URL courte – https://bit.ly/shtandart-calais-moscou
Le 14 juin 2023, sur « Nord Littoral, Grégory Faucquez a fait paraître un entretien « Escale à Calais. Pour Marcel Charpentier, le capitaine du Shtandart n’est pas pro-Poutine ». Pour cette affaire complexe, Bernard Grua, porte parole de No Shtandart In Europe, a été mentionné à plusieurs reprises. Il est regrettable que cette publication n’ait été précédée d’aucun échange préalable. Les propos qui lui sont prêtés auraient gagné en pertinence. On trouvera, ci-dessous, un certain nombre de précisions, voire des propositions de rectification.
A l’attention de:
– M. Marcel Charpentier, FRCPM – frcpm@wanadoo.fr
– M. Grégory Faucquez, Nord Littoral – courrier@nordlittoral.fr
Le 15 juin 2023
Objet: Prestation du navire russe « Shtandart » au festival maritime, « Escale à Calais », dans le cadre du 5e volet des sanctions pris à la suite des massacres de Boutcha
Cher Monsieur Charpentier, Cher Monsieur Faucquez,
J’ai pris connaissance de votre entretien « Escale à Calais. Pour Marcel Charpentier, le capitaine du Shtandart n’est pas pro-Poutine » (PJ) paru le 14 juin 2023 sur Nord Littoral. Pour cette affaire complexe, j’ai été mentionné à plusieurs reprises. Je regrette que nous n’ayons pas pu échanger préalablement. Les propos qui me sont prêtés auraient gagné en pertinence. Je me permets de vous faire parvenir un certain nombre de précisions, voire des propositions de rectification.
- La campagne de Bernard Grua
- Deux manifestations
- Sournoisement au service de l’idéologie de Poutine ?
- Vladimir, pro-Poutine ?
- Un père ukrainien ?
- Au trou, direct !
- Comptes transférés à Hambourg
- Allégations
- D’où ça sort ?
- Pavillon ukrainien
- Perturbations à Calais ?
- Opération anti-terroriste
- Fauteurs de troubles
- Inauguration à bord du Shtandart
GF – Grégory Faucquez: « Avez-vous eu vent de la campagne anti-Shtandart de Bernard Grua ? »
Il ne s’agit pas d’une initiative individuelle, mais de la campagne du collectif « No Shtandart In Europe » dont, à la demande des Ukrainiens rochelais, je suis le porte-parole depuis juin 2022. La lettre que notre collectif a adressée à la Première ministre dès le 8 juillet 2022 était signée par Oleh Sentsov , Roman Sushchenko, et une trentaine d’organisations représentatives de la communauté ukrainienne en France. Le collectif a le soutien de la municipalité de Lviv qui a saisi la commission Yermak-McFaul. Il est aussi appuyé par Oleksiy Goncharenko, député d’Odessa à la Vekhovna Rada, membre de la délégation parlementaire ukrainienne permanente au Conseil de l’Europe, vice-président de la Commission APCE sur les migrations. M. Goncharenko est le premier à avoir révélé les méthodes employées contre la communauté ukrainienne de La Rochelle par le groupe de pression ayant imposé la présence du Shtandart dans ce port. Pour la clarté des débats et pour l’information du public, il est donc souhaitable d’éviter de tourner cette affaire internationale, en un émotionnel sujet personnel.
MC – Marcel Charpentier: « Il (Bernard Grua) y a organisé deux manifestations (à Vannes) contre la présence du Shtandart. Il y a eu neuf personnes à la première et trente à la seconde, parce qu’il avait réussi à convaincre une association de se joindre à lui… »
Ce n’est pas exact.
