Benoît Marin-Curtoud, le droit de réponse à ses calomnies, refusé par le tabloïd « Paris-Normandie »

Benoît Marin-Curtoud et le Shtandart sur Paris Normandie

Image de couverture, à partir de la photo de profil Facebook publique de Benoit Marin-Curtoud

URL courte : https://bit.ly/shtandart-benoit-curtoud

Benoît Marin-Curtoud, chroniqueur de faits divers sur « Paris Normandie », a réussi, en quelques lignes sur l’affaire du navire russe « Shtandart », à accumuler les preuves de sa méconnaissance du sujet, les erreurs flagrantes, les contresens, les mensonges délibérés, les propos de comptoir et les attaques personnelles. David Guévart, le directeur de publication, a refusé la parution du droit de réponse que nous exposons ici.
Benoît Marin-Curtoud, Paris Normandie,  Semaine du Golfe
Benoît Marin-Curtoud, photo de profil publique, Twitter et Linkedin

A la lecture du réquisitoire de M. Benoît Marin-Curtoud,  « Armada 2023 : à Rouen, le navire russe «Shtandart » cible d’une polémique », on peut comprendre qu’il semble s’être entretenu avec M. Vladimir Martus, le propriétaire et capitaine russe du Shtandart, M. Jean-Paul Rivière, président de l’Armada 2023, et M. Michel Balique, le commercial du Shtandart en France. On montrera que, du fait de la complexité et de la technicité du sujet, l’auteur n’a pas maîtrisé correctement ce qui lui a été rapporté. De ce fait, il ajoute du chaos à une affaire déjà très confuse. De même, il donne l’impression de n’avoir pas vérifié ce qu’il a transcrit, sans même parler des liens qu’il insère à l’appui de ses dires, mais qui ne confirment pas ses propos. Notre collectif lanceur d’alerte, #NoShtandartInEurope, constate, de plus, que M. Benoît Marin-Curtoud n’a pas questionné son porte-parole, ni aucun de ses membres, ni aucun Ukrainien. Cette démarche aurait, peut-être, rendu son pamphlet plus intelligible. Ainsi, le texte du collaborateur de « Paris-Normandie » nous oblige à user du droit de réponse à travers de longs développements circonstanciés afin de restituer, et de justifier, une information plus digne de foi à l’attention des lecteurs de ce journal.

Sommaire

Benoît Marin-Curtoud: « le navire russe « Shtandart » cible d’une polémique. »

Les courriers du 15 décembre 2022 et du 6 janvier 2023, que chacun peut lire, adressés à M. Jean-Paul Rivière, avaient que pour objet de lui rappeler trois textes de l’Union européenne le concernant directement: le règlement UE N°833/2014, le 5° paquet de sanctions européennes et la décision du Conseil européen du 28 novembre 2022. Dans notre République française, qui n’est pas la Russie de Poutine, il n’y rien de polémique à communiquer courtoisement des textes législatifs s’imposant à tous les citoyens français.

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Benoît Marin-Curtoud: « Touché coulé ? C’est l’ambition de Bernard Grua qui milite pour que le navire russe « Standart » ne puisse pas venir à l’Armada en juin 2023. Pas sûr qu’il soit entendu. »

Ces propos ont été inventés. Je n’ai pas pour ambition de couler le navire russe Shtandart. Je ne souhaite pas, non plus, viser spécifiquement l’Armada Rouen 2023. Elle n’est qu’un des éléments d’une campagne globale, comme notre collectif l’a exposé à de multiples reprises. Pour ma part, j’ai, tout d’abord, été sollicité par des Ukrainiens et des Français d’origine ukrainienne de la région de La Rochelle, outragés par ce qui se passait dans ce port, autour du navire ruse. Je parle donc au nom d’un collectif qui s’est présenté le 15 décembre 2022 auprès de M. Jean-Paul Rivière dans le premier courrier auquel M. Benoît Marin-Curtoud fait référence dans son document. Ce collectif comprend, notamment, Oleg Sentsov et Roman Sushchenko, anciens prisonniers du Kremlin, le Conseil municipal de Lviv, Oleksiy Goncharenko, député d’Odessa et membre de la délégation parlementaire permanente de l’Ukraine au Conseil de l’Europe, une trentaine d’organisations représentatives des Ukrainiens en France et une vingtaine d’organisations représentatives des Ukrainiens en Espagne. Ce collectif demande à ce qu’il soit mis fin, dans tous les ports européens, à la présence du Shtandart. Le séjour de ce navire russe y est illégal au regard du règlement UE.

Le cœur de l’affaire se résume à l’application des trois textes européens présentés ci-dessus. Notre collectif ne demande rien d’autre. Car, le reste, qu’il soit faux ou vrai, dans les différentes allégations ci-dessous, n’a aucun impact pour ce qui est de l’exécution des sanctions et n’entre pas dans le champ des dérogations possibles. Il n’est mis en perspective que pour éclairer les lecteurs sur la teneur du texte de M. Benoît Marin-Curtoud et pour, le cas échéant, en corriger le contenu.

