Un cas emblématique du discours pakistanais de haine raciale et religieuse contre une minorité et contre les Occidentaux

Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam, est une femme instruite et radicalisée du sud Pakistan. Son discours de haine, étranger à la rationalité occidentale, laisserait penser par son argumentaire délirant, à un cas isolé. Pourtant, lorsque la France connaissait, à l'automne 2020, une série d'attentats terroristes meurtriers, il a été possible de prendre connaissance de messages effarants sur Twitter. Ils provenaient de nombreux citoyens pakistanais, mais aussi de leur gouvernement. Force est donc de reconnaître qu'Akhtar, la cyber-délinquante, représente un segment réel de la population à laquelle elle appartient. Il a semblé utile d'examiner les artifices auxquels elle a recours ainsi que les pulsions et ressentiments qu'elle exploite afin de mieux comprendre les mécanismes en œuvre dans cette explosive partie du monde.
Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam, est une femme instruite et radicalisée du sud Pakistan. Son discours de haine laisserait penser, par son argumentaire délirant, à un cas isolé. Pourtant, lorsque la France connaissait, à l’automne 2020, une série d’attentats terroristes meurtriers, il a été possible de prendre connaissance de messages effarants sur Twitter. Ils provenaient de nombreux citoyens pakistanais, mais aussi de leur gouvernement. Force est donc de reconnaître qu’Akhtar, la cyber-délinquante, représente un segment réel de la population à laquelle elle appartient. Il a semblé utile d’examiner les artifices auxquels elle a recours ainsi que les pulsions et les ressentiments qu’elle exploite afin de mieux comprendre les mécanismes en œuvre dans cette explosive partie du monde.

Le constat qui en résulte est inquiétant. L’extrémisme pakistanais n’est pas seulement alimenté par des barbus fondamentalistes comme nous avons tendance à le croire. Il fait l’object d’un large consensus. Ici, nous avons une femme qui allie la plupart des thèmes sociaux modernes avec les instincts les plus primitifs, tout en faisant un usage dévoyé de la religion. Nous ne nous en protégerons ni par l’éducation, ni par des démonstrations rationnelles, ni par des démentis argumentés. Il s’agit bien d’un danger avec lequel nous devons apprendre à vivre.

Sommaire

  1. Une représentante de l’ethnie et de la confession dominantes au Pakistan
  2. Un discours raciste et des appels à la violence contre une minorité ethnique et religieuse des montagnes du Pakistan
  3. Des témoignages faisant part de maltraitance infantile et démentissant les invocations philantropiques
  4. Une xénophobie radicale tournée contre les populations blanches et le monde occidental
  5. Une ambition visant à nettoyer le nord Pakistan de ses visiteurs blancs
  6. Une toxicité s’exerçant par le harcèlement, la diffamation et les dénonciations calomnieuses
    6.1. Des victimes nommément désignées
    6.2. Une pratique systématique de la dénonciation calomnieuse
    6.3. Un recours déterminé au « doxxing » pour mieux nuire à ses victimes, voire pour les mettre en danger physique
  7. Des actes cyber-délictueux à l’origine de nombreux signalements et plaintes en France ainsi qu’au Pakistan
  8. Une nuisance bénéficiant de conditions d’impunité qui doivent nous alerter
    8.1. Une idéologie pakistanaise officiellement anti-occidentale et spécifiquement francophobe
    8.2. Un « Gora complex » (complexe blanc) source de profondes rancœurs
    8.3. Les Wakhis, une minorité, qui doit se taire
    8.4. Ramla Akhtar, une auxiliaire coloniale du Sud, dans le nord du pays?
  9. Sauvegarder cet article sur Pinterest

1. Une représentante de l’ethnie et de la confession dominantes au Pakistan

Ramla Akhtar est née, en 1980 (plus ou moins un an), à FAISALABAD (Pendjab) d'une ascendance ayant rejoint le Pakistan depuis l'Inde, lors de la partition.
Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam

Ramla Akhtar est née, en 1979 , à FAISALABAD (Pendjab) d’une ascendance ayant rejoint le Pakistan depuis l’Inde, lors de la partition. Son enfance s’est déroulée dans un environnement favorisé jouissant des services de domestiques attachés au domicile familial. Elle est de langue ourdoue (idiome officiel du Pakistan) et de religion musulmane sunnite (confession majoritaire au Pakistan). Elle a suivi sa scolarité dans un lycée britannique. Elle se présente comme une femme de couleur, à la peau brune (« brown skin », « brown face »). Elle a mené ses études supérieures à KARACHI et y a commencé sa vie professionnelle. Après un court passage par le salariat, elle s’est mise, sans succès, à son compte sous le nom de NEXT>by Ramla.

En 2013, Ramla Akhtar s’est installée dans la haute vallée de la Hunza (GILGIT BALTISTAN), le long de la Karakoram Highway. NEXT>by Ramla a été reformulé sous le terme plus « humanitaire » et quasi-ONG de Ramla’s Projects. Cet auto-parachutage s’est transformé en naufrage. Ramla Akhtar, préférant alors se faire appeler Rmala Aalam, s’est radicalisée et tournée vers la cyber délinquance. Lire: Pakistan : l’extrémisme comme conséquence de l’arriération ou comme crise de la modernité ?

Ramla Akhtar Carte pakistan. En haut,la zone montagneuse du Gilgit-Baltistan, au "milieu", Faisalabad, en bas Karachi
En haut,la zone montagneuse du Gilgit-Baltistan, au « milieu », Faisalabad, en bas Karachi

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2. Un discours raciste et des appels à la violence contre une minorité ethnique et religieuse des montagnes du Pakistan

Les Wakhis, une minorité ethnique montagnarde d’origine persane, à la peau claire, et de confession musulmane ismaélienne, vivent dans la haute vallée de la Hunza au nord du Pakistan (Lire: Les Wakhis, un petit peuple écartelé et cloisonné aux confins de la haute Asie Centrale). Ils sont les destinataires du racisme de Ramla Akhtar qui mène, les concernant, des campagnes de dénigrement à l’attention des touristes étrangers faisant vivre certaines familles. Ils font aussi, de sa part, l’objet d’accusations à caractère religieux afin d’exciter, à leur égard, la haine des extrémistes sunnites. La communauté de la haute vallée de Chapursan est tout particulièrement visée.

La campagne d’Akhtar a commencé par une série de publications sur ses différentes et nombreuses pages Facebook. Les accusations proférées (vol, contrebande, braconnage, pédophilie, inceste, viol, trafic d’êtres humains, alcoolisme, danse…) ont fait l’objet d’un document détaillé (en anglais), le 13 juin 2019: Vallée de Chapursan, analyse des publications de Mme Ramla Akhtar contre la minorité Wakhi – évaluation de la crédibilité des théories du complot invoquées – préoccupations concernant l’introduction d’un extrémisme extérieur. Ce rapport a été transmis aux autorités pakistanaises et françaises. Au 31/03/2021, il a exactement atteint 3.000 lecteurs, suscitant l’inextinguible volonté de vengeance de celle qui en fut à l’origine. A partir de la fin septembre 2019, la cyberdélinquance de Ramla Akhtar est passée sur Twitter.

« Ces gens de montagnes NOUS (Nda: les Pakistanais sunnites de couleur) HAISSENT TANT . Il peuvent attaquer et massacrer une femme isolée. AYEZ UNE ARME ET PREVOYEZ VOTRE SECURITE.

Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam
Publication sur une des nombreuses pages Facebook de Ramla Akhtar. "Ces gens de montagnes NOUS (Nda: les Pakistanais sunnites de couleur) HAISSENT TANT . Il peuvent attaquer et massacrer une femme isolée. AYEZ UNE ARME ET PREVOYEZ VOTRE SECURITE.
Publication sur une des nombreuses pages Facebook de Ramla Akhtar

Ramla Akhtar s’oppose au tourisme, car il contribue aux moyens de subsistance des habitants des montagnes ainsi qu’à l’instruction de leurs enfants.

