« Bretagne Réunie » était devenue un brouet peu recommandable comme je l’ai écrit, il y a déjà longtemps, à Herri Colliot. Le mouvement a toléré, en son sein, des individus particulièrement ignobles. Ce que l’on pouvait lire dans les groupes FB de « Bretagne Réunie » battait des records d’analphabétisme, d’insultes, de haine et de menaces. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu les modérateurs et cadres du mouvement. Mais ces derniers ont laissé la gangrène mettre dehors ceux qui voulaient construire et non pas seulement invectiver.
Sans surprise, la manifestation nantaise, pour la réunification, de ce jour, le 30 septembre 2017, a été annulée en raison de la crainte d’y voir la droite extrême la plus infréquentable régner en maîtresse des lieux avec, en miroir, une extrême gauche à la recherche de l’affrontement, auto-proclamée « antifa », familière de ravages destructeurs, dans le centre de Nantes.
Le résultat en est que la droite française nationaliste extrémiste, dans le fond anti-régionaliste, a tenté de récupérer le mouvement breton pour s’en prendre « au système ». Elle a quasiment réussi mais elle hérite d’un cadavre. « Bretagne Réunie » est morte pour avoir flirté avec l’innommable. Elle s’est sabordée aujourd’hui.
La cause de la ré-unification sera portée par d’autres. C’est eux qu’il faudra trouver et soutenir. Le temps presse. La déculturation de la Loire Atlantique et la jacobinisation des nouveaux arrivants progressent à grands pas.
Bernard Grua, Nantes, 30/09/2017
Un avis sur « Réunification bretonne, l’otage des droites et des gauches extrêmes »