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Benoît Marin-Curtoud : « Le Shtandart, cette réplique d’un Cutty Sark qui aurait été commandé par Pierre le Grand »

Le Shtandart est la réplique d’une frégate, navire de guerre amiral de Pierre le Grand, construite en 1703 en Russie. Le Shtandart (34,50 m HT) n’est pas la réplique du clipper de commerce britannique, Cutty Sark (85,4 m HT), construit en 1869, en Ecosse, 166 ans après le Shtandart, et exposé à Greenwich, Grande-Bretagne. Ces deux navires n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre. Comment un journaliste écrivant sur un sujet maritime peut-il les confondre?

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Benoît Marin-Curtoud : « (Le Shtandart) doit-il être interdit de l’Armada au motif qu’il est russe, qu’il en porte le pavillon (mais aussi celui de l’Ukraine)? »

La question ne se pose pas. Selon le règlement européen N°833/2014, le Shtandart a l’interdiction d’entrer dans tous les ports européens, et pas seulement à l’Armada Rouen 2023, en raison du fait qu’il est immatriculé en Russie. Nous menons à l’égard de l’Armada Rouen, la même action que celle qui concernait la « Ruta Iacobus Maris 2022 » à Vigo et que celle concernant « La Semaine de la Honte ».

Le fait d’arborer le drapeau ukrainien comme un « pavillon de prise », scandalise les Ukrainiens victimes des crimes commis sous les couleurs russes, les pires qu’a connus le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale. M. Benoît Marin-Curtoud aurait dû poser la question aux Ukrainiens, au lieu de considérer cette provocation macabre, pour laquelle Vladimir Martus a été mis en garde à de très nombreuses occasions, comme un argument plaidant en sa faveur. Néanmoins, cette exhibition des couleurs ukrainiennes, dont la mention relève d’un whataboutisme habituel chez les thuriféraires du navire russe, ne change rien au fond de l’affaire qui est celui des sanctions.

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Benoît Marin-Curtoud : « C’est l’avis de Bernard Grua, un « photographe et un rédacteur vagabond ».

Voici une expression sortie de son contexte, elle fait référence à mes pérégrinations en Russie d’Europe et dans les régions les plus reculées de Sibérie (Irkoutsk, Baïkal, Monts Saïan, Iakoutie, Extrême-Orient Russe, Baïkal-Amour-Magistral, fleuve Amour, Primorié) en été et en hiver, par des températures entre +40°C et -50°c. Elles ont donné lieu, en 2018 et 2019, à trois publications (SaïanSibérie hivernaleTounka) sur « Russia Beyond », média d’Etat russe. Dans les courriers auxquels M. Benoît Marin-Curtoud fait référence, je me présente comme « porte-parole de #NoShtandartInEurope, cofondateur et ex porte-parole de « No Mistrals For Putin », contributeur à l’ouvrage géopolitique de Laurent Chamontin, «Ukraine et Russie pour comprendre », contributeur à « Russia Beyond », « Ukrinform», « Ukraine Crisis Media Center » »… Ce sont des informations qui ont du sens pour les lecteurs et qui peuvent contribuer à les éclairer. Elles prouvent ma vision ukraino-russophile jusqu’au 24 février 2022 et la réalité de mon long engagement anti-Poutine. J’ajouterai que je suis passionné de patrimoine maritime et Lieutenant de Vaisseau (ES).

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Benoît Marin-Curtoud : « Bernard Grua… qui a pris le parti de vouloir faire respecter très strictement toutes les sanctions de l’UE décidées à l’encontre de la Russie ».

C’est prêter des ambitions et un pouvoir qu’un « photographe et voyageur vagabond » n’a pas et ne peut pas avoir. Mais soyons sérieux, l’affaire est suffisamment grave et complexe pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y ajouter des fantaisies.

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Benoît Marin-Curtoud : « Le capitaine du Shtandart a relayé un appel à destituer Poutine. »

Non, la pétition de Cédric Cellier, relayée le 20 juin 2022, quatre mois après le début de l’invasion, par Vladimir Martus sur Facebook, n’appelle pas à destituer Poutine. Le lien fourni par M. Benoît Marin-Curtoud  https://www.change.org/p/russians-opposing-the-war-expel-or-make-alliance dit autre chose que ce qu’il écrit dans son article. « Il s’agit d’un appel à soutenir le capitaine Martus » (texte de la pétition), après que notre collectif ait révélé, le 13 juin 2022, le scandale russe de La Rochelle et demandé l’application du texte européen. Elle fait suite à une demande de Vladimir Martus, reçue le 15 juin 2022. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ce dernier voulait prendre la main sur mon blog personnel dans le souhait d’infiltrer un réseau de vrais activistes et, au minimum, d’en récupérer du crédit pour son pseudo anti-poutinisme commercial. Mais cette tentative d’infiltration a pu avoir d’autres intentions comme le comprennent ceux qui sont familiers du fonctionnement des réseaux russes et ceux qui ont appris ce qu’il est advenu de l’association « Aidons l’Ukraine 17 »

Dans le même post Facebook par lequel Vladimir Martus partageait la pétition plaidant sa cause, il faisait, en France, appel à la générosité du public en sa propre faveur, sur un compte à l’Alfa Bank, domiciliée à Saint-Pétersbourg. Quant à la figure de ce même personnage, « opposant viscéral à Vladimir Poutine », selon Michel Balique, on démontrera ce qu’il faut en penser par la suite. En tout état de cause, après le 25 février 2022, il a timidement dénoncé la guerre comme l’ont fait toutes les officines russes ou pro-russes, y compris celles non-visées par les sanctions, afin de tenter de poursuivre leurs affaires en Europe. Mais il est allé bien plus loin que d’autres compatriotes. Il a utilisé les abominations russes en Ukraine comme un argument marketing pour un navire ambassadeur de la Russie en France.