Ramla Akhtar s'oppose au tourisme, car il contribue  aux moyens de subsistance  des habitants des montagnes ainsi qu'à l'instruction de leurs enfants.
Comment frapper la population des montagnes et priver des familles de leur revenu?

Dans ce fil Twitter, Ramla Akhtar exprime son racisme contre les habitants du nord Pakistan.

Ramla Akhtar: "Nous (Nda: les gens du Pendjab) avons bougé notre cul et avons créé une civilisation sans dépendre de larcins et de charité."
Ramla Akhtar: « Nous (Nda: les gens du Pendjab) avons bougé notre cul et avons créé une civilisation sans dépendre de larcins et de charité. »
Ramla Akhtar: "Nourissez ceux (Nda: les gens des montagnes, Ismaéliens) dont l'occupation est l'acoolisme, la dance, l'adultère et le vol avec neveux et nièces".
Ramla Akhtar: « Nourissez ceux (Nda: les gens des montagnes, Ismaéliens) dont l’occupation est l’acoolisme, la dance, l’adultère et le vol avec neveux et nièces ».
Ramla Akhtar: "Au lieu de mensonges et de trahisons, attrapez vos ancêtres par le cou, tenez les par la gorge. Ils sont haraam (péché, terme arabe du Coran). Vous emmenez juste les Britanniques vers lesmontagnes et vous piégez leurs femmes et vous leur demandez l'argent de votre subsistance."
Ramla Akhtar: « Au lieu de mensonges et de trahisons, attrapez vos ancêtres par le cou, tenez les par la gorge. Ils sont haraam (péché, terme arabe du Coran). Vous conduisez juste les Britanniques vers lesmontagnes et vous piégez leurs femmes et vous leur demandez l’argent de votre subsistance. »
Ramla Akhtar: Incompréhensible. Notez néanmoins, à nouveau, "haraam", terme du Coran pour "péché". D'autant plus surprenant que les véhicules tout-terrain sont indispensables aux acteurs du tourisme dans les montagnes du Pakistan et que Ramla Akhtar, qui se prétend environnementaliste, jouit elle-même d'un 4X4 payé par sa famille, dont elle n'a pas un besoin aussi crucial.
Incompréhensible. Notez néanmoins, à nouveau, « haraam », terme du Coran pour « péché ». D’autant plus surprenant que les véhicules tout-terrain sont indispensables aux acteurs du tourisme dans les montagnes du Pakistan et que Ramla Akhtar, qui se prétend environnementaliste, jouit elle-même d’un 4X4 payé par sa famille, dont elle n’a pas un besoin aussi crucial.

Il faut souligner que grâce aux efforts de la « Fondation Aga Khan«  et du « Central Asia Institute », la population de la Hunza a un degré alphabétisation équivalent à celui des pays occidentaux et très supérieur à la moyenne du pays. L’éducation des filles y est considérée comme prioritaire. Les classes sont souvent mixtes.

Hunza: un taux d’alphabétisation supérieur à 95%
Ramla Akhtar, Hunza
Ramla Akhtar
Petite fille wakhie de Passu, Haute Hunza appartenant à l'ethnie et à la confession religieuse objets de la haine vicérale de Ramla Akhtar
Petite fille wakhie de Passu, Haute Hunza appartenant à l’ethnie et à la confession religieuse objets de la haine vicérale de Ramla Akhtar

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3. Des témoignages faisant part de maltraitance infantile et démentissant les invocations philantropiques

Des témoignages sont venus s'inscrire spontanément. Ils racontent des faits de maltraitance de la part de Ramla Akhtar à l'égard de sa fille, Sofia.
Ramla Akhtar

Au pied du rapport du 13 juin 2019 mentionné précédemment, alors que rien ne le laissait présager, des témoignages sont venus s’inscrire spontanément. Ils racontent des faits de maltraitance de la part de Ramla Akhtar à l’égard de sa fille, Sofia. Ils indiquent que ces actes lui ont valu d’être arrêtée par la police locale (Lire: « Ramla Akhtar: témoignages pakistanais sur la maltraitance infantile à Hussaini, Gojal »). Elle dément ainsi le discours tenu sur Ramla’s Projects. Pourtant, le thème de la violence faite aux femmes et aux enfants est un des sujets exploités de façon intensive par cette dernière. Elle n’hésite pas à s’ériger, elle-même, en icône des victimes de cette violence.

