Le “Shtandart” formellement interdit – la Cour de justice de l’Union européenne met fin à l’imposture de Me Thierry Clerc

Le “Shtandart” formellement interdit - la Cour de justice de l’Union européenne met fin à l’imposture de Me Thierry Clerc
À la suite de l’ordonnance de la CJUE concernant le Shtandart, il est une nouvelle fois demandé au bâtonnier de Rouen de sanctionner le comportement contraire à la déontologie de la profession d’avocat de Me Thierry Clerc, qui représente les intérêts russes. Le préfet de la Charente-Maritime est, quant à lui, rappelé à l’ordre : il est de sa responsabilité d’appliquer le règlement européen dans les ports de son département.
Shtandart : il est une nouvelle fois demandé au bâtonnier de Rouen de sanctionner le comportement contraire à l'éthique professionnelle de Me Thierry Clerc

À l’attention de : 

  • Maître Franck Langlois,
    Bâtonnier du barreau de Rouen
    Ordre des Avocats
    6 Allée Eugène Delacroix
    7600 Rouen
    ordre@barreau-rouen.avocat.fr
    02.32.08.32.70
  • Monsieur Brice Blondel,
    Préfet de la Charente-Maritime
    Préfecture de la Charente-Maritime
    38 rue Réaumur
    CS 70000
    17017 La-Rochelle CEDEX 1

Copies :

  • M. Gabriel Attal
  • Ukrinform
  • Ouest-France
  • Le télégramme
  • La Croix
  • Union des Ukrainiens de France

Objet : Le “Shtandart” formellement interdit – la Cour de justice de l’Union européenne met fin à l’imposture de Me Thierry Clerc

Le 7 septembre 2025

Monsieur le Bâtonnier,

Monsieur le Préfet,

Luxembourg, 22 août 2025 – La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé de manière formelle que le navire russe Shtandart est soumis aux sanctions de l’UE et ne peut accéder à aucun port européen. Cette ordonnance met un terme définitif à plus d’un an de procédures engagées par Me Thierry Clerc, avocat de Vladimir Martus, propriétaire de facto du navire, et démontre la nature trompeuse ainsi qu’abusive de ses manœuvres juridiques.

Cour de justice européenne, 22 août 2025 – Ordonnance concernant l’affaire T-446/24

  1. Une série d’échecs judiciaires
  2. Une stratégie triplement néfaste pour le Shtandart 
  3. Un effet délétère sur les soutiens du Shtandart 
  4. Un harcèlement judiciaire sans fondement
  5. La position du collectif No Shtandart in Europe
  6. Conclusion

Une série d’échecs judiciaires

Depuis l’été 2024, Me Thierry Clerc a multiplié les recours pour tenter d’imposer la présence du Shtandart :

Depuis 2022, le collectif No Shtandart in Europe n’a cessé d’exposer que le Shtandart relevait clairement des sanctions portuaires, comme l’ont confirmé plusieurs médias : El Faro de Vigo, 76actu, La Croix, Ouest-France, HitWest puis, à nouveau,Ouest-France. L’article 3 sexies bis du règlement UE n⁰833/2014 est d’une lecture très simple et ne laisse aucune ambiguïté sur l’application des sanctions au navire. Ceci a d’ailleurs été clairement exposé à Me Thierry Clerc, le 15 mai 2023 et le 14 novembre 2024.

Au-delà de l’échec juridique, il s’agit également de l’échec d’une manœuvre délibérée de mystification destinée à tromper les autorités, les médias et l’opinion publique contre une décision des 27 États membres de l’UE. Cette duplicité en faveur d’intérêts russes rend la responsabilité de Me Thierry Clerc encore plus lourde.