Pote de Vladimir Martus, capitaine du shtandart, partageant une pétition pour son anniversaire. Semaine du Golfe
Publication Facebook par laquelle « Shtandart Project » partage la pétition de Cédric Cellier (1er lien)  et un appel à la générosité du public français pour son navire russe (2e lien). 
Pétition en faveur de Vladimir Martus, capitaine du htandart, violant les sanctions européennes
Premier lien vers la pétition demandant de soutenir Vladimir Martus et d’exclure le navire russe Shtandart du champ des sanctions européennes au nom d’une « alliance » contre la guerre.
Appel à la générosité du public par Vladimir Martus violant les sanctions européennes avec son navire russe Semaine du Golfe
Deuxième lien conduisant vers la collecte de donations issues de la générosité du public, notamment français, au profit du navire russe Shtandart violant les sanctions européennes.  Le compte à créditer se trouve chez Alfa-Bank, domiciliée à Saint-Pétersbourg.

En réalité, Vladimir Martus a bien publié, sur Facebook, le 21 septembre 2022, une autre pétition écrite par Дмитрий Ратнер (Dmitri Ratner) disant notamment: « …La décision de Vladimir Vladimirovitch Poutine fait de la Russie un pays paria. La Russie pourrait être à jamais coupée de l’économie mondiale, condamnant sa population de plusieurs millions d’habitants à la pauvreté et à la dégradation technologique… » Elle appelle à la destitution de Poutine par la Douma au motif qu’il s’agirait « d’une tentative délibérée de nuire au peuple russe« , et non pas au peuple ukrainien. Cette pétition a été produite dès la fin février 2022, si l’on en croit une mise à jour du 27 février 2022. Au 11 janvier 2023, elle a été signée par 282  797 personnes.

On constate, donc, qu’il a fallu sept mois à Vladimir Martus pour la partager et qu’il n’est en rien chef de file de cette mobilisation, mais plutôt un très lointain suiveur opportuniste. Son acte intervient à un moment où la pression pour l’application des sanctions se fait croissante et où les rumeurs sur l’état de santé de Poutine ainsi que sur sa fin prochaine vont bon train. Le partage a bien pour but d’accréditer un anti-poutinisme de pacotille pour la poursuite des affaires du Shtandart en France. Sa mention systématique auprès de notre presse afin de s’en attirer, avec succès, les bonnes grâces montre la finalité de ce nouveau chapitre de la fable anti-poutine du Shtandart et de son propriétaire. Pour les vrais activistes, dont fait partie l’auteur de ces lignes, qui ont été harcelés, diffamés et menacés physiquement par la lie de la fachosphère pro-Poutine, pour leurs actions et pour leurs engagements publics concrets, il est désolant de voir nombre de compatriotes bienveillants succomber à une telle farce.

Pétition appelant à la destitution de Poutine pour a destruction du peuple russe
Le 21 septembre, sept mois après le début de la guerre et sept mois après sa publication, Vladimir Martus partage une pétition appelant à la destitution de Poutine pour « tentative délibérée de nuire au peuple russe« 

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Benoît Marin-Curtoud : « Tout récemment, il (Bernard Grua) a écrit – et l’a fait savoir au président de l’Armada Jean-Paul Rivière :

«1. Il est interdit de donner accès, après le 16 avril 2022, aux ports et, après le 29 juillet 2022, aux écluses situées sur le territoire de l’Union à tout navire immatriculé sous pavillon russe, à l’exception de l’accès aux écluses pour quitter le territoire de l’Union. »

Paragraphe 1, article 3 sexies bis du règlement EU N°833/2014

Cet extrait n’est pas de la main du collectif, il s’agit d’un texte de loi européen concernant directement le Shtandart et ceux qui ont recours à ses prestations. La communication a été rendue publique le 6 janvier 2023 car la lettre privée, adressée le 15 décembre 2023 , à M. Jean-Paul Rivière, n’a pas connu de réponse. Le ton de l’article de M. Benoît Marin-Curtoud auquel il est répondu aujourd’hui montre l’émoi que suscite ce rappel et l’importance qu’il y a à porter l’affaire à l’attention du public. De plus, M. Benoît Marin-Curtoud apporte la confirmation attendue du fait que le destinataire en a pris connaissance. 

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Benoît Marin-Curtoud : « L’homme va plus loin, affirme que le capitaine du navire – contrairement aux positions publiques de ce dernier – « entretient des liens étroits avec le pouvoir russe».

Les positions publiques de Vladimir Martus, mentionnées par M. Benoît Marin-Curtoud, sont les positions partagées en France, souvent par l’entremise créative de Michel Balique. En revanche, dans les médias russes et sur les réseaux sociaux en russe, on peut lire une histoire différente.