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4. Une xénophobie radicale tournée contre les populations blanches et le monde occidental

Ramla Akhtar: Impérialistes et colonialistes blancs
Ramla Akhtar: « Impérialistes et colonialistes blancs »
Ramla Akhtar: Le blanc suprémaciste tue du musulman
Ramla Akhtar: « Le blanc suprémaciste tue du musulman. »
Ramla Akhtar: Inciter à la violence sur des bases confessionnelles/ethniques est un délit couvert par les lois anti-terroristes. Les créatures suprémacistes blanches au cerveau de boue considère qu’elle peuvent entrer ,dans lemonde des gens de couleurs (POC, People of Color)
Ramla Akhtar: « Inciter à la violence sur des bases confessionnelles/ethniques est un délit couvert par les lois anti-terroristes. Les créatures suprémacistes blanches au cerveau de boue considère qu’elle peuvent entrer ,dans lemonde des gens de couleurs (POC, People of Color) »

Ce qui précède n’est qu’un aperçu des tweets envoyés par Ramla Akhtar.

On retrouvera, ci-après les mots-clefs racialistes utilisés dans un sens haineux et, entre parenthèses, le nombre de tweets concernés: crime/criminal (355) white (335), terror/terrorist/terrorism (225), POC/People of color (141), foreign/foreigner (139), brown (102), racist/racism (94), fascist/fascism (73), colonial/colonialism (70), nazi/nazism (54), supremacist/supermacism (30), imperialism/imperialist (17).

Il est important de noter que Ramla Akhtar a cherché à faire relayer, en France, son discours de haine, son harcèlement et ses appels à la violence, en demandant directement l’aide de l’extrême-droite raciste et suprémaciste de notre pays. (Lire: « Ramla Akhtar, la soi-disant militante pakistanaise anti-suprémacisme blanc, anticolonialisme et Metoo se démasque en faveur de l’extrême droite néo-fasciste française » ainsi que « Qu’est-ce que Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam, attend du soutien de l’extrême droite et comment est-ce lié à la géopolitique?« ). Par la suite, elle s’est vantée de mener une mobilisation auprès de lacommunauté pakistanaise à Nantes. Voir § 6.3.

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5. Une ambition visant à nettoyer le nord Pakistan de ses visiteurs blancs

Les touristes pakistanais (domestic tourists) sont souvent négativement perçus dans les régions montagneuses du nord Pakistan en raison de leur irrespect pour les populations, de leur mépris pour la foi et les coutumes locales ainsi que pour les dégradations de l’environnement, voire la destruction des monuments qu’ils causent:

  • intrusion dans la vie privée des habitants,
  • manque de savoir-vivre,
  • photos volées, notamment de femmes, et publications réprobatrices sur les réseaux sociaux,
  • contestations de la confession ismaélienne,
  • reproches sur la place des femmes dans la société et sur le fait qu’elles ne sont pas voilées,
  • demandes indécentes, telles qu’alcool et prostituées,
  • intrusion dans les vergers et dans les champs cultivés,
  • dépôts sauvages d’ordures,
  • dégradation du patrimoine et d’environnements naturels (destructions, notamment de vestiges bouddhiques, tags sur des sites exceptionnels).

Lire à ce sujet:

Déchets provenant des « domestic tourists » au col de Babusar (4.173 m)
Les enfants de la Hunza nettoient la vallée après le passage des « domestic tourists ».

Dans le Gilgit-Baltistan (GB), la conduite des touristes étrangers est, en revanche, beaucoup plus appréciée que celle des touristes pakistanais (domestic tourists).

Ramla Akhtar: Commentaires sur la page Facebook d'un journaliste wakhi
Commentaires sur la page Facebook d’un journaliste wakhi

Ramla Akhtar veut décourager, au Pakistan, les voyages des blancs pour les remplacer par des POC (People of Color – gens de couleurs), c’est-à-dire des touristes du sud Pakistan. Pour ce faire, elle habille son racisme de populisme et d’environnementalisme. Notez le « We » (nous).