GF: « Vous ne croyez donc pas une seconde au portrait qu’il fait du capitaine du Shtandart, Vladimir Martus, que Bernard Grua présente comme un homme de réseau sournoisement au service de l’idéologie de Poutine ? »
- Il ne nous semble pas avoir utilisé le polémique adverbe « sournoisement ». Nous avons dévoilé des documents russes concernant le litige de Vladimir Martus, avec Dmitri Atlashkin, inspecteur au ministère des transports russe. L’épreuve de force d’une star telle Martus contre l’obscur fonctionnaire russe a démarré en 2007 (Komsomolskaïa Pravda — 21/09/2007). Elle portait sur les conditions de sécurité des passagers, dont des enfants de moins de 15 ans, à bord du Shtandart, en mer Baltique. Ensuite, en 2009, le Shtandart a pris la fuite pour ne pas être sanctionné, déjà, en raison du viol des règles, qui lui étaient imposées par son organisme de tutelle (Komsomolskaïa Pravda – 04/11/2009). Ce contentieux, qui n’était pas politique, contrairement à ce que le réseau du Shtandart prétend, a été réglé, le 14 juillet 2020, (Instagram – 14/07/2020, Facebook – 20/07/2020), site du Shtandart – 20/07/2020), Fontanka.ru – 21/07/2020). Ceci grâce à l’intervention d’une autorité supérieure à celle du ministère des transports (« anti-Shtandart ») et de la municipalité de Saint-Pétersbourg (« pro-Shtandart »). Chacun pourra comprendre ce qu’il est possible d’y entendre.
Lire: « Shtandart , 2009, le refus de respecter les règles de sécurité russes, présenté, par Vladimir Martus, comme une opposition politique au régime de Poutine« . - En octobre 2021, Vladimir Martus et le Shtandart ont mené une mission d’ambassade officielle pour représenter la Fédération de Russie en mer Égée afin de célébrer la « gloire militaire de la Russie » à l’occasion du 250e anniversaire de la bataille de Tchesmé, « une victoire grandiose sur l’Empire ottoman » (Русское географическое общество – 06/07/2020). L’expédition a été organisée par la Société russe de géographie, dirigée par Sergeï Choïgou, le ministre à la tête de la guerre russe en Ukraine. Le président du conseil d’administration de la Société russe de géographie, où l’on trouve de nombreux membres de l’administration présidentielle et des oligarques sous sanctions, est présidé par Vladimir Poutine. La mission s’est déroulée sous le haut parrainage de Vladimir Poutine. Elle a été payée par le Fonds de subvention de l’administration présidentielle russe, c’est-à-dire la cassette personnelle de Poutine. En raison de son succès (Russian Geographical Society – 01/11/2021), l’opération de soft power devait se poursuivre, en Grèce, en Italie et en Espagne, pour l’année 2022. L’invasion à grande échelle de l’Ukraine a réorienté cette mission vers une France, qui envisage avec plus de légèreté le respect qu’elle doit à sa signature internationale.
Lire: « Vladimir Martus et le Shtandart en mission de représentation diplomatique sous les auspices et avec le financement de Poutine, octobre 2021« .
MC: « Vladimir n’est pas pro-Poutine ».
Les éléments factuels présentés précédemment prouvent que Vladimir Martus est proche des cercles du pouvoir russe et que son navire est un ambassadeur du régime de Poutine. Mais nous n’avons pas dit ou écrit que Vladimir Martus est « pro-poutine ». Il est « pro Martus ». C’est la seule constante que l’on trouve dans ses différents discours et sous ses différents visages. Il se présente tour à tour en vagabond des mers, en officier de marine, en Pierre le Grand, en gourou, en séducteur ou en pirate. Il a un discours adapté à chaque auditoire et à chaque bailleur de fonds. Martus dit, en russe, regretter l’Union soviétique et vouloir appliquer l’idéal communiste sur son bateau. Il n’en reste pas moins que le Shtandart a été construit avec l’appui de la municipalité de Saint-Pétersbourg à l’époque où Anatoli Sobtchak en était le maire, dont l’un des plus proches conseillers était Vladimir Poutine.