  1. Tout d’abord, il faut rappeler que le Shtandart a été construit entre 1993 et 1999 avec l’appui de la municipalité de Saint-Pétersbourg, alors qu’Anatoli Sobtchak était maire. Un des plus proches collaborateurs d’Anatoli Sobtchak était Vladimir Poutine, parrain de sa fille, Ksenia.
  2. En 2007, le problème du Shtandart est un litige avec le ministère des transports, son autorité de tutelle. Pour avoir violé les limites de navigation autorisées, le Shtandart est consigné dans le port de Saint-Pétersbourg.
  3. En 2009, sur intervention de la municipalité de Saint-Pétersbourg, le Shtandart est autorisé à participer aux « Scarlets Sails » sur la Neva et à rejoindre, en remorque, Narian Mar, pour le 80e anniversaire de l’Okrug autonome des Nenets. Le chiffre d’affaires total de ces deux opérations est voisin de 90 000 Euros. Vladimir Martus viole les instructions et embarque un équipage à Vyborg, Finlande. Puis il largue sa remorque et navigue librement. Les inspecteurs du ministère des transports l’attendent à Narian Mar. Averti, Vladimir Martus fait demi-tour. Avec son navire, il prend alors la fuite en Norvège, puis dans différents pays européens.
  4. En 2018, Vladimir Martus reconnaît que ses ennuis sont le fruit de ses propres erreurs (des infractions en bonne et due forme), commises entre 2007 et 2009. Toujours est-il que le litige est arrivé à un tel stade de crispation, qu’il n’y a plus aucune solution en vue.
  5. Le 6 juillet 2020, la Société Russe de Géographie annonce qu’elle va lancer une expédition pour « célébrer la gloire de la Russie » en commémorant le 250 anniversaire de la bataille de Tschesmé, « une victoire grandiose sur l’Empire ottoman », en mer Égée, et en honorant la « province russe de l’archipel des Cyclades » (1770-1774). L’expédition est prévue pour l’automne 2020. Elle sera financée par le “Fonds des subventions présidentielles” russes. Elle se déroulera sous les auspices de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie.
    La Société russe de Géographie a pour président Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense russe. Celui qui dirige, aujourd’hui, la guerre d’invasion en Ukraine. Le président du conseil d’administration de la fondation des mécènes de la Société russe de Géographie est Vladimir Poutine. On y retrouve tous les principaux oligarques de Russie.
  6. Le 14 juillet 2020, Vladimir Martus annonce sur Instagram que son litige est clos. D’autres publications, y compris sur le site web du Shtandart, suivront. Le ministère des transports a cédé à toutes ses exigences. Il peut entrer et sortir des ports russes en toute liberté. Toutes les poursuites sont abandonnées. La Société russe de Géographie peut recourir aux services du Shtandart.
    Chacun est capable de comprendre que seule une autorité, supérieure au ministère des transports et à la municipalité de Saint-Pétersbourg, a pu imposer un tel revirement. Ce litige que Vladimir Martus a présenté, en russe, comme une « tourmente bureaucratique », ne montre aucune parenté avec une quelconque opposition au régime de Poutine, ainsi que les propagandistes français pro-russes du Shtandart le font croire avec succès. De plus, il est achevé depuis juillet 2020, alors que ces mêmes propagandistes soutiennent qu’il est toujours en cours en janvier 2023. On le constatera dans la suite du texte de M. Benoît Marin-Curtoud.
  7. En raison du COVID, la célébration de la Société Russe de Géographie n’a finalement lieu qu’en octobre 2021. Le Shtandart représente la Fédération de Russie, en présence des autorités grecques et de l’ambassadeur plénipotentiaire de Russie en Grèce.
    Ainsi, le Shtandart a bien mené récemment, au minimum, une mission de représentation diplomatique officielle du pouvoir russe. Pour cette opération, il a bien été financé directement, ou via l’intermédiaire de la Société russe de Géographie, par le “Fonds des subventions présidentielles” russe. Cette information n’a jamais été révélée en France, avant le 10 janvier 2023, ailleurs que dans nos textes (première mention, 11 juillet 2022).
    Les liens étroits de Vladimir Martus avec le pouvoir russe sont donc incontestables à la lecture des textes russes. De plus, mon interprétation personnelle, qui est le seul élément subjectif de ce droit de réponse, et qui n’engage pas le collectif #NoShtandartInEurope, est de penser que l’administration présidentielle est directement intervenue entre le 6 juillet 2020 et le 14 juillet 2020 afin qu’il soit mis fin au litige du Shtandart et afin que ce navire puisse être prestataire de services pour la Société russe de Géographie en vue de représenter la Fédération de Russie.

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Benoît Marin-Curtoud: « (L’homme, Bernard Grua) juge « inopportune » la présence du navire à Rouen.

C’était une formule de politesse volontairement édulcorée par courtoisie. Mais, en vérité, il ne s’agit ni d’un « jugement », ni d’une « présence inopportune ». Notre collectif constate que la présence du Shtandart à Rouen ou dans d’autres ports français est illégale aux termes de la loi européenne. Notre collectif ne cesse de le dire depuis juin 2022. Il l’a rappelé au maire de La Rochelle et au préfet de Charente-Maritime au cours de sa manifestation du 11 décembre 2022.

Manifestation à La Rochelle pour l'applicatioon des sanctions contre le navire russe Shtandart Semaine du Golfe
Manifestation de #NoShtandartInEurope, le 11 décembre 2022, devant l’Hotel de Ville de La Rochelle pour rappeler le règlement européen à Jean-François Fountaine, maire. L’Armada de Rouen est déjà dans les préoccupations du collectif.