Ramla Akhtar: "Nous (sic) décourageons le voyage des Blancs. Nous priorisons le voyage des gens de couleurs."
Ramla Akhtar: « Nous (sic) décourageons le voyage des Blancs. Nous priorisons le voyage des gens de couleurs. »
Ramla Akhtar
Ramla Akhtar

Trois cent soixante-quinze (375) tweets de Ramla Akhtar ont pour mots_clefs « travel/tourism« .

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6. Une toxicité s’exerçant par le harcèlement, la diffamation et les dénonciations calomnieuses

La propagande de Ramla Akhtar s’exprime sur différents réseaux sociaux et sous de nombreuses identités dissimulées. Son principal compte Twitter, @GruaAbuseArkive, est « anonyme ». Depuis décembre 2019, il usurpe l’identité de « Bernard Grua », dans son nom, son identifiant et sa biographie afin de multiplier la diffamation par les 12.800 Tweets de ce compte (au 31/03/2021). Akhtar utilise, parfois, un autre compte: @copingWithCovid. En juillet 2021, elle a créé un nouveau faux compte de harcèlement et de diffamation: @BestInventoryPR.

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6.1. Des victimes nommément désignées

Les groupes les plus ciblés par la propagande de Ramla Akhtar sont la France (628 tweets) et la vallée de Chapursan peuplée de Wakhis (344 tweets).

Les principaux objectifs individuels, du harcèlement, de la diffamation et des dénonciations calomnieuses de Ramla Akhtar sont:

  • Bernard Grua, @bernardgrua, Français résidant à Nantes, auteur du rapport du 13 juin 2019 -> 1.639 tweets. Notons qu’en France des peines de prisons ont été prononcés contre des harceleurs ayant adressé moins de 200 tweets à leur victime (soit huit fois moins).
  • Mahrukh Beyg, @mahrukhbeg, femme pendjabie de Lahore, créatrice à succès d’une entreprise de distribution de produits issus de petites exploitations agricoles -> 340 tweets.
  • Alam Jan Dario, @chapursani, handicapé, chef de famille wakhi dans la vallée de Chapursan (4 enfants), tenant la guesthouse « Pamir Serai » -> 230 tweets.
Les principaux objectifs individuels, du harcèlement, de la diffamation et des dénonciations calomnieuses de Ramla Akhtar sont:

Les trois personnes précédentes ont, bien évidemment, bloqué Ramla Akhtar sur Twitter. Mahrukh Beyg et Alam Jan Dario n’ont jamais répondu ni même envoyé un seul tweet à Ramla Akhtar. Mais ces deux derniers n’ont pas, non plus, évité sa malfaisance. Ainsi, les recommandations habituellement données (bloquer et ne pas répondre) sont inopérantes, lorsqu’un utilisateur de réseaux sociaux décide réellement de nuire à des victimes clairement identifiées.

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6.2. Une pratique systématisque de la dénonciation calomnieuse

Les dénonciations calomnieuses de Ramla Akhtar sont adressées à de nombreuses autorités (chefs d’Etats, gouvernements, forces de police – au Pakistan, en France et en Russie…), à des ONG humanitaires, féministes ou de protection de l’enfance, et à des médias. Les prétextes invoqués sont le terrorisme, le colonialisme, le fascisme, les violences faites aux femmes et aux enfants, le viol, la pédophilie, le racisme et le non-respect de l’islam. Le but est de faire pression sur les victimes, de déclencher des harcèlements en meute, des violences physiques et des poursuites. Les principaux destinataires de ces dénonciations sont toutefois les suivants:

Note: Il faut comprendre que la municipalité et la police de Nantes, destinataires principales des dénonciations calomnieuses contribuant au harcèlement diffamatoire, en sont complices par passivité. Elles n’ont jamais donné suite aux nombreuses demandes de rendez-vous exprimées sur place, par emails et par tweets. Le commissariat principal de Nantes a même refusé, à quatre reprises, d’enregistrer la plainte pour harcèlement et diffamation avant d’empoigner le plaignant et de l’expulser du bâtiment. Pourtant, les forces de l’ordre bénéficient d’un module spécifique et prioritaire de signalement sur Twitter.