MC: « Son père est ukrainien et, contrairement à ce qui est dit contre lui (par Bernard Grua, ndr), il n’a pas attendu qu’il y ait la guerre pour le faire savoir. Moi, je le sais depuis très longtemps ».
Vladimir Martus est de citoyenneté russe. Il est né, il a grandi, il a fait ses études (dans la même université que son père) à Saint-Pétersbourg, où se trouve son domicile familial, où résident sa femme et ses quatre enfants. Il ne parle pas ukrainien. Personne n’a jamais prouvé que le père de Vladimir Martus était d’origine ukrainienne, bien que ceci serait vérifiable sur le passeport soviétique où figurent la nationalité et la citoyenneté du porteur. Dans aucun des textes que nous avons revus en français, en anglais et en russe, nous n’avons lu que Martus ait déclaré avoir un père ukrainien, avant le 24 février 2022. Il n’a guère la fibre ukrainienne. On rappellera que Vladimir Martus, en 2016, s’est réjoui, en russe, sur VK (le Facebook russe), du fait que des marins russes embarquaient sur le Khersones, grand voilier volé à l’Ukraine lors de l’annexion de la Crimée. Victoria Nikolenko, docteure en linguistique de notre collectif, a analysé les publications Facebook de Vladimir Martus depuis le 24 février 2022. Elles ne montrent aucune empathie pour les souffrances des Ukrainiens. Seuls le préoccupe le destin de la Russie, les mesures restrictives de l’UE et l’activité commerciale de son navire. Quoiqu’il en soit, cette argutie, concernant un putatif père ukrainien, est hors sujet. Le cinquième volet des sanctions et l’article 3 sexies bis du règlement européen n°833/2014 portent sur TOUT navire immatriculé sous pavillon russe. La nationalité de l’équipage, du capitaine et de l’armateur n’entre pas en ligne de compte.
MC: « Et Vladimir est interdit de séjour en Russie ! S’ils débarquent, lui et son équipage, ils iront au trou direct ! »
Cette mystification, lancée en mars 2022, par le principal lobbyiste français de Vladimir Martus est reprise en boucle depuis lors. Elle n’a jamais été étayée. À notre connaissance, elle n’a même jamais été présentée en russe par Martus. Comme indiqué ci-dessus, le litige a été réglé en juillet 2020 suivant les propres dires de Martus. Bien qu’il prétende être en exil depuis 13 ans, Vladimir Martus a annoncé, en russe, sur VK être rentré à son domicile de Saint-Pétersbourg entre le début janvier et la mi-février 2022. Comme Martus le reconnaît sur le site du Shtandart (20/07/2020) et sur Fontanka.ru (21/07/2020), le Shtandart peut faire route sur Saint-Pétersbourg. Mais cela ne sera pas dans l’immédiat. En effet, il n’a aucun intérêt financier à séjourner en Russie. Dans ce pays, il ne peut prétendre participer qu’à un seul événement nautique annuel, les « Scarlet Sails » (Voiles Écarlates). Dans le meilleur des cas, et très exceptionnellement, il peut en espérer un deuxième. Pour vivre très confortablement, Martus estime avoir besoin d’une dizaine d’événements nautiques par an. Ces festivals, il les dénichait en Europe. Maintenant, dans l’Union, il ne les trouve plus qu’en France, le seul pays où il peut, pour l’instant, frauder les sanctions prises à la suite des massacres de Boutcha. Enfin, soulignons, qu’à Saint-Pétersbourg, la Neva est gelée quatre à cinq mois par an. Y être présent immobiliserait le navire sans possibilité de prestations commerciales. Cette réalité explique pourquoi le Shtandart n’est pas rentré à Saint-Pétersbourg, malgré le fait que son litige soit réglé depuis trois ans. No Shtandart In Europe n’exige pas que le Shtandart retourne sur les rivages de Poutine. Notre collectif demande seulement que le Shtandart ne séjourne pas dans les ports qui lui sont interdits depuis la mise en place des sanctions prises à la suite des massacres de Boutcha. Il existe de très nombreux pays maritimes, sans sanction, qui lui restent accessibles. Le Shtandart y sera bien accueilli.
