André Markowicz, Françoise Morvan et les Bretons

Grâce à sa production littéraire reconnue et grâce à quelques textes s’opposant au totalitarisme de Vladimir Poutine, André Markovicz bénéficie d’une aura empêchant tout questionnement sur sa personne. Mieux, il est largement partagé et congratulé. Pourtant, quand on réexamine l’enchaînement de ses publications, on ne peut qu’être sidéré par le flot de calomnies et de contre-vérités qui hantent un sous-jacent discours de haine, souvent directement copié de sa conjointe, Françoise Morvan. La méthode de désinformation est habile, à défaut d’être loyale.
Grâce à sa production littéraire reconnue, dans un certain milieu parisien, et grâce à quelques textes s’opposant à Vladimir Poutine, André Markovicz bénéficie d’une aura empêchant tout questionnement sur sa personne. Mieux, il est largement partagé et congratulé. Pourtant, quand on réexamine l’enchaînement de ses publications, on ne peut qu’être sidéré par le flot de calomnies et de contre-vérités qui hantent un sous-jacent discours de haine, souvent directement copié de sa conjointe, Françoise Morvan. La méthode de désinformation est habile, à défaut d’être loyale.

Sommaire

André Markowicz, un talent littéraire

Quel lecteur non averti irait suspecter la moindre violence ou le moindre fanatisme chez André Markowicz, ce grand littéraire reconnu, déversant sa poésie, mais aussi sa prose mélancolique, si ce n’est dépressive, et son nihilisme désespéré, à longueur de « chroniques » Facebook? L’emballage est parfait:
– André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs.
– Molière de l’adaptateur: Françoise Morvan et André Markowicz pour « Platonov ».
– Russie : Yves Rocher au coeur de l’affaire NavalnyLe traducteur réputé de littérature russe André Markowicz a dénoncé mardi sur Facebook un « piège (…) organisé par Poutine...
etc…

André Markowicz parlant de sa traduction de « Le maître et Marguerite » (Boulgakov)

Il ne s’agit pas de nier le talent et le travail de Markowicz, ni bien sûr, son opposition au régime de Poutine. En revanche, ce qui est inacceptable, ce sont les discours de haine contre la Bretagne et contre les Bretons, écrits par Françoise Morvan, que Markowicz insère dans des textes ne s’y rapportant pas et dont ses « chroniques » Facebook sont truffées.


La littérature d’André Markowicz, double language et écarts avec la réalité des faits rapportés

Christian Troadec cible d'andré Markowicz, idole d'Hélène Rouodier de Lara
Christian Troadec est le populaire maire divers gauche de Carhaix, petite ville située dans un Centre Bretagne en grande difficulté – Il est la cible, comme des milliers d’autres Bretons de l’acharnement destructeur d’André Markowicz – Photo Bernard Grua – Carhaix 30/11/2013

Au début, ça m’avait même fait rire. Une foule de schtroumpfs…  Et puis, je n’ai pas ri du tout… Je ne parle pas des slogans, je ne parle pas des idées, je parle juste des images. Des gens qui agitent des drapeaux. Des marches de drapeaux…  le drapeau comme revendication, c’est le degré zéro de la pensée. Le niveau moyen d’un supporter de foot… Les gens, dans la foule, seront outragés s’ils lisent que je les compare à une foule du FN. — C’est le propre des drapeaux : ce que brandit celui qui brandit un drapeau, c’est l’exclusion de l’autre… Ça, c’est la première phase de l’embrigadement. Non pas le défilé, mais le rassemblement.

Post Facebook de Markowicz le 1er décembre 2013 au sujet du rassemblement de Carhaix (30/11/2013)
André Markowicz, Hélène Roudier de Lara, Carhaix, Bonnets rouges
Drapeaux breton à Carhaix 30/11/2013 – Photo Bernard Grua

Cécile, votre remarque est, réellement, tragique : existe-t-il un nationalisme de gauche ? un nationalisme qui ne soit pas celui de l’exclusion ? je ne le pense pas. Et, en même temps, le rouleau compresseur, non pas russe, mais poutinien, est terrifiant. Et les forces démocratiques en Ukraine brandissent des drapeaux ukrainiens… Nous verrons bien. Je suis, évidemment, avec elles.

