Les paysages et le froid extrême de la Sibérie fascinent. Les images qui en sont rapportées attirent bien plus que celles d’autres parties du monde à l’exotisme aujourd’hui banalisé.
Certains espaces russes sont ancrés dans l’imaginaire et correspondent à un désir de découverte ou de dépaysement bien réel, même si, pour beaucoup d’entre nous, cette aspiration peine à se réaliser. Nous allons en obtenir, ici, la démonstration. Il est particulièrement intéressant de voir qu’au sein d’une galerie rassemblant plus de deux mille prises de vues réalisées dans les principaux pays d’Europe et en Asie ce sont huit photos prises en Russie, qui sont les plus populaires[1]. Sur ces huit photos russes, sept ont été prises dans un autre monde, très différent de notre quotidien et de bien des destinations «exotiques» largement fréquentées et connues.
Cet autre monde est celui de la Sibérie orientale, en hiver par grand froid, voire par froid extrême. Plus étonnant encore, plus de la moitié de ces photos a été prise en moins de vingt quatre heures, alors qu’elles font partie d’une collection s’étalant sur une dizaine d’années. Nous tenterons de comprendre les causes de cette attractivité particulière en restituant les images dans leur environnement.
Déconstruction méthodique et documentée, par Bernard Grua, de la fable russe élaborée par le troll Laurent Courtois. Analyse de sa chaîne de faux comptes et de la méthode employée pour semer le chaos et la discorde dans la communauté francophone ayant rejoint les russo-séparatistes du Donbass.
Afin de légitimer des prises de positions humiliantes à l’égard des personnes, de tous bords, qu’il entend contrer, le troll Laurent Courtois prétend résider en Russie. Un faisceau d’indices convergents met à mal cette assertion. L’examen de l’usage qu’il fait de ses faux comptes dévoile la supercherie de ce troll localisé dans la région Auvergne Rhône Alpes. La revue des faux comptes montre, aussi, que l’acharnement de Laurent Courtois cible majoritairement ceux qui appartiennent au camp dont il dit faire partie, à savoir les partisans d’une ligne pro-Kremlin. L’étude présentée ici n’a bénéficié d’aucune information autre que celle qui a été révélée par le troll Laurent Courtois, de façon délibérée ou par amateurisme.
Il semble que les techniques du troll Laurent Courtois paraissent fonctionner de moins en moins bien. En tout cas, je suis heureux que sa dernière manoeuvre, l’instrumentalisation de la justice, lui suscite ce démenti.
Le troll Laurent Courtois se prend, maintenant, pour Jawad Bendaoud en insultant la justice française et en injuriant son audience. Sa dernière trouvaille est d’inventer le « classement sans suite » d’une plainte inexistante et de s’appuyer sur la « décision » d’une justice jamais saisie pour justifier ses récurrentes calomnies pornographiques.
Le profil de Laurent Courtois sur Agoravox annonce qu’il a été collaborateur de Novorossia Today à Donetsk. La revue des quatorze textes, sur une période de seize mois, publiés par ce site web montre que Laurent Courtois ne peut pas se targuer d’en avoir été un collaborateur. Il n’en a été qu’un contributeur occasionnel. Il apparaît, de plus, que Laurent Courtois ne peut pas prétendre avoir exercé cette contribution en étant basé à Donetsk. Dans ses quatorze papiers parus sur Novorossia Today, Courtois n’en a écrit que deux sur le Donbass. Il n’y a jamais rapporté aucune information terrain n’ayant repris que, tardivement, des éléments diffusés par d’autres médias, en les ré-interprétant le cas échéant.
Que ferons-nous demain, quand un continent entier nous haïra? Soit qu’il soit Salafiste, soit qu’il soit Poutiniste, et qu’il sera trop tard pour s’en inquiéter.
En France, nous tentons de combattre la propagande de Poutine de manière plus systématique mais avec les mêmes méthodes que celles utilisées en 2013 et en 2014. Pourtant, à une très large majorité, les Français ne font pas confiance à Poutine et il n’est guère à espérer que les efforts déployés y changent quelque chose, de façon autre que marginale. Ce faisant nous négligeons totalement des millions de francophones chez qui cette propagande gagne chaque jour de nouveaux adeptes. Cette prise de conscience ne se fait pas. Pourtant, elle est urgente. Je reprends ici la dernière partie d’un papier écrit en avril 2018, qui parait de plus en plus d’actualité:« La pénétration du poutinisme en France, progression ou endiguement? »
A la différence de leurs confrères étrangers, les découvreurs français ont peu participé à l’exploration de la Sibérie. Pourtant, il en existe un, aujourd’hui méconnu, qui mériterait, tant en France qu’en Russie, d’être étudié. Au milieu du dix-neuvième siècle, l’aventure romanesque mais bien réelle, de Jean-Pierre Alibert a laissé, localement, d’importants souvenirs qui ne demandent qu’à être partagés.
Batagol, une mine perdue au fond des monts Saïan orientaux
Intérieur de la mine de graphite de Batagol (monts Saïan, Sibérie), découverte en 1847 et exploitée par Jean-Pierre Alibert. Planche tirée de La mine de graphite de Sibérie découverte en 1847 par M. J.-P. Alibert, Paris, Poitevin, 1865. CC Hadrianus13
En Sibérie, près de la frontière mongole, sur le plateau de l’Oka (Okinksy Rayon), au cœur de la solitude des monts Saïans orientaux, le temps ne s’est pas arrêté. Mais, au cours de nos pérégrinations, dans le pays secret des Soyots je n’ai pas croisé un seul habitant, connaissant ma nationalité, sans qu’il ne mentionne la mine de Batagol fondée par le Français, Jean-Pierre Alibert, en 1847. On n’oubliait pas non plus de me rappeler qu’un des descendants de ce découvreur a cherché la mine, sans succès.
Sans même connaitre cet épisode historique, voilà plus de deux ans que je souhaitais aller dans l’Okinsky Rayon, le « petit Tibet russe ». On le disait ignoré des touristes et des Occidentaux. Aucun de mes amis et contacts russes, y compris ceux d’Irkoutsk, n’y avait jamais posé les pieds. Sans réseau, en Russie, le voyageur étranger n’est rien. A l’inverse, un bon tissu relationnel y ouvre des horizons insoupçonnés. A force d’écrire et d’en parler, j’ai été recommandé à Andreiy Bezlepkin, un photographe de Tver, qui, en juillet 2008, pour la deuxième fois consécutive, retournait dans ce lieu étonnant. J’ai donc eu la chance de rejoindre son équipe russe mais j’étais loin d’imaginer ce que j’allais y apprendre. Continuer à lire … « Sibérie: la mine perdue de Batagol et le pays secret des Soyots »