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Michel Balique: « pourtant le Shtandart croise dans les eaux françaises depuis le printemps 2022, a été accueilli à Granville, Saint-Malo, Caen, La Rochelle. »

Le cas de la Rochelle, devenu le port d’attache illégal du Shtandart, est très particulier tant y sont puissants les réseaux russes et pro-russes. Cette affaire locale nécessiterait de plus longs développements. Notre collectif espère que des sanctions administratives, voire judiciaires, en résulteront.
Mais, là aussi, il faut être précis. Les sanctions européennes n’interdisent pas aux navires russes de « croiser dans les eaux françaises ». Elles leur interdisent simplement d’entrer dans les ports français. Le Shtandart a été accueilli à Granville, Saint-Malo et Caen dit Michel Balique. Il a oublié Douarnenez, Camaret, Dahouet et Brest. Car, même pour lui, bien souvent à l’origine de cet « accueil » (des prestations rémunérées financièrement ou sur base de troc), le suivi est difficile tant le programme du Shtandart est opaque. Pour ne rien simplifier, le Shtandart, comme la plupart des navires russes, a déconnecté son système de localisation (AIS) depuis le 6 juin 2022.

Le Shtandart de Vladimir Martus a coupé son AIS
Comme les navires de commerce russes contournant les sanctions, le Shtandart a désactivé son AIS.

Au vu de la liste des ports cités précédemment, où le navire russe a violé la réglementation européenne, on constate que le commis-voyageur du Shtandart a probablement usé de l’argument d’autorité que lui confère son poste de président de l’association des « Amis des Grands Grands Voiliers ». Pour ce faire, il a écrit une fable en permanence reformulée et bien plus étoffée, que ce qui est présenté dans l’article auquel il est répondu ici. Ce même agent commercial et lobbyiste n’a probablement pas révélé aux organisateurs des différents événements, que la prestation du Shtandart était illégale. On ne peut pas tenir rigueur, à ces derniers, de leur aveuglement, car, jusqu’au 10 janvier 2023 et depuis plus de six mois que cette affaire dure, aucun journaliste français, écrivant sur le Shtandart, n’avait, lui non plus, présenté, si ce n’est lu, le texte des sanctions. Nos médias se sont contentés de partager la mystification du Shtandart orchestrée par son promoteur, Michel Balique.
De son côté, la presse espagnole a été plus professionnelle. Elle a contribué à mettre fin au « scandale du Shtandart » en Galice: El Faro de Vigo – 10 juillet 2022 « Una fragata rusa capea las sanciones y se dirige a Vigo ». Ensuite, le 31 juillet 2022, Galici@press a publié les sources prouvant le caractère trompeur de la fiction construite autour du Shtandart: « La fábula anti-Putin que permitió a la fragata rusa Shtandart atracar en Galicia »

Aujourd’hui, la situation est différente. Le Parlement de l’UE a déclaré la Russie « Etat sponsor du terrorisme » le 25 novembre 2022. Par ailleurs, le 28 novembre 2022, le conseil de l’Union européenne a criminalisé la violation des sanctions. Dorénavant, il serait très imprudent de s’appuyer sur les passe-droits et les faits accomplis qui se sont déroulés en Bretagne et en Normandie pendant l’été 2022. C’est ce que nous faisions savoir, sans esprit polémique, poliment et rationnellement à M. Jean-Paul Rivière.

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Michel Balique: « Cette polémique est complètement idiote et ridicule… »

La réglementation européenne, approuvée à l’unanimité des États membres de l’Union n’est pas une « polémique ». Elle n’est pas non plus « complètement idiote et ridicule ». Laissons ce type de discours au « Rassemblement National » et à ses réseaux pro-Poutine en France ou aux délires frexistes de certains hommes politiques.

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Michel Balique: « Le cas de ce navire est particulier : son capitaine Vladimir Martus a construit cette réplique, mais a fui son pays en 2009 après l’invasion russe de la Géorgie ».

Dans la fable du Shtandart où la confusion est érigée en méthode de communication, il convient de faire preuve de rigueur et de prudence. Nous en avons ici un nouvel exemple. Non, le Shtandart n’a pas quitté la Russie en raison de la guerre de Géorgie. En effet, l’invasion de ce pays par la Russie a eu lieu en août 2008 et non pas en 2009. La fuite du Shtandart en Norvège s’est produite à l’automne 2009. Entre les deux, comme il a été exposé ci-dessus, Vladimir Martus avait accepté de participer, pour environ 90 000 euros, aux « Scarlet Sails » de Saint-Pétersbourg et au 80° anniversaire de l’Okrug des Nenets. La fuite de Vladimir Martus et du Shtandart est suffisamment bien documentée, en russe, par Vladimir Martus, par le ministère des transports russes et par la presse russe pour qu’il ne soit pas la peine d’en inventer d’autres causes et de bousculer une chronologie aisément vérifiable.

