gérard d’Aboville, commissaire général de la Semaine du Golfe du Morbihan,
- Vice-amiral d’escadre Olivier Lebas, ex-commandant en chef pour l’Atlantique et préfet maritime de la deuxième région, Brest,
- Jean-Paul Rivière, président de l’Armada Rouen 2023
- Fonctionnaire anonyme de la DNRED (Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières)
- Sylvie Marcilly, présidente du conseil général de Charente-Maritime
- Nicolas Basselier, ex-préfet de Charente-Maritime
- Catherine Léonidas, première adjointe au maire de La Rochelle
- Laurent Clotteau, président de l’association Bateaux de Normandie, fête du bateau à Port-Lamy (Caen-Mondeville)
- Alain Sevellec, président de l’association les Voiles de Camaret,
- Maël Terry, coordinateur maritime du festival Temps-Fête, Douarnenez,
- Michel Balique, lobbyiste du “Shtandart” et président de l’association Amis des grands voiliers
- Etc.

Pourquoi le port de La Rochelle est-il occupé par le navire russe «Shtandart»? de Bernard GRUA pour #NoShtandartInEurope est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International. Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à https://bernardgrua.net/contact.
L’auteur est le porte-parole du collectif #NoShtandartInEurope, Lieutenant de Vaisseau (R), Breton, navigateur féru de patrimoine maritime, cofondateur et ex porte-parole du collectif «No Mistrals for Putin», contributeur à l’ouvrage de Laurent Chamontin « Ukraine et Russie pour comprendre », contributeur à « Russia Beyond », « Ukraine Crisis Media Center », « Ukrinform », etc.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à informer l’opinion et les élus sur la collaboration française avec le navire ambassadeur de Choïgou et de Poutine
Le dossier du Shtandart est disponible sous forme de livret au format A5 (1/2 A4, vertical).
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je ne comprends pas l’obstination de la mairie de la rochelle, pour l’autorisation du bateau dans le port. C’est une honte et un manque de respect vis-à-vis des Ukrainiens. Quel moyen pour l’empêcher de revenir ?
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Encore aujourd’hui de passage sur le port j’ai vu le Shtandard rempli de visiteurs . Modestement j’essaie d’informer sur le caractère indigne de ces visites . Lors du début de l’agression russe vis à vis de l’Ukraine j’avais envoyé un courrier au directeur du port monsieur Bernier afin de lui faire par de ma peine de voir ma ville accueillir un bateau russe . Dans sa réponse je me suis aperçu que monsieur Martus était un ami et bien défendu par notre Maire le Préfet etc et le silence assourdissant de sud-ouest . En discutant au pied du bateau je me suis aperçu que la majorité des badauds ne sont pas au courant ; ne serait-il pas possible d’afficher une information et de prévoir un rassemblement car dans l’état pour ce bateau c’est trop facile .
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