Réponse au commentaire de Cécile Vaissié au sujet de Kyiv par Markowicz sous son post du 1er décembre 2013 relatif à Carhaix – Il ne parle pas des très peu démocratiques drapeaux Svoboda ou Pravy Sektor.
André Markowicz, Hélène Roudier de Lara, Kiev, Maidan
Drapeaux nationaux ukrainiens + Pravy Sektor & Svoboda à Kyiv – 22/12/2013 – Photo Bernard Grua

Il faut revenir sur le mépris montré par Markowicz à l’égard de ses lecteurs ainsi qu’à l’égard des faits qu’il dit rapporter. Il compare le nombre de manifestants présents (entre 17.000 & 40.000 selon Le Monde), le 30 novembre 2013 à Carhaix, petite ville (9.000 habitants) isolée du Centre Bretagne, avec les 10.000 manifestants (selon Le Monde) des 29 novembre et 30 novembre à Kyiv (3 millions d’habitants), capitale de l’Ukraine bien desservie par les transports publics. Il considère les premiers comme une quantité négligeable. Ainsi, le commentaire de Markowicz, qui suit, n’a aucun sens, si ce n’est une volonté de désinformer. Il en a encore moins si on met en parallèle le vivier des deux populations concernées par ces manifestations: 4,8 millions pour la Bretagne, 42 millions pour l’Ukraine.

A titre de comparaison, avec ce qui se passe en Ukraine. Bien sûr, il y a des drapeaux, — mais regardez leur nombre alors qu’il y a près de dix fois plus de gens sur le Maïdan…

Commentaire de Markowicz sous son post du 1er décembre 2013 au sujet du rassemblement de Carhaix (30/11/2013)

A la date où parle Markowicz, soit le 30 novembre 2013, il y avait, au mieux, autant de manifestants sur Le Maidan qu’à Carhaix. Markowicz ment effrontément à ses lecteurs pour les besoins de sa démonstration. Il dit qu’il y avait 10 fois plus de manifestants sur le Maidan, qu’à Carhaix. Pas de problème. Personne ne le conteste.

Pour avoir été présent à Carhaix puis à Kyiv (voir Maïdan, de la révolution romantique à la révolution du sacrifice) et sans opposer un mouvement à un autre il est possible de dévoiler la méthode Markowicz. Il convient de comprendre que les « détails » que ce dernier fournit pour appuyer sa « crédibilité » ne sont parfois que des abus de crédulitéLe tort que nous avons tous eu fut de croire que cet écrivain faisait un travail d’observateur, d’enquêteur, de journaliste, d’historien, voire de géopoliticien. Mais il fait de la littérature, en chambre, et délivre un monde virtuel propre à émouvoir, quitte à s’affranchir de la réalité du terrain qu’il ignore et des témoignages qu’il écarte.

Il fait aussi de l’idéologie et de la propagande.


André Markowicz, tromperies d’un discours de haine politique enfouit dans un mille-feuilles littéraire

Une agrégée de philosphie, admitrice de Markowicz, a cru pouvoir publiquement écrire à l’auteur de ces lignes :

« Bernard Grua quand vous aurez traduit tout Shakespeare et tout Dostoievski on en reparlera (en plus, il s’est engagé clairement contre Poutine et pour Navalny). Taisez-vous donc Bernard Grua au lieu de dire des saloperies sur un homme bien, un bon écrivain et aussi bon traducteur. »

H.R.L., agrégée de Philosophie, mise en congé de l’enseignement national – 13/03/2021

Il faut savoir que les « saloperies«  mentionnées par cette personne tiennent dans un simple commentaire rédigé sous un article d’André Markowicz« Bof, c’est du Markowicz. Ce n’est pas la peine de passer trop de temps avec ce type, fort déplaisant. » Pour un Breton, le propos était pourtant très mesuré, compte-tenu de la façon dont sont généralement perçus, à juste titre, les écrits d’André Markowicz et de Françoise Morvan dans une région qu’ils accablent de leurs rancoeurs calomnieuses.