Quoiqu’il en soit, il est évident que la 2e guerre de Tchétchénie (1999-2006), l’invasion de la Géorgie (2008), l’annexion de la Crimée (2014) et la guerre russe du Donbass (2014-2022) n’ont pas troublé Vladimir Martus, quand il a mené sa mission de représentation diplomatique, pour le compte du pouvoir russe, en Mer Égée, en 2021. Par ailleurs, à titre personnel, il est tranquillement revenu à son domicile de Saint-Pétersbourg entre le 4 janvier 2022 et la mi-février 2022. Il est donc faux de prétendre qu’il n’a pas pu revoir son pays depuis 2009, au nom d’un prétendu statut d’opposant politique. De plus, même ceux qui n’ont pas une connaissance intime de la Russie savent pertinemment que l’administration présidentielle russe n’enverrait pas un « opposant politique de longue date » en mission de représentation diplomatique. La presse russe (Ria.ru, MK.Ru, kp.ru, Mio.com.gr, spb.kp.ru, miriomonoia), étroitement contrôlée par le Kremlin, rend compte régulièrement des activités du Shtandart et multiplie les interviews de Vladimir Martus. Elle ne le ferait pas pour un opposant de Poutine. Cela aussi, tout le monde peut le comprendre.

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Michel Balique: « Il ne voulait plus y rester et s’il y retournait avec son navire, il craint qu’il ne soit saisi. »

Depuis le 14 juillet 2020, et l’abandon des poursuites, le ministère des transports russes n’a plus de motifs pour immobiliser à quai (et non pas « saisir ») le Shtandart. En raison du COVID, en raison d’opportunités commerciales, en raison de la Neva prise par les glaces en hiver, Vladimir Martus n’a cessé de repousser son retour à Saint-Pétersbourg. La chimérique « saisie » est, au minimum depuis juillet 2020, un sophisme et une habile, quoiqu’indécente, présentation des choix personnels de Vladimir Martus.

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Michel Balique: « Le Standhart accueille des Ukrainiens comme des Russes ».

En 2018, Valdimir Martus explique que ses officiers sont russes. Après le début de la pandémie COVID et jusqu’au mois de mai 2022, les seuls vaccins russes ne permettent pas l’entrée sur le territoire européen. Le Shtandart a donc un équipage « permanent » plus international. Mais les hommes ukrainiens quittent le navire dès le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie (24 février 2022). Ils sont mobilisés pour défendre leur pays contre l’invasion russe. À bord, en janvier 2023, il reste, peut-être encore, Oulyana, dont Martus a fait connaissance sur une plage de Nice. On y voit aussi le passage intermittent d’Ekaterina Gopenko, dont le premier embarquement est antérieur au 24 février 2022. Elle est une chanteuse en langue russe, originaire de Zaporijia. Voici ce qu’en disent des représentants de l’association Ukraine-Atlantique basée à la Rochelle.

La chanteuse Ekateryna Gopenko, elle vit à Moscou depuis plus de 10 ans. Elle a également la nationalité russe.

Asia Millet & Sasha Goron, Ukraine-Atlantique

Ces deux invitées « ukrainiennes » ont fait que le Shtandart s’est longtemps, et indûment, auto-qualifié de « navire de réfugiés ». L’expression a été largement reprise en France. Elle aussi fait les titres en Espagne avant que les révélations du Faro de Vigo et de Galici@press ne dévoilent la mystification.

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Michel Balique: « J’ai écrit au ministère de la Marine pour préciser la situation, c’est Élisabeth Borne qui a clarifié la position et a adressé une circulaire à tous les préfets maritimes leur laissant la possibilité d’autoriser le navire à accoster. »

En France, il n’y a pas de « ministère de la Marine ». Cette affirmation devrait interpeller un journaliste reprenant ce type de propos. Il existe un « ministère de la Défense » et un « secrétariat d’Etat à la mer ». Élisabeth Borne n’est ni ministre de la Défense, ni secrétaire d’Etat à la mer. Elle est première ministre. Il existe trois préfets maritimes (Premar): Toulon, Brest et Cherbourg. En dépit de sa production fleuve, c’est la première fois, en plus de six mois, que Michel Balique mentionne les « Premar ». Que faut-il en penser ? Est-ce une nouvelle création de la fable ? De son côté, Nicolas Basselier, le préfet du département de Charente-Maritime ne mentionne pas Premar 2 (Brest), dont dépend La Rochelle. Le 9 décembre 2022, dans le journal Sud Ouest, il laisse entendre que la décision d’accueillir le Shtandart relève de sa propre autorité. Il ajoute qu’il n’existe pas de dérogation spécifique au Shtandart.

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Benoît Marin-Curtoud: « L’Armada a pour sa part fait savoir qu’elle « ne recevra que les navires en règle avec le droit européen et se pliera aux autorisations émises par la préfecture de notre région» ».

L’affaire devient encore plus incompréhensible. Michel Balique parle depuis peu de préfets maritimes. En Charente-Maritime, un préfet de département, considère qu’il peut être seul juge. M. Jean-Paul Rivière, lui, parle du préfet de la région Normandie. Dans ce capharnaüm, on ne peut que recommander à l’Armada Rouen de lire et d’appliquer l’article 3 sexies bis du règlement UE et de prendre en compte la décision du Conseil de l’Europe du 28 novembre 2022. Dans ces textes de référence, les choses y sont très claires.

Quant aux journalistes professionnels, il leur restera à tenter de déterminer quels sont les acteurs qui ont rendu possible la « маскировка » (maskirovka) du Shtandart. Mais ils devront aussi reconnaître, et nous en sommes désolés, que certains d’entre eux ont leur part de responsabilité dans cet inconcevable scénario.

