This letter to the European Commission calls for its intervention in view of the French authorities’ inability to enforce the EU’s port sanctions, while other Member States are strictly implementing them. To this end, it documents the Shtandart’s stopovers in La Rochelle, its participation in the 2025 Gulf Week and the risk of further stopovers in spring 2026.
Archives de l’étiquette : Éric Banel
Demande d’intervention de la Commission européenne concernant un manquement à l’exécution des sanctions portuaires en France (Morbihan et Charente-Maritime)
Ce courrier à la Commission européenne appelle à son intervention face à l’impossibilité de faire appliquer les sanctions portuaires de l’Union par les autorités françaises, alors que d’autres États membres les mettent en œuvre strictement. Dans ce but, il documente les escales du Shtandart à La Rochelle, sa participation à la Semaine du Golfe 2025 et le risque de nouvelles escales au printemps 2026.
Les autorités françaises et les passe-droits du navire russe « Shtandart »
Alors que le réseau d’influence du Shtandart a régulièrement affirmé que le navire russe était parfaitement en règle pour accoster dans les ports français, en dépit des sanctions prises après le massacre de Boutcha, il s’avère, qu’en trois ans, il n’a jamais obtenu d’autorisation officielle en France. Il n’a eu que des passe-droits confidentiels émis par des représentants du pouvoir exécutif qui, majoritairement, n’étaient pas en charge de l’application des sanctions portuaires.
Éric Banel, Directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture, partie prenante du contournement des sanctions UE par le « Shtandart » russe
Le navire russe Shtandart occupe illégalement les ports français depuis la mise en place des sanctions européennes. Ceux qui, dans les cercles du pouvoir, ont permis ce contournement des mesures restrictives se sont bien gardé d’émettre des autorisations officielles. Ils ont tenu à rester dans l’ombre et ont préféré pousser au premier plan les préfets de départements, voire les préfets maritimes. C’est le cas d’Éric Banel, Directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture. Mais leurs noms ont été révélés par le bénéficiaire de leurs passe-droits. Il ne leur reste, aujourd’hui, qu’une porte de sortie, comme l’explique le courrier présenté ici. Sauront-ils saisir cette dernière chance qui leur est offerte ?