Si la citation de cette personne, en elle-même peu significative, est mentionnée ici, c’est parce qu’elle est l’exemple d’une catégorie de population, essentiellement parisienne, pour qui l’image de Markowicz ne saurait être remise en cause, malgré un enracinement idéologique d’extrême gauche peu compatible avec les opinions plutôt conservatrices de ses thuriféraires. Trois des principaux journalistes français qui écrivent sur l’ex-URSS, et qui y résident, ont été directement interrogés. Ils n’ont pu parler ni en bien, ni en mal, de Markowicz. Un seul s’est contenté de le qualifier en disant: « c’est un Jacobin »C’est dire le caractère peu significatif du militantisme anti-Kremlin, dont est souvent gratifié Markowicz par une cour complaisante.

Mais, nombreux sont les « activistes du clavier », qui partagent, les infamies de Markowicz/Morvan, enrobées d’autres considérations. En toute innocence. Car, dans ce pudding, chacun ne garde que les pépites qui confortent ses convictions. Pourtant, le poison est là et s’instille doucement comme l’invisible radiation tueuse de Chornobyl. On observe aussi des personnes d’une grande valeur telles que Cécile Vaissié et Galia Ackerman. Elles commentent positivement, et sans y voir malice, des publications, dont une partie est indubitablement fausse et ignoble. Ceci est profondément inquiétant.

Alors que l’on se plonge dans le côté sombre de la production de Markowicz, on y retrouve de nombreux points communs avec les paroles que l’on peut entendre ailleurs dans des termes identiques, preuve que le message se diffuse. Ainsi, il faut citer, à nouveau, l’agrégée prédédemment mentionné. Pour cloturer une discussion sur l’histoire de la Bretagne, dont elle ignore tout, elle avait lancé méchamment, et sans que rien ne puisse le laisser prévoir: « De toute façon, vous n’avez rien compris au problème juif ». D’où a pu sortir une telle invective? Comment en parlant de la Bretagne peut-on quasiment qualifier son interlocuteur d’anti-sémite? A moins d’y voir un accès de folie passagère, il ne semble pas exister d’explication. La lecture de Markowicz est éclairante. Le régionaliste breton est un néo-nazi.


La France Insoumisme de Jean-Luc Mélenchon, famille spirituelle du couple Morvan/Markowicz

La contamination Markowicz va encore plus loin. Il faut montrer quelques liens pour le moins étonnants. Le tropisme pro-Kremlin de la très jacobine France Insoumise (LFI) et de son leader, Jean-Luc Mélenchon est bien connu. Comme les autres hommes politiques, ce dernier ne peut pas connaître tous les sujets qu’il aborde. Il s’entoure donc de conseillers. Le Franco/Serbe russophile, Djordje Kuzmanovicun temps chargé des Affaires étrangères pour la FI, s’est notamment illustré par les propos qu’il a fait tenir par son chef sur les pays Baltes. Pour la Bretagne, une de ses inspiratrices est (ou tout au moins fut)… Françoise Morvan. Selon un témoignage reçu, c’est elle qui lui aurait glissé, à Mélenchon, les expressions scandaleuses de « langue de collabo » pour définir le breton et de « secte » pour qualifier Diwan, l’école immersive en langue bretonne. C’est encore elle qui lui aurait suggéré de traiter les Bretons « d’esclaves », une thématique chère à Markowicz. On peut mettre en doute ces assertions. En tout cas, on ne peut que constater la rigoureuse similitude discriminatoire des termes employés par Morvan/Markowicz et par Mélenchon.