Pour ce qui est de Vladimir Martus, il peut continuer à jouir, à bord de son bateau, de sa vie libre sur les mers et de l’accueil qui lui est réservé dans les ports qu’il visite. Si son souhait est de ne pas retourner en Russie, il peut parfaitement visiter les très nombreux pays maritimes qui n’ont pas pris de sanctions contre la Russie. En ce qui concerne le collectif #NoShtandartInEurope, nous redisons que son intéressant navire sera le bienvenu en Europe, quand la guerre russe en Ukraine sera terminée et que les sanctions auront été levées.

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ANNEXES

Le pamphlet vindicatif de Benoît Marin-Curtoud sur Paris Normandie

Armada 2023 : à Rouen, le navire russe « Shtandart » cible d’une polémique

Paris Normandie logo

Par Benoît MARIN-CURTOUD
Publié: 8 Janvier 2023 à 17h02

Touché, coulé ? C’est l’ambition de Bernard Grua, un homme qui milite pour que le navire russe « Shtandart » ne puisse pas venir à l’Armada en juin 2023. Pas sûr qu’il soit entendu.
Benoît Marin-Curtoud, photo de profil Facebook
Benoît Marin-Curtoud, photo de profil Facebook
  • Le navire russe «Shtandart», dont la venue est prévue à l’Armada, est la cible d’une polémique – Photo archives Paris Normandie
  • Le navire russe «Standhart», ici à quai à Dieppe, dont la venue est prévue à l’Armada en juin 2023, est la cible d’une polémique – Photo archives Paris-Normandie

Le Shtandart, cette réplique d’un Cutty Sark qui aurait été commandé par Pierre le Grand, doit-il être interdit de l’Armada au motif qu’il est russe, qu’il en porte le pavillon (mais aussi celui de l’Ukraine), et que la Russie de Poutine aujourd’hui est sous le coup de multiples sanctions européennes dont l’interdiction pour ses navires d’accoster dans les ports ? C’est l’avis de Bernard Grua, un « photographe et un rédacteur vagabond », selon sa propre expression, qui a pris le parti de vouloir faire respecter très strictement toutes les sanctions de l’UE décidées à l’encontre de la Russie.

Le capitaine du Shtandart a relayé un appel à destituer Poutine

Tout récemment, il a écrit – et l’a fait savoir au président de l’Armada Jean-Paul Rivière – pour souligner que l’Europe a décidé qu’« il est interdit de donner accès, après le 16 avril 2022, aux ports et, après le 29 juillet 2022, aux écluses situées sur le territoire de l’Union à tout navire immatriculé sous pavillon russe, à l’exception de l’accès aux écluses pour quitter le territoire de l’Union. »

L’homme va plus loin, affirme que le capitaine du navire – contrairement aux positions publiques de ce dernier – « entretient des liens étroits avec le pouvoir russe » – et juge « inopportune » la présence du navire à Rouen.

Pourtant le Shtandart croise dans les eaux françaises depuis le printemps 2022, a été accueilli à Granville, Saint-Malo, Caen, La Rochelle mais n’a pas été autorisé à accoster à Sète, Lorient ou encore Bordeaux, comme le précise Michel Balique (le président de l’association des Amis des grands voiliers). « Cette polémique est complètement idiote et ridicule… Le cas de ce navire est particulier : son capitaine Vladimir Martus a construit cette réplique mais a fui son pays en 2009 après l’invasion russe de la Géorgie. Il ne voulait plus y rester et s’il y retournait avec son navire, il craint qu’il ne soit saisi. » Mais Vladimir Martus reste libre de retourner à Saint-Pétersbourg, notamment «   pour renouveler ses visas ».

La décision d’accoster entre les mains des préfets maritimes

Publiquement, Vladimir Martus a aussi dénoncé la politique agressive de Poutine, a même relayé via ses réseaux sociaux un appel à la destitution du président russe, accueille sur le Standhart des Ukrainiens comme des Russes et d’autres nationalités pour constituer son équipage.

« J’ai écrit au ministère de la Marine pour préciser la situation, c’est Élisabeth Borne qui a clarifié la position et a adressé une circulaire à tous les préfets maritimes leur laissant la possibilité d’autoriser le navire à accoster », précise Michel Balique.

L’Armada a pour sa part fait savoir qu’elle «  ne recevra que les navires en règle avec le droit européen et se pliera aux autorisations émises par la préfecture de notre région ».

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Top tweet de Benoît Marin-Curtoud, journaliste de faits divers pour le tabloïd « Paris Normandie »


Courriers échangés avec la direction de publication de Paris Normandie

Courrier de demande du droit de réponse

A l’attention de:
Monsieur David Guévart
Directeur de Publication
Paris Normandie
97 Boulevard de l’Europe
76100 Rouen
France
33 2 35 14 56 56

Copies:
– Ambassade d’Ukraine en France – Son Excellence M. Vadym Omelchenko, – ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire
– Consulat Honoraire d’Ukraine en Nouvelle-Aquitaine – M. Laurent Fortin, Consul
– Union des Ukrainiens de France – M. Jean-Pierre Pasternak, Président
– Ukraine-Atlantique, Association des Ukrainiens de Charente-Maritime – M. Oleksander Goron, Président
– Tryzub, Association Franco-ukrainienne de Nantes – Mmes Victoria Egorov et Liliana Walka, co-présidentes

De la part de:
Bernard Grua
Porte-parole du collectif #NoShtandartInEurope

Objet: affaire « Shtandart », demande de droit de réponse pour informations inexactes et mises en cause personnelle.

Nantes, le 11 janvier 2023

Cher Monsieur Guévart,

Notre collectif #NoShtandatInEurope a pris connaissance du vindicatif billet de votre collaborateur, M. Benoît Marin-Curtoud, publié le dimanche 8 avril 2022, sur votre média en ligne « Paris-Normandie » – « Armada 2023 : à Rouen, le navire russe «Shtandart » cible d’une polémique ». L’absence de travail de recherche et de vérification, les incohérences, les inexactitudes, voire les contre vérités et les arguments « ad personam », de ce texte me conduisent à demander un droit de réponse au nom de notre collectif.

Nos objections à un article publié en ligne s’exercent par courrier électronique, seul à même de reprendre les liens mis en avant dans le texte de M. Benoît Marin-Curtoud et de permettre l’accès aux liens que nous vous proposons afin de justifier et de documenter l’ensemble de nos assertions.

Je vous remercie par avance pour la publication du texte présenté ci-dessous. Je suis, bien entendu, à votre disposition pour en parler avec vous ou pour toute information complémentaire.

Je vous prie de bien vouloir agréer, cher Cher Monsieur Guévart, l’expression de mes salutations distinguées.

Bernard Grua
Porte-parole du collectif #NoShtandartInEurope

Note, cadre réglementaire du droit de réponse:
La réponse doit être demandée dans les trois mois à compter de la publication de l’article ou de la diffusion. Le média a trois jours pour la publier ou la diffuser, délai réduit à 24 heures en période de campagne électorale. Il doit la présenter dans le même corps typographique. La diffamation en droit français est plus facile à invoquer lorsque le droit de réponse est refusé… Par ailleurs, le droit de réponse doit être publié dans son intégralité. Le refus d’insertion de la part d’un média écrit est passible d’une amende de 3 750 euros.

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Relance 16/01/2023

Bernard Grua lundi 16 janv. 14:53

Monsieur David Guévart
Directeur de Publication
« Paris-Normandie »
97 Boulevard de l’Europe
76100 Rouen
France
contact@paris-normandie.fr,
mp.barbier@paris-normandie.fr,
redaction@paris-normandie.fr
d.guevart@paris-normandie.fr
+ 33 235145656

Copie:  Mme Asia Millet-Kovalenko et M. Oleksander Goron, Association Ukraine-Atlantique, Charente-Maritime 

Monsieur Guévart,

Je m’étonne que vous n’ayez pas publié mon droit de réponse, du 11 janvier 2023, au fielleux libelle de Benoît Marin-Curtoud, que vous avez fait paraître sur votre média, Paris-Normandie, le 8 janvier 2023. Je m’étonne de n’avoir reçu aucun signe de vos services. Je me permets de vous rappeler que le délai légal de publication du droit de réponse est de trois jours.Il est largement dépassé. Les attaques haineuses de votre collaborateur relèvent donc maintenant de la diffamation. Je compte sur votre diligence pour corriger très rapidement une telle négligence avant que cette affaire ne prenne d’autres proportions.

Cdlt

Réponse négative 18/01/2023

De: Marie-Paule BARBIER mer. 18 janv. 15:31

A: Bernard Grua

Bonjour,

Nous ne donnerons pas suite à votre demande et n’insèrerons pas votre texte.

Cordialement.

Marie-Paule BARBIER

« Російський… нахуй ! » 18/01/2023

De: Bernard Grua 18 janv. 2023 17:52
A: Marie-Paule Barbier

Madame Marie-Paule Barbier,

Nous avons pris bonne note de la décision de « Paris-Normandie » d’enfreindre la loi sur la presse et de refuser un droit de réponse à notre collectif #NoShtandartInEurope. Votre « article » de commande chargé d’attaques personnelles et de fausses informations devient ainsi diffamatoire. Nous nous réservons la possibilité d’éventuelles suites judiciaires dans un délai de trois mois en ce qui concerne cette diffamation.

Par ailleurs, il est bien évident que nous n’aurons de cesse de dénoncer la collusion de votre tabloïd avec l’organisation « Armada Rouen 2023 », qui viole le règlement européen N°833/2014 dans son article 3 sexies bis en recourant illégalement aux services du navire russe Shtandart, interdit d’entrée dans les ports de l’UE. Nous vous rappelons qu’une telle violation a été criminalisée par décision unanime des Etats de l’UE le 28 novembre 2022. Cette infraction relève maintenant du pénal.

Quant à votre collaborateur, Benoît Marin-Curtoud, petit chroniqueur de faits divers, fielleux « auteur » de cet innommable et calomnieux torchon, nous ne le ménagerons pas non plus.

Російський військовий корабель, іди нахуй !

Bernard Grua, pour le collectif #NoShtandartInEurope

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Sauvegardez ce « droit » de réponse sur Pinterest

Benoît Marin-Curtoud, le droit de réponse à ses calomnies, refusé par le tabloïd "Paris-Normandie"
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Publié par Bernard Grua

Graduated from Paris "Institut d'Etudes Politiques", financial auditor, photographer, founder and spokesperson of the worldwide movement which opposed to the delivery of Mitral invasion vessels to Putin's Russia, contributor to French and foreign media for culture, heritage and geopolitics.

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