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6.3. Un recours déterminé au « doxxing » pour mieux nuire à ses victimes, voire pour les mettre en danger physique

Ramla Akhtar, communique fréquemment les données personnelles concernant le lieu de travail et le lieu d’habitation de ses victimes. Samuel Paty nous a montré les conséquences funestes que peut avoir ce « doxxing », s’il est appuyé sur un discours de haine massif et par le fanatisme religieux. Dans cette optique, Ramla Akhtar fait état de contacts qu’elle aurait noués, à Nantes, avec un journaliste et, surtout, avec la communauté pakistanaise.

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7. Des actes cyber-délictueux à l’origine de nombreux signalements et plaintes en France ainsi qu’au Pakistan

Les innombrables demandes argumentées adressées à Twitter n’ont eu aucun résultat, à l’exception d’une suspension pendant un mois de @GruaAbuseArkive pour utilisation de la photo de Bernard Grua dans le profil de ce compte frauduleux. Durant cette période, Ramla Akhtar a eu recours à son deuxième compte Twitter, @Coping WithCovid.

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8. Une nuisance bénéficiant de conditions d’impunité qui doivent nous alerter

8.1. Une idéologie pakistanaise officiellement anti-occidentale et spécifiquement francophobe

La France est une cible privilégiée des partis islamistes pakistanais, tel le Tehreek-e-Labbaik, et des dirigeants du « pays des purs ». Cette propagande s’est intensifiée depuis septembre 2020, alors que le Premier ministre, Imran Khan, s’en est pris régulièrement et violemment au Président français (lire: « Pakistan et Turquie : Quand des gouvernements deviennent les parrains de la menace terroriste !« ). Le ministère des Affaires étrangères de la France a été conduit à publier, à ce sujet, deux communiqués particulièrement réprobateurs contre la ministre pakistanaise des « Droits de l’homme », Shireen Mazari, et contre le président pakistanais, Arif Alvi. Le stances de Ramla Akhtar, contre la France et contre les Occidentaux, y trouvent un environnement très favorable.

Shireen mazari, Ramla Akhtar
Déclaration du MAE français au sujet d’un tweet ignoble et francophobe de Shireen Mazari, ministre des « Droits de l’homme » au Pakistan.

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8.2. Un « Gora complex » (complexe blanc) source de profondes rancœurs

Dans une société où prévaut la ségrégation de genre et où la féminité est gommée, la frustration sexuelle des hommes pakistanais les conduit à porter une attention particulière aux influenceuses blanches, qui trouvent dans leur pays un exceptionnel moyen de diffusion, sous réserve d’un discours favorable. Ils en constituent la principale audience. De leur côté, les autorités pakistanaises encouragent et soutiennent ces étrangères à des fins de promotion internationale (Lire: Pouvons-nous croire à ce que les voyageurs disent du Pakistan? Sont-ils précis, équitables et indépendants?). Jordan Taylor, Eva Zu Beck, Rosie Gabrielle, Alex Reynolds (qui relaye aussi le discours d’Akhtar) en sont les principaux exemples. Mais la compromission va encore plus loin avec Cynthia D. Ritchie, @CynthiaDRitchie. Cette Américaine est, dans les faits, une porte-parole de l’armée, de l’ISI (services secrets pakistanais) et du PTI (le parti d’Imran Khan actuellement au pouvoir).