Il y a dans ce couple, Morvan/Markowicz, comprenant une femme ayant grandi en banlieue parisienne et un homme issu d’une mère russe, ainsi que d’un père aux origines polonaises, une constante à vouloir décider de ce qu’était, est, et sera une bretagne fantasmée. Leur dérive colonialiste embrase un large spectre historique, culturel, politique, religieux, voire économique. Pourtant, on serait bien en peine d’identifier un véritable projet d’avenir pour les Bretons chez ces « Commissaires politiques » ou « Représentants en mission« , que n’auraient désavoués ni une Convention de sinistre mémoire, ni un bolchevisme épurateur, lequel est remis à l’honneur par le chef du régime mafieux mettant en coupe réglée le pays de Pouchkine. À la pointe ouest de l’Europe, leur nihilisme intolérant et destructeur est la négation de toute lumière et de tout humanisme.

« Non oportet equi dentes inspicere donati ». Pourtant, les positions anti-Poutine ne peuvent suffire à cacher cette cuisine nauséabonde et à coopter une personnalité sans devoir d’inventaire. Car ce sont bien là des « saloperies » pour citer la femme de lettres mentionnée précédemment.


Quels témoignages en Bretagne sur le couple Markowicz/Morvan?

Des demandes de témoignages par messages privés, ou sur différents groupes Facebook et sur Twitter ont été lancées. Il ressort, que le couple Markowicz/Morvan prend des faits extrêmes et des individus extrémistes isolés pour les généraliser à un peuple et à un territoire dans leur intégralité.

Depuis plusieurs décennies, le discours jacobin-trotskiste (certains disent soviétique), imprégné de complotisme, de Markowicz et Morvan a un seul fil conducteur : montrer que le mouvement breton et que la langue bretonne sont les créations d’une extrême-droite, sécessionniste, intégralement inspirée par la collaboration avec l’occupant allemand. Cette idéologie serait perpétuée par des néo-nazis agissant en collusion avec les oligarques (ici appelés « les patrons »).

Certains luxes de détails peuvent éventuellement être inventés ou, s’ils sont réels, être présentés dans un sens rigoureusement contraire aux faits établis. Ainsi, des institutions et des organisations connues de tous (Institut Culturel de Bretagne, Produit en Bretagne, CELIB, Institut de Locarn…), fonctionnant au grand jour et de façon publique, sont dévoilées comme de sombres officines découvertes grâce à des enquêtes approfondies. La nouveauté en est seulement dans le sens qui leur est attribué, dans les dessins machiavéliques qui leur sont prêtés et dans l’imagination « littéraire » qui les raconte.

On est bien là dans le schéma de propagande appliqué depuis 2013 par le Kremlin contre l’Ukraine. Tout le mérite de nos deux Brittophobes est d’en avoir été des précurseurs.

Diffusion de la demande de témoignages partagée sur Twitter – A ceci il faudrait ajouter l’audience gagnée par le fait que ce tweet a été cité par un compte important et retweeté depuis ce compte.

Notons que sur Twitter, si prompt à s’enflammer, malgré les 2.785 lecteurs atteints, personne n’a manifesté le moindre soutien au couple mis en cause. Il s’agirait plutôt du contraire. Mais je ne citerai pas certains avis. Françoise Morvan et André Markowicz entre deux attaques ont pour pratique de mettre en avant leur statut de victimes. Il n’est pas nécessaire de les y encourager.

Markowicz tiendrait sur les Russes ou sur les Ukrainiens le discours qu’il promeut contre les Bretons, il serait execré par ceux qui aujourd’hui l’encensent. Pourtant, ses discours jacobinopithèques et brittophobes lui valent complaisance, si ce n’est admiration. Il sera à Douarnenez pour les 6 et 7 août 2021 pour le salon du livre et de la poésie. On aimerait qu’il se contente de parler de l’ouvrage de Boulgakov « Le Maître et Marguerite ». Mais il serait présomptueux d’imaginer qu’il ne se livrera pas à quelques digressions sur une Bretagne, qu’il fantasme sous une couleur brune.