MC: « Vladimir a même transféré ses comptes bancaires de Saint-Pétersbourg à Hambourg pour échapper aux saisies alors qu’il n’a rien à se reprocher. »
Sauf à supposer que Martus ait commis de nouvelles malversations en Russie, depuis juillet 2020, la ficelle usée des fantasmagoriques saisies n’est pas crédible. Pour ce qui est du transfert des comptes, cela reste à vérifier. Mais ce n’est pas impossible, au moins partiellement. Il vaut mieux détenir ses fonds en euros ou en dollars plutôt qu’en roubles, monnaie qui n’est plus guère acceptée en Europe, où Martus conduit ses affaires. D’autant que cette monnaie est devenue très volatile depuis le début de l’invasion à grande échelle. Enfin, se faire payer en Allemagne permet de contourner les sanctions financières, voire de faire croire, comme à Vannes et à Paimpol, que le Shtandart est propriété d’un armateur allemand et non pas russe.
GF: « D’où viendraient alors les allégations de Bernard Grua ?
Tous les éléments résultants de nos investigations sont disponibles en ligne. Nous n’émettons pas d’allégations, mais nous reprenons la réglementation européenne et les textes en russe de Vladimir Martus, de la presse russe et de la société russe de géographie. J’aurais répondu bien volontiers, à Grégory Faucquez s’il m’avait questionné avant d’écrire ce papier, comme je l’ai fait avec Thomas Dagbert du même journal, « Nord Littoral ».
MC: « Je ne sais pas d’où ça sort… »
Comme suggéré ci-dessus, Marcel Charpentier peut consulter notre dossier en ligne sur le cas du Shtandart. Notre collectif est à son entière disposition pour répondre aux questions qu’il souhaiterait nous poser.
MC: « L’une des dernières fois que j’ai vu le Shtandart, il battait pavillon russe et ukrainien, ce qui est interdit normalement, mais c’est symbolique. »
Comme Marine Le Pen arborant un pin’s aux couleurs de l’Ukraine sur le marché polonais d’Hénin-Beaumont, comme la dernière Assemblée parlementaire de la CEI (avril 2023) tenue à Saint-Pétersbourg qui hissait le drapeau ukrainien, Vladimir Martus aime faire flotter les couleurs ukrainiennes en pavillon de prise, sous le pavillon russe et sous la flamme de guerre russe. C’est effectivement illégal, mais c’est destiné à profiter commercialement de la compassion dont bénéficie le malheur ukrainien causé par les compatriotes de Martus. Il s’agit là d’un classique de la « maskirovka » russe. Quoi qu’il en soit, selon nos informations, les préfectures de Charente-Maritime, du Morbihan et de Seine-Maritime lui ont, heureusement, interdit cette pratique, vécue comme une profanation par les Ukrainiens.
GF: « Il y a eu des manifestations à Vannes à l’initiative de Bernard Grua, craignez-vous des perturbations sur Escale à Calais ? »
Notre collectif a manifesté à la Rochelle (trois fois), à Vigo (Espagne), à Camaret, à Saintes, à Paris, à Lorient, à Nantes, à Rouen, à Vannes, à Baden. Des flashmobs contre le viol des sanctions par le Shtandart se sont aussi tenues en Ukraine: Boutcha, Odessa, Kropyvnytskiy et Dnipro. Nos manifestations, déclarées en préfecture, se déroulent pacifiquement et dans le calme. Les participants sont principalement des Ukrainiennes avec leurs enfants. Nous sommes très vigilants sur leur sécurité. Nous tenons donc à éviter toutes les provocations aussi bien internes qu’externes.
