Daria Moskovets et Nina Spasskaya, deux réfugiées ukrainiennes résidant à Vannes, en raison de leur manque de discernement, mais aussi à cause de l’emprise qu’exerce sur elles le microcosme politique vannetais, dont elles n’ont pas les codes, ont servi le narratif toxique de Vladimir Martus, capitaine-propriétaire du navire russe « Shtandart » violant les sanctions européennes. On trouvera ici un courrier adressé aux intéressées, à la presse et aux principales associations œuvrant pour l’Ukraine, parties prenantes du collectif No Shtandart In Europe. Ce sera l’occasion de vérifier une nouvelle fois que, dans cette guerre, il n’existe pas de zone grise. Il y a un agresseur et un agressé, une victime et un bourreau. Ménager les intérêts russes et jouer une partition individuelle, si ce n’est individualiste, conduit immanquablement au reniement, voire à la trahison des principes européens, et à la marginalisation.