Contribution de Bernard Grua au chapitre 6 – « La guerre de l’information à la russe, et comment s’en défendre » ainsi qu’au chapitre 7 – « Les opinions européenne et française dans la guerre hybride » de l’ouvrage de Laurent Chamontin « Ukraine et Russie pour comprendre » paru sur le Diploweb.

6. La guerre d’information à la Russe et comment s’en défendre.
Encadré 7
Sabordage des Mistral : Comment les médias français ont été manipulés
par Bernard Grua, porte-parole du collectif « No Mistrals for Putin« .
Article paru sur http://www.lexpress.fr/actualite/comment-le-kremlin-instrumentalise-l-opinion-francaise_1682920.html, 26 mai 2015.
La fable de l’immersion en haute mer des BPC (Bâtiments de Projection et de Commandement) Mistral de Saint-Nazaire est un exemple concret de la façon dont le Kremlin utilise ses réseaux d’information et ses relais locaux pour orienter l’opinion française dans un sens qui lui est favorable, tout en créant des opportunités politiques pour ses soutiens hexagonaux. Lire la suite…

7 – Les opinions européenne et française dans la guerre hybride
Encadré 8
Que nous apprend sur la France l’affaire des « Mistral » ? par Bernard Grua, porte-parole du collectif « No mistrals for Putin »
En 2008, peu de temps après la guerre menée par le Kremlin contre la Géorgie, certains membres de l’État-Major russe font part de leur souhait d’acquérir des BPC (Bâtiments de Projection et Commandement) Mistral. Concrètement il s’agit d’acheter le nec plus ultra des navires d’invasion, ceux-ci étant construits par la France au chantier STX de Saint Nazaire. L’amiral Vyssotsky, chef d’Etat-Major de la Marine, déclare, que, dotées d’un navire de la trempe du Mistral, les troupes russes auraient gagné la guerre éclair menée contre la Géorgie « en quarante minutes au lieu de vingt-six heures ». Lire la suite…
À la demande de Laurent Chamontin, Bernard Grua lui remet, en décembre 2015, un document selon le titre qu’il avait indiqué : « Que nous apprend, sur la France, l’affaire des Mistral? ». Ce fut l’occasion de faire le point sur une odyssée internationale et collective dont les enjeux et les péripéties ont tenu beaucoup d’entre nous sous haute tension pendant un an et demi. Pour y avoir été passablement impliqué, il était difficile de faire court. En conséquence, le nombre de mots maximum fut largement dépassé. L’auteur a donc dû y faire des coupes judicieuses en recentrant le propos sur la population française et en restituant une chronologie, là où la présentation était plutôt thématique. L’intégralité du texte communiqué à Laurent est ici: « Qu’est-ce que nous a appris, sur la France, l’affaire des Mistral? »