Le 5 mai 2015, le Figaro publiait un article « Les Mistral, boulet de la diplomatie française ». Une interprétation tendancieuse de ce texte pouvait laisser croire que la destruction ou le sabordage des Mistral étaient les seules alternatives à une livraison à la Russie. Une revue des articles publiés en mai 2015 et plus tard sur le sujet conduit à des découvertes étonnantes. On s’aperçoit que le Kremlin, de façon très documentée, ne croit pas à la mystification qu’il va, lui-même, construire par la suite. Alors que la maskirovka pouvaient aisément être démontée en s’appuyant sur les écrits de ceux qui l’ont mise en place, il est accablant de réaliser que rien de tel n’a été fait. Cela en dit long sur notre myopie et notre amateurisme face une information détournée en propagande et en diffuseur d’un brouillard de la « guerre hybride ».
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