Des grands noms seront présents, place de l’Enfer, pendant la durée de la Baie des plumes, à l’instar du traducteur de russe André Markowicz, de la poétesse enseignante de philosophie, Marie-Noëlle Agniau, ou du Douarneniste, Claude Favre, pour ne citer qu’eux. 

Ouest france, 03/08/2021, Douarnenez. « On organise quand même un salon du livre un peu rock’n’roll »
André Markowicz et Françoise Morvan à Douarnenez

Nouvelles de Douarnenez, par ABP

« … Françoise Morvan, au-delà d’une présentation intéressante du livre de Boulgakov et des subtilités exigées par une bonne traduction, n’a pas pu s’empêcher d’ironiser sur la Bretagne des militants de la cause bretonne. Elle a lâché quelques bribes de sarcasmes qui n’avaient aucun rapport avec le thème de la table ronde. Le public qui n’était pas venu pour ça n’y a rien compris d’ailleurs. Les blagues sur l’identité bretonne, ça ne fait plus rire personne.

On pensait que Mme Morvan avait tourné la page, mais non. Cette vieille querelle avec les militants de la cause bretonne lui colle à la peau. Elle en est marquée au fer rouge à vie. Dommage, car on aurait pu attendre d’elle bien plus si son esprit avait pu trouver un peu de sérénité. La vérité est qu’elle ne peut pas « tourner la page »… d’un livre controversé mais qui continue à être réédité. Les paroles passent mais les écrits restent.

Un exposé intéressant mais le public a regretté que le Nantais Yoann Barbereau n’ait pas pu nous en dire plus sur ses mésaventures en Russie. Non pas avec Lénine ou Staline mais avec Poutine. En 2011, alors qu’il vivait en Sibérie et était directeur de l’Alliance Française à Irkoutsk, il fut arrêté brutalement par des agents du FSB (la police d’état qui a succédé au KGB) sous les yeux de sa fille et de son épouse russe.

Faussement accusé d’avoir commis des actes pédocriminels, il est torturé et jeté en prison. Plus tard, il sera interné en hôpital psychiatrique, puis assigné à résidence sous contrôle d’un bracelet électronique. Il a réussi à s’échapper et à rejoindre la France. Dans son sac, le livre de Mikhaïl Boulgakov Le Maître et Marguerite. Lui-même a écrit Dans les geôles de Sibérie édité chez Gallimard en 2020. »

Lire l’ensemble de l’article, de Philippe Argouarch, sur ABP: Yoann Barbereau, André Markowicz et Françoise Morvan au salon du livre de Douarnenez

Réponse d’André Markowicz à l’article de l’ABP

« ….Mais c’était sans compter avec les nationalistes. Il y avait quelqu’un qui nous filmait, clandestinement (et je ne parlerai pas ici du droit à l’image, mais c’est une question fondamentale). Deux heures après, la vidéo était mis en ligne sur le site de l’ABP avec une photo détournée afin d’illustrer un article qui ajoute une nouvelle pièce au portrait du « mouvement breton » par lui-même. C’est un article de Philippe Argouarch, le directeur de cette « Agence Bretagne Presse » — je le note en passant, cet homme a reçu en 2015 la plus haute distinction de l’Institut Culturel de Bretagne, le Collier de l’Hermine, etc. »

Extrait de la « chronique » Facebook d’André Markowicz, « Au fer rouge », en date du 9 août 2021
Chacun pourra lire la réponse complète de Markowicz sur sa page Facebook. Il n’est donc pas nécessaire de contribuer à sa promotion en insérant, ici, un lien. Voici le commentaire qui a été fait sous cette « chronique ».

Je livre ce commentaire à votre éventuelle censure, #AndréMarkowicz.