MC: « Nous travaillons avec une boîte de sécurité privée, l’opération Sentinelle (note BG: opération anti-terroriste) sera sur site, et nous avons passé une convention avec la police. »
Cette inversion rhétorique au service d’intérêts russes, où les réfugiés ukrainiens sont présentés comme des terroristes, est choquante. Mais elle ne doit pas surprendre. On connaît bien la propagande ukrainophobe du principal lobbyiste français qui œuvre pour le Shtandart. Plutôt que d’apporter crédit à ses invectives de comptoir, on ne peut que conseiller à MM. Charpentier et Faucquez d’obtenir des informations terrains de première main. Pourquoi ne prendraient-ils pas contact avec les préfectures ou sous-préfectures concernées par les précédentes manifestations ? Nous pouvons leur donner les coordonnées des services concernés.
MC: « S’il y a des fauteurs de troubles, ils seront exclus du site. »
Rappelons toutefois que le droit de manifester est inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. Une manifestation déclarée en préfecture, conduite paisiblement, selon un itinéraire convenu d’avance ne peut pas être dispersée par une « boîte de sécurité privée ». De plus, une telle milice lancée contre des femmes ukrainiennes et leurs enfants rappellerait les fâcheuses pratiques qui ont cours dans les territoires ukrainiens occupés par les Russes. En France, le maintien de l’ordre et la sécurité des manifestations ne peuvent être assurés que par les services de l’État dûment mandatés.

MC: « J’ai bien l’intention de faire l’inauguration à bord du Shtandart, comme prévu. »
Quels que soient ses liens personnels avec le capitaine, durant cette abominable guerre russe en Ukraine, nous pensons qu’un maître des cérémonies français s’affichant sur un navire ambassadeur du régime russe et se tenant sous le pavillon ainsi que sous la flamme de guerre russes, n’est pas judicieux. Ce n’est bon ni pour la ville de Calais, ni pour le mouvement soutenant le patrimoine maritime, sans même parler de la désastreuse image internationale qui en résulterait. On rappelle que la Russie a été reconnue Etat sponsor du terrorisme et que son Dirigeant est l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI. N’oublions pas, non plus, que depuis le 28 novembre 2022, le contournement des sanctions est un délit pénal. La mesure et la dignité s’imposent sur un sujet aussi sensible.
Je suis à votre disposition pour toute précision complémentaire. Je souhaite, d’ailleurs, vivement échanger avec vous sur cette affaire, que ce soit par téléphone ou par une rencontre à Calais.
Je vous prie, Messieurs, de bien vouloir agréer mes salutations les plus cordiales.
Bernard Grua,
Porte-parole du collectif #NoShtandartInEurope, Lieutenant de Vaisseau (R), navigateur féru de patrimoine maritime, cofondateur et ex porte-parole du collectif « No Mistrals for Putin », contributeur à l’ouvrage de Laurent Chamontin « Ukraine et Russie pour comprendre », contributeur à « Russia Beyond », « Ukraine Crisis Media Center », « Ukrinform », etc.
Article de Nord Littoral



Autres articles sur la fraude du navire russe Shtandart à « Escale à Calais »
Navire russe Shtandart: M. le Préfet du Pas-de-Calais, interdisez la fraude aux sanctions européennes.
Lettre au préfet du Pas-de-Calais lui demandant, comme il en a le devoir, de ne pas collaborer à la fraude du navire Shtandart représentant du…
Keep reading« Escale à Calais », la fable du Shtandart exposée sur « Nord Littoral » ne résiste pas aux faits
La fiction entretenue par le navire russe « Shtandart » et ses complices, afin de « justifier » la fraude aux sanctions prises à la…
Keep reading« Escale à Calais », la participation du Shtandart est bien une fraude aux sanctions et un délit pénal selon le règlement européen.
S’appuyant sur un courrier de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED), Grégory Faucquez du média « Nord Littoral » annonce qu’invoquer les sanctions…
Keep reading




















2 commentaires sur « « Escale à Calais », ce qu’il ne faut pas savoir sur les liens de Vladimir Martus avec le pouvoir russe »