Une stratégie triplement néfaste pour le Shtandart 

Les recours de Me Clerc, cabinet Clerc Avocats, n’ont pas seulement échoué. Ils se sont révélés triplement nuisibles à son client, le Russe Vladimir Martus :

  1. Sur le plan financier : les procédures répétées ont entraîné des dépenses considérables. Pour financer ces actions judiciaires, le yacht privé Shtandart, se prétendant associatif, fait, pour partie, appel à la générosité du public en sollicitant des versements sur le compte de MartusTV GmbH, société commerciale, détenue et contrôlée par Vladimir Martus, enregistrée en Allemagne.
  2. Sur le plan juridique : en sollicitant la justice à tous les niveaux, Me Clerc a contribué à consolider une jurisprudence claire et ferme contre le Shtandart.
  3. Sur le plan médiatique et politique : en impliquant les plus hautes autorités judiciaires, Me Clerc a attiré l’attention des médias et de l’opinion publique sur les opérations de contournement du règlement UE par le navire russe. Il a également contribué à révéler les similitudes du Shtandart avec des pratiques relevant de la flotte fantôme russe.

En multipliant les manœuvres et les tentatives d’illusion ainsi qu’en refusant d’exposer la réalité à son client, Me Thierry Clerc a en réalité scellé le sort du navire.

Un effet délétère sur les soutiens du Shtandart 

L’action de Me Clerc a aussi des conséquences politiques et institutionnelles graves :

  • Les soutiens institutionnels du Shtandarty compris certains hauts fonctionnaires – se retrouvent aujourd’hui dans une position intenable. Leur compromission restera comme une tache vis-à-vis de l’État de droit.
  • Les associations complices – telles que les Amis des Grands Voiliers en France et Sail Training International au Royaume-Uni – se trouvent décrédibilisées pour avoir pris publiquement parti contre le règlement européen, en faveur d’un navire russe explicitement frappé d’interdiction.
  • La municipalité et la direction du port de La Rochelle se trouvent directement mises en cause par l’ordonnance de la CJUE, en raison de leur engagement dans l’accueil et le soutien du Shtandart après la ratification par le Conseil européen du 5e volet des sanctions pris suite au massacre de Boutcha. Cette implication dans le soutien à des intérêts russes, les place dans une position contraire au droit européen.

Un harcèlement judiciaire sans fondement

En parallèle de ses recours, Me Clerc a multiplié les menaces et démarches judiciaires contre le collectif No Shtandart in Europe.
À la lumière de la décision de la CJUE, ce harcèlement apparaît pour ce qu’il est : abusif, dénué de base légale, et contraire à la déontologie de la profession d’avocat.
Il s’agit d’une tentative d’intimidation visant à réduire au silence ceux qui défendent le respect du droit européen.

La position du collectif No Shtandart in Europe

Le collectif No Shtandart in Europe déclare :

« Cette décision marque la fin d’un feuilleton juridique construit sur des illusions et des tromperies. Elle valide la position que nous défendons depuis le premier jour : le Shtandart n’est pas un navire-école, mais un outil d’influence russe sous sanctions. Désormais, plus aucun port européen ne doit lui être ouvert. »

Conclusion

L’ordonnance de la CJUE met un terme formel aux illusions et aux tromperies entretenues par Me Thierry Clerc. Elle démontre combien ses actions ont été nuisibles :

  • pour le navire,
  • pour ses soutiens institutionnels,
  • pour des associations internationales aujourd’hui compromises,
  • pour le respect de la déontologie de la profession d’avocat,
  • et enfin pour les organisations œuvrant sincèrement à la préservation du patrimoine maritime, qu’il a fragilisées en les associant à une cause contraire à l’État de droit.

Dans ce contexte, des sanctions professionnelles devraient être envisagées à l’encontre de Me Thierry Clerc, afin de restaurer la confiance que l’on doit avoir envers la profession d’avocat et protéger l’État de droit.

De plus, le collectif No Shtandart in Europe appelle particulièrement le préfet de Charente-Maritime, ainsi que l’ensemble des autorités européennes et nationales, à faire appliquer avec rigueur cette jurisprudence, pour préserver la cohérence des sanctions contre la Russie et garantir l’unité du droit européen. À ce titre, compte tenu des infractions à répétition du Shtandart, la seule solution envisageable paraît celle de suivre l’exemple espagnol : un bannissement des eaux territoriales.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Bâtonnier, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations respectueuses. 

Bernard Grua
Porte-parole


Courriel original


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Publié par Bernard Grua

Graduated from Paris "Institut d'Etudes Politiques", financial auditor, photographer, founder and spokesperson of the worldwide movement which opposed to the delivery of Mitral invasion vessels to Putin's Russia, contributor to French and foreign media for culture, heritage and geopolitics.

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