Permettez-moi de vous dire que vous ne choquez pas seulement des nationalistes, terme dont vous accablez tous vos contradicteurs. Vous mélangez tout pour, encore une fois, vous positionner en victime. Mais, que dire ? Rien de surprenant pour qui a fait l’effort de décrypter vos « chroniques ».

C’est le fonds de commerce de votre compagne, dont vous assurez la promotion, quitte à être hors sujet. Quel rapport entre Boulgakov et la volonté de vengeance pluri-décennale de Françoise Morvan ? Aucun. Quel rapport entre Yoann Barbereau votre hôte, Douarneniste d’adoption, et les provocations d’une femme aigrie contre sa terre d’accueil ? Aucun, là encore. Mais, vous connaissant, cela n’a rien de surprenant. Vos chroniques sont truffées de ce second discours. L’auteur, qui vous invitait, avait été prévenu. Il avait manifesté, avec humeur, sa surprise quant au fait qu’on puisse envisager ce type de propos. Lui, aussi, finalement vous connaît bien mal.


En effet, vos admirateurs ont raison de vous complimenter sur vos travaux, dont chacun connaît les mérites. Mais ils ignorent votre face sombre, intolérante, manipulatrice et imprécatrice ou, alors, ils ne l’imaginent même pas concevable. Vous exploitez leur bienveillance et leur honnêteté, quand vous ne sollicitez pas abusivement leur compassion. Pourtant, aucun ne tolérerait, sur l’Ukraine ou sur la Russie, ce que vous déversez sur la Bretagne et sur les Bretons.

Alors, bien sûr, vous me traiterez, moi aussi, de nationaliste. C’est tellement facile. Qualifiez-moi d’anti-Maidan, de pro-Poutine et de propagateur des calomnies ignobles contre Yoann. Après tout, cela serait en ligne avec votre pitoyable référence au FSB et avec votre fausse indignation quant à une « vidéo clandestine », prise dans un espace public, lors d’un événement public. On n’est plus à ça près, quand on connaît vos méthodes de commissaire politique, remises à l’honneur par Sputnik, RT et tous les medias trash du Kremlin.

J’appelle vos lecteurs au discernement. Et je leur livre la « vidéo clandestine », dont, en d’autres circonstances, vous vous seriez réjoui. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat, même et surtout s’il se nomme « Behemoth ».

Bernard Grua

Tweets bretons au sujet du couple Morvan/Markowicz


Publié par Bernard Grua

Graduated from Paris "Institut d'Etudes Politiques", financial auditor, photographer, founder and spokesperson of the worldwide movement which opposed to the delivery of Mitral invasion vessels to Putin's Russia, contributor to French and foreign media for culture, heritage and geopolitics.

2 commentaires sur « André Markowicz, Françoise Morvan et les Bretons »

  1. Françoise Morvan est plus plastique que ça sur ses amitiés politiques.

    Pendant des années, via le « GRIB », elle a collaboré au site communautarisme.net . Si ce GHB est aujourd’hui un blog indépendant, à sa création c’était la rubrique bretonne de ce site principal. Le site est aujourd’hui hors ligne, mais facilement accessible via des sites d’archivages type https://web.archive.org/web/20110811034757/http://www.communautarisme.net/.

    Sur ce site, au nom de la lutte contre les « communautarisme », des discours qu’il convient de qualifier de néo-nazi s’étalaient au grand jour. Un jour le site nous affirmait qu’un complot juif aurait infiltré le gouvernement français, le lendemain il comparait les homosexuels à des animaux, et le surlendemain il qualifiait les féministes de bandes d’hystériques. Cette dernière rubrique était tenue par Alain Soral, car oui, Françoise Morvan n’a au aucun problème pendant des années à partager l’affiche avec cette personne.

    Si Françoise Morvan est à rattacher à quelqu’un à LFI, c’est bien à Djordje Kuzmanovic, capable de tenir un discours gauchisant quand l’intérêt se présente, comme capable de filler à l’extreme-droite quand la situation l’impose.

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