Cette démarche propagandiste a tourné à la farce avec l’émergence, en février 2021, du faux compte Twitter intitulé « Katherine George », @iKatherineGeorg, qui a gagné 12K abonnés en un mois. Il s’agit soi d’un canular, soi d’une maladroite création de l’organisme @Gwadar_Pro (le port de Gwadar fait partie du CPEC, « China-Pakistan Economic Corridor »). Il est clairement destiné à flatter les hommes pakistanais et leur besoin de reconnaissance par les femmes occidentales. Lire, par ailleurs, l’incroyable article (en anglais): « Anatomie de la guerre pakistanaise de 5e génération. Comment la permissivité de Twitter est utilisée en tant qu’ arme afin de créer des conflits en Asie du Sud. »

Ce « gora complex » (complexe blanc) crée de très fortes rancœurs sur lesquelles Ramla Akhtar peut aisément s’appuyer. Il montre, aussi, de façon inquiétante à quel point l’audience pakistanaise des réseaux sociaux, sans esprit critique, est crédule et facile à manipuler dès lors qu’on lui dit ce qu’elle souhaite entendre.

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8.3. Les Wakhis, une minorité, qui doit se taire.

Le Gilgit-Baltistan (GB), plus particulièrement la vallée de la Hunza avec ses montagnes géantes et ses paysages exceptionnels, ainsi qu’avec sa population accueillante et paisible, est la vitrine internationale et touristique montrée par le Pakistan. Toutefois, en parler trop positivement, et mettre en avant sa différence, peut être considéré comme un encouragement au séparatisme et être assimilé à la promotion du terrorisme.

Ramla Akhtar: diverses images d'un terroriste, actif, depuis l'étranger (Nantes, France), dans le #GilgitBaltistan instigant non seulement une «identité distincte» mais attisant aussi le sentiment anti-pakistanais, anti-punjabi / sindhi et anti-sunnite.
Ramla Akhtar: diverses images d’un terroriste, «Bernard Grua», actif depuis l’étranger (Nantes, France), dans le #GilgitBaltistan instigant non seulement une «identité distincte» mais attisant aussi le sentiment anti-pakistanais, anti-punjabi / sindhi et anti-sunnite.

Ramla Akhtar ne peut pas étayer ses fables par des éléments tangibles. Elle a, très rarement en raison de la faible matière disponible, recours à des éléments hors contexte. Elle utilise fréquemment des fausses citations qu’elle attribue à ses victimes. Mais, plus systématiquement, elle attache des pièces jointes en complet décalage avec ses accusations. Ici, pour révéler l’existence d’un « terroriste », elle annexe six captures d’écrans. Les liens sont communiqués ci-dessous. Ils contredisent sa dénonciation comme chacun peut le vérifier. Il est à souligner que, même des champs photographiés dans le corridor du Wakhan Afghan (peuplé de Wakhis), sont considérés comme du matériel terroriste.

Au Gilgit-Baltistan (GB), l’ordre doit impérativement règner pour le bon fonctionnement du modèle chinois de vassalisation. La région, traversée par la Karakoram Highway, est un élément clef du CPEC (China-Pakistan Economic Corridor) reliant le Xinjiang au port de Gwadar sur le Mer d’Arabie. L’annexe IV et la loi antiterroriste sont utilisées pour écraser la dissidence civile en arrêtant des citoyens et en les censurant, s’ils expriment leurs opinions politiques. Ceci est particulièrement le cas si la personne, dont le discours est contré, est partie intégréante d’un mécanisme de contrôle, voire d’oppression, comme l’explique le commentaire d’un journaliste wakhi cité ci-dessous. De plus, les disparitions, voire les assassinats, d’opposants sont des pratiques auxquelles les services secrets pakistanais ont recours dans leur pays ou à l’étranger.

Enfin, les Wakhis sont seulement au nombre de 20.000 au Pakistan. Une controverse rendue publique ne manquerait pas de tourner à leur désavantage, particulièrement si la question religieuse est instrumentalisée. Ramla Akhtar pourrait bénéficier du réflexe pavlovien de centaines de milliers d’extrémistes sunnites, promptes à invoquer le blasphème, puni de mort. C’est aussi, et peut-être le principal, axe expliquant sa recherche de médiatisation.

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8.4. Ramla Akhtar, une auxiliaire coloniale du Sud, dans le nord du pays?

Le Gilgit-Baltistan (GB), auquel appartient la Hunza, n’est pas une région pakistanaise régulière bénéficiant des droits constitutionnels des quatre autres provinces. Ses citoyens ne peuvent pas voter aux élections nationales. Ils ne sont pas représentés au Sénat ou à l’Assemblée nationale. Ils n’ont, ainsi, aucun pouvoir sur le choix du gouvernement et de son Premier ministre, alors que le Gilgit Baltistan est sous leur administration directe via des chargés de pouvoirs qu’ils appointent. Ces représentant du pouvoir central n’appartiennent donc pas aux ethnies, confessions et cultures (y compris langues) sur lesquelles ils exercent leur autorité. Selon un journaliste wakhi reconnu internationalement, mais dont l’identité ne peut pas être révélée ici, Ramla Akhtar serait une sorte d’informateur, partie prenante d’un système de domination. En France, on dirait trivialement un « indic », un « mouchard » ou une « balance ». Ceci expliquerait les protections particulières dont elle bénéficie. Lesquelles lui autoriseraient toute sorte de propos au sujet de la minorité contre laquelle elle est mandatée. Son discours à forte teneur islamiste et xénophobe est, de plus, en phase avec l’idéologie développée par Imran Khan. Ramla Akhtar se méfie seulement de la police de la région qui est, pour l’instant, composée de personnel local.

Ramla Akhtar serait une sorte d'informateur, partie prenante d'un système de domination. En France, on dirait trivialement un "indic", un "mouchard" ou une "balance". Ceci expliquerait les protections particulières dont elle bénéficie. Lesquelles lui autoriseraient toute sorte de propos au sujet de la minorité contre laquelle elle est mandatée. Son discours à forte teneur islamiste et xénophobe est, de plus, en phase avec l'idéologie développée par Imran Khan. Ramla Akhtar se méfie seulement de la police de la région qui est, pour l'instant, composée de personnel local.
Voir ci-dessous

Elle est une agente de l’establishment militaire. Elle est là pour garder un œil sur la frontière du Wakhan (Afghanistan) et de la Chine. J’ai même pensé écrire sur elle mais pour ma sécurité et celle de ma famille, je m’en suis abstenu. Pour son action, elle utilise les jeunes sans emploi. Elle a commencé à cibler les gens locaux qui travaillaient pour le « Central Asia Institute » (remarquable ONG de scolarisation), dans la région frontalière puis elle est passée à d’autres dissidents. J’ai toujours évité de me trouver sous ses radars.

**** Journaliste international WAKHI

Selon une conversation tenue avec Francesca Marino, journaliste et auteure italienne écrivant sur le Pakistan, les agissements de Ramla Akhtar sont révélateurs d’un lien avec l’ISI et/ou l’armée pakistanaise.

Exemple d’un fil Twitter de dénonciation calomnieuse.

Ramla Akhtar: Exemple d'un fil Twitter de dénonciation calomnieuse.

Destinataires du fil twitter: les chargés de pouvoir d’Islamabad dans le Gilgit-Baltistan

Destinataires du fil twitter: les chargés de pouvoir d'Islamabad dans le Gilgit-Baltistan

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9. Sauvegarder cet article sur Pinterest

Ramla Akhtar, alias Rmala Aalam, est une femme instruite et radicalisée du sud Pakistan. Son discours de haine, étranger à la rationalité occidentale, laisserait penser par son argumentaire délirant, à un cas isolé. Pourtant, lorsque la France connaissait, à l'automne 2020, une série d'attentats terroristes meurtriers, il a été possible de prendre connaissance de messages effarants sur Twitter. Ils provenaient de nombreux citoyens pakistanais, mais aussi de leur gouvernement. Force est donc de reconnaître qu'Akhtar, la cyber-délinquante, représente un segment réel de la population à laquelle elle appartient. Il a semblé utile d'examiner les artifices auxquels elle a recours ainsi que les pulsions et ressentiments qu'elle exploite afin de mieux comprendre les mécanismes en œuvre dans cette explosive partie du monde.

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Publié par Bernard Grua

Graduated from Paris "Institut d'Etudes Politiques", financial auditor, photographer, founder and spokesperson of the worldwide movement which opposed to the delivery of Mitral invasion vessels to Putin's Russia, contributor to French and foreign media for culture, heritage and